samedi 30 juin - pulcinella fait son job
Sur notre agenda, du 27 au 29, "Papou-Mamou / Toulouse / Anniversaire des filles / faire chauffer la cb". Je traduis : du 27, après-midi, au 29, au soir, nous sommes requis à Toulouse pour assurer l'intendance pour Charlotte et Camille et pour aller faire les soldes dans des magasins de fringues à l'occasion de leurs anniversaires. Faire chauffer la carte bancaire en cette dernière semaine de mai est devenu une tradition bien ancrée dans l'histoire familiale. Et que ce soit Charlotte ou Camille, nul ne calcule mieux qu'elles les prix - 20 %, 30 %, 40% ou 50 %. C'est une bonne manière de faire de l'arithmétique.
Le 26, peu après minuit, courriel de Florian Demonsant qui annonce :" Pulcinella, jeudi 28 à 23 heures, à Job, quartier des Sept Deniers, pour la fête de Music'Halle, école des musiques vivantes, qui a tout mon respect (dixit Florian). Donc, on note sur notre agenda, au 28 : "Pulcinella, Job, 23".
Job ou l'espace Job est une ancienne fabrique de papier de cigarettes, devenue espace culturel, après la fermeture de l'usine. Elle est classée au patrimoine culturel du XXème et c'est un lieu tout à fait imposant, vivant et magnifique. On y arrive vers 22 heures. La salle est comble. La fête a débuté depuis plusieurs heures. On sent bien que le public est "chaud". Public d'amis et de connaisseurs. L'espace scénique ouvre directement et de plain-pied sur les sièges du premier rang. Proximité chaleureuse.
Concert de Pulcinella entre 23h50 et 00h45. Pour mieux connaitre ce quartet, un petit tour s'impose dans leur site :
http://www.pulcinellamusic.com/#
On a vraiment beaucoup de goût pour le jazz si personnel du quartet et beaucoup d'amitié pour chacun d'entre eux. On retrouve avec plaisir des morceaux que nous aimons. Evidemment, nous ne notons pas par écrit les titres qui se succèdent, mais dès la fin du concert nous nous efforçons de nous les rappeler. On en a ainsi retenu sept. Il ne doit pas en manquer beaucoup. Un tout au plus.
En intro, "Grand Hôtel", puis "Vox populi", "Regancho", "Le vol du papillon", "Le Moustique ambitieux", une "Tarentelle" et, en rappel, "Morphée", sans doute pour préparer les auditeurs à un sommeil paisible. Il y a aussi un autre morceau, mais je ne suis pas sûr du titre :"Garez-vous dans la rue ! Dans l'allée, vous emmerdez tout le monde !". Françoise pense plutôt à "Garez-vous dans l'allée ! Dans la rue vous emmerdez tout le monde !". Il faudra interroger directement les auteurs. En tout cas, on comprend l'esprit.
Forcément, j'ai fait quelques photographies. D'abord, les deux ci-dessous, montrant le quartet en action. On notera les pieds nus de Ferdinand Doumerc. A quand le quartet pieds nus ?
Cherchez l'erreur ! Où est passé l'accordéon ?
Et puis, trois images de Florian... pour le plaisir des yeux.
Celle-ci m'intéresse. Tout en haut, comme une lumière brillante qui éclaire Florian tout en veillant sur lui. Un ange bienveillant !