samedi 23 juin - les quatre accordéonistes de la fête de la musique à pau
Comme les trois mousquetaires, qui étaient quatre, les quatre accordéonistes de la fête de la musique à Pau étaient cinq. Il va falloir s'expliquer.
On était partis de la maison vers sept heures et demie, malgré le crachin qui semblait vouloir tomber la soirée durant. On avait trouvé une place où se garer au plus près du coeur de la fête. Au départ, l'ambiance était plutôt frisquette à l'instar de la météo. On a fait d'abord un premier tour : place Clémenceau, boulevard des Pyrénées, la place Royale, le château, la place Reine Marguerite, la rue Louis Barthou, l'Aragon. Des techniciens montaient des podiums, des orchestres peaufinaient les balances, les restaurants se remplissaient. Il y avait même des gens assez audacieux pour manger sur les trottoirs ou sur les terrasses extérieures. Ils avaient raison : tout au long de la soirée, le ciel s'est éclairci et vers onze heures il était totalement dégagé.
On a fait plusieurs tours ; on a cheminé en zig-zag en se laissant guider par l'appel de la musique. C'est ainsi que, de groupe en groupe ou de scène en scène, on a dénombré pas moins de cinq accordéons. Cinq ou quatre : il faut s'expliquer.
En fait, on a d'abord rencontré un bal trad'. Sur la scène, un trio dont deux accordéons diatoniques. Faut-il donc en compter deux ou un ? Chacun jugera s'il s'agit de deux accordéons ou de deux jumeaux ou de deux clones. A partir de là, on aura croisé la route de quatre ou cinq accordéons. Au choix.
Un peu plus loin, en remontant vers Clémenceau, on s'arrête pour écouter un trio : guitare, voix, accordéon. Une belle lumière du soir. Le podium installé devant un mur en démolition couvert de graffitis et autres affiches. Des chansons plutôt engagées.
On continue jusqu'à la place Royale. Podium sur fond de Pyrénées. Un beu décor. Un trio : voix, accordéon et claviers, batterie et trompette (en même temps ! Sic). L'accordéoniste a un air farouche de nomade du désert.
La soirée est bien avancée. On remonte le boulevard des Pyrénées jusqu'au palais du même nom. Devant une sorte de bistrot, un septet dont le look attire tout de suite notre attention. Et, tout de suite après, sa musique nous incite à écouter plus attentivement. Une formation plutôt jazzy. On écoute et comme on ne bouge pas, forcément, quantité de copains passant devant nous, immobiles, nous font un petit salut. On échange trois petits riens ; on se promet de se revoir et on écoute à nouveau ce septet qui décidément nous plait.
Parmi les musiciens, une accordéoniste, qui chante aussi et qui pratique en virtuose le scat quand ses partitions s'envolent. Bref, encore un accordéon. Le cinquième. Profitant d'une pause, je demande à l'accordéoniste le nom de la formation. Il s'agit de "Pot'zic". Ils viennent de Viella dans le Gers. Le pays de Marciac. Une belle cuvée.
Et puis, bientôt, il est temps de rentrer. On croise encore des danseurs et percussionnistes de la Guadeloupe. Plus on s'éloigne du coreur de la fête, plus les bars diffusent de la musique enregistrée aux antipodes de la musique vivante que l'on vient d'entendre.
On se fait un petit casse-croûte, vite fait, jambon de Bayonne, pâté béarnais, saucisson, asperges, fromage du pays et un verre de Madiran. Un ou deux, je ne sais plus. Peut-être trois.
On était partis de la maison vers sept heures et demie, malgré le crachin qui semblait vouloir tomber la soirée durant. On avait trouvé une place où se garer au plus près du coeur de la fête. Au départ, l'ambiance était plutôt frisquette à l'instar de la météo. On a fait d'abord un premier tour : place Clémenceau, boulevard des Pyrénées, la place Royale, le château, la place Reine Marguerite, la rue Louis Barthou, l'Aragon. Des techniciens montaient des podiums, des orchestres peaufinaient les balances, les restaurants se remplissaient. Il y avait même des gens assez audacieux pour manger sur les trottoirs ou sur les terrasses extérieures. Ils avaient raison : tout au long de la soirée, le ciel s'est éclairci et vers onze heures il était totalement dégagé.
On a fait plusieurs tours ; on a cheminé en zig-zag en se laissant guider par l'appel de la musique. C'est ainsi que, de groupe en groupe ou de scène en scène, on a dénombré pas moins de cinq accordéons. Cinq ou quatre : il faut s'expliquer.
En fait, on a d'abord rencontré un bal trad'. Sur la scène, un trio dont deux accordéons diatoniques. Faut-il donc en compter deux ou un ? Chacun jugera s'il s'agit de deux accordéons ou de deux jumeaux ou de deux clones. A partir de là, on aura croisé la route de quatre ou cinq accordéons. Au choix.
Un peu plus loin, en remontant vers Clémenceau, on s'arrête pour écouter un trio : guitare, voix, accordéon. Une belle lumière du soir. Le podium installé devant un mur en démolition couvert de graffitis et autres affiches. Des chansons plutôt engagées.
On continue jusqu'à la place Royale. Podium sur fond de Pyrénées. Un beu décor. Un trio : voix, accordéon et claviers, batterie et trompette (en même temps ! Sic). L'accordéoniste a un air farouche de nomade du désert.
La soirée est bien avancée. On remonte le boulevard des Pyrénées jusqu'au palais du même nom. Devant une sorte de bistrot, un septet dont le look attire tout de suite notre attention. Et, tout de suite après, sa musique nous incite à écouter plus attentivement. Une formation plutôt jazzy. On écoute et comme on ne bouge pas, forcément, quantité de copains passant devant nous, immobiles, nous font un petit salut. On échange trois petits riens ; on se promet de se revoir et on écoute à nouveau ce septet qui décidément nous plait.
Parmi les musiciens, une accordéoniste, qui chante aussi et qui pratique en virtuose le scat quand ses partitions s'envolent. Bref, encore un accordéon. Le cinquième. Profitant d'une pause, je demande à l'accordéoniste le nom de la formation. Il s'agit de "Pot'zic". Ils viennent de Viella dans le Gers. Le pays de Marciac. Une belle cuvée.
Et puis, bientôt, il est temps de rentrer. On croise encore des danseurs et percussionnistes de la Guadeloupe. Plus on s'éloigne du coreur de la fête, plus les bars diffusent de la musique enregistrée aux antipodes de la musique vivante que l'on vient d'entendre.
On se fait un petit casse-croûte, vite fait, jambon de Bayonne, pâté béarnais, saucisson, asperges, fromage du pays et un verre de Madiran. Un ou deux, je ne sais plus. Peut-être trois.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil