jeudi 21 juin 2012

vendredi 22 juin - richard galliano : tango live forever


J'ai dit, il y a quelques jours, quelle fut notre surprise, en parcourant le rayon "jazz" des cds au Parvis, de découvrir le disque "Tango live forever" de Richard Galliano. Un disque enregistré en direct en 2006 à Poznan avec l'orchestre national de chambre de Slupsk Sinfonia Baltica. Un disque confidentiel et quasi inédit, au point que Richard Galliano lui-même nous avait dit douter qu'il fut un jour distribué. Ce qui m'avait découragé de continuer à faire des recherches et à envoyer des courriers en Pologne... Courriers restés tous, sans exception, sans la moindre réponse.

Eh bien, tout arrive... Voilà que ce disque est distribué par Amazon et qu'on peut trouver sur ce site d'une part la liste des morceaux, d'autre part des extraits de chacun de ceux-ci.

http://www.amazon.fr/Tango-Live-Forever-Poznan-2006/dp/B007OQ0BIO/ref=sr_1_cc_1?s=aps&ie=UTF8&qid=1340282098&sr=1-1-catcorr

Le programme est constitué de neuf morceaux : six d'Astor Piazzolla et trois de Richard Galliano, en fait les trois parties de son "Opale Concerto". Quant aux six de Piazzolla, il s'agit de "Libertango", d'"Oblivion", de "Fuga y misterio", de "Milonga en ay menor", de "Buenos Aires Hora 0" et, à nouveau, d' "Oblivion" en bis.

Après trois écoutes, je suis toujours à peu près incapable d'analyser mes impressions ; je devrais dire mes émotions. Il y a trop de "choses" à percevoir et à sentir. Et a fortiori à comprendre. Disons que je suis sidéré par la puissance et la lisibilité du jeu de Richard Galliano alors même qu'il est environné par un orchestre capable de tout emporter sur son passage. J'avais déjà fait cette remarque en l'écoutant avec le Big Band 31 à Limoux ou avec l'orchestre de Pau et des Pays de l'Adour à Pau. Je retouve sa présence lors d'un concert à Toulouse avec l'orchestre de chambre de la ville. Ou encore sur le disque avec les solistes de l'orchestre de Toscane, ou sur celui avec le Brussels Jazz Orchestra. Dans tous les cas, de grosses "machines" qu'il faut savoir apprivoiser. A propos du concert de Limoux, je crois que l'image du surfer, qui joue avec la puissances d'énormes vagues pour créer ses arabesques, m'était venue à l'esprit. Je la reprendrais volontiers ici. Même contraste, même interaction entre un funambule et des forces qu'il s'approprie alors même qu'elles semblaient devoir le submerger.

Je note sur le livret de présentation la présence de Wieslaw Przadka au bandonéon, mais je dois avouer que je ne l'ai pas perçu ; en revanche, j'ai apprécié au plus haut point le violon de Tomasz Tomaszewkski.


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