dimanche 10 juin - le sentier du trèfle
... reçu vendredi, à midi, "Le sentier du trèfle". C'est le dernier opus de Sonia Rekis, accordéon, avec Eric Legrand, guitare, et Eric Pralat, contrebasse. La pochette, très poétique, est signée Teklieng Lim. Elle est étrange ; elle donne à rêver. C'est un disque Manaswing, manaswingcom@yahoo.fr
Information pratique d'importance : le cd est présent sur le catalogue Amazon. Certains morceaux peuvent être téléchargés.
D'entrée de jeu, cet album de douze titres m'a plu. Il se nourrit d'influences diverses, qui lui donnent sa variété et sa diversité, mais c'est surtout son unité et sa cohérence qui m'ont frappé. Comme s'il résultait d'un long travail d'assimilation et d'appropriation, qui en fait une oeuvre "authentique" au sens où François Salque entend cette notion dans son texte de présentation de l'album "Est", en duo avec Vincent Peirani.
Douze titres donc. Neuf sont signés Eric Legrand, deux Sonia Rekis et un, le dernier, Félix Leclerc.
En 1, "Parrain Tango", 5:58, donne le ton de l'album. Tout de suite, une "couleur", qui donne envie de suivre le trio, qui donne envie d'écouter, tout simplement.
En 2, 5:31, une guitare aux accents espagnols, voire aux accents de flamenco. On se laisse guider dans les rues de quelque bourgade, en Andalousie.
En 3, "Plume d'été, 5:50, avec une intro de la contrebasse toute de nuances et de légèreté. Et puis la guitare et l'accordéon se font manouches.
En 4, 3:25, "La salamandre", un air venu de l'Europe de l'Est avec encore des accents manouches.
En 5, "Marche à chamane", 4:28, une guitare brésilienne : indolente, soutenue par l'accordéon.
En 6, "Nuits de nacre", 3:45, un air faussement rétro... un clin d'oeil... sur les chemins de notre enfance, à bicyclette. On pense à Tati. Le cinéaste.
En 7, "Larmes d'ondine", un solo de guitare classique. 2:50.
En 8, "Quai de Bourbon", 3:22, une valse musette signée S. Rekis. Insouciance, ingénuité, innocence... Tout ça très construit. Très beau. L'esprit musette et la virtuosité qui va avec...
En 9, 5:20, "Les oreilles rouges". Une guitare et une contrebasse sombres dans une forêt profonde de bouleaux. Dansez, dansez, moujiks... On pense forcément à la chanson "Les yeux noirs". La guitare et l'accordéon se relaient... On traverse des steppes...
En 10, 6:05, "Ballade en Faïerie", une vraie ballade, avec un acordéon rêveur, faussement fragile comme une toile d'araignée. La guitare : méditative.
En 11, "Circul' circus", 4:52, signé S. Rekis. Un accordéon très brésilien. Je pense à des morceaux que j'aime beaucoup, que je connais par les interprétations de Richard Galliano : "Chorinho Pra Ele", "Leo, Estante num Instante", "Bebe", "Sertao"... Je situe "Circul' circus" au même niveau. C'est dire...
En 12, "Le p'tit bonheur" de Félix Leclerc. 3:40 de nostalgie.
Bon, ce n'est qu'une première approche. Je compte bien ne pas m'en tenir là. Mais déjà, je sais bien que c'est de la promesse de plaisir. Lorsque je découvre un disque, en particulier d'accordéon, je me suis rendu compte que mon impression première était déterminée par trois facteurs, que je nomme : le son de l'instrument, le toucher et le phrasé de l'accordéoniste. Ils ne résultent pas d'une analyse, ni d'un raisonnement, mais ce sont pour ainsi dire trois critères spontanés. Ils me donnent une première impression. Et l'on sait bien que la première impression est la bonne. Eh bien ! Je dois dire qu'à l'écoute de cet album, ces trois critères ont été satisfaits.
Il me tarde de vérifier et d'approfondir tout ça...
Information pratique d'importance : le cd est présent sur le catalogue Amazon. Certains morceaux peuvent être téléchargés.
D'entrée de jeu, cet album de douze titres m'a plu. Il se nourrit d'influences diverses, qui lui donnent sa variété et sa diversité, mais c'est surtout son unité et sa cohérence qui m'ont frappé. Comme s'il résultait d'un long travail d'assimilation et d'appropriation, qui en fait une oeuvre "authentique" au sens où François Salque entend cette notion dans son texte de présentation de l'album "Est", en duo avec Vincent Peirani.
Douze titres donc. Neuf sont signés Eric Legrand, deux Sonia Rekis et un, le dernier, Félix Leclerc.
En 1, "Parrain Tango", 5:58, donne le ton de l'album. Tout de suite, une "couleur", qui donne envie de suivre le trio, qui donne envie d'écouter, tout simplement.
En 2, 5:31, une guitare aux accents espagnols, voire aux accents de flamenco. On se laisse guider dans les rues de quelque bourgade, en Andalousie.
En 3, "Plume d'été, 5:50, avec une intro de la contrebasse toute de nuances et de légèreté. Et puis la guitare et l'accordéon se font manouches.
En 4, 3:25, "La salamandre", un air venu de l'Europe de l'Est avec encore des accents manouches.
En 5, "Marche à chamane", 4:28, une guitare brésilienne : indolente, soutenue par l'accordéon.
En 6, "Nuits de nacre", 3:45, un air faussement rétro... un clin d'oeil... sur les chemins de notre enfance, à bicyclette. On pense à Tati. Le cinéaste.
En 7, "Larmes d'ondine", un solo de guitare classique. 2:50.
En 8, "Quai de Bourbon", 3:22, une valse musette signée S. Rekis. Insouciance, ingénuité, innocence... Tout ça très construit. Très beau. L'esprit musette et la virtuosité qui va avec...
En 9, 5:20, "Les oreilles rouges". Une guitare et une contrebasse sombres dans une forêt profonde de bouleaux. Dansez, dansez, moujiks... On pense forcément à la chanson "Les yeux noirs". La guitare et l'accordéon se relaient... On traverse des steppes...
En 10, 6:05, "Ballade en Faïerie", une vraie ballade, avec un acordéon rêveur, faussement fragile comme une toile d'araignée. La guitare : méditative.
En 11, "Circul' circus", 4:52, signé S. Rekis. Un accordéon très brésilien. Je pense à des morceaux que j'aime beaucoup, que je connais par les interprétations de Richard Galliano : "Chorinho Pra Ele", "Leo, Estante num Instante", "Bebe", "Sertao"... Je situe "Circul' circus" au même niveau. C'est dire...
En 12, "Le p'tit bonheur" de Félix Leclerc. 3:40 de nostalgie.
Bon, ce n'est qu'une première approche. Je compte bien ne pas m'en tenir là. Mais déjà, je sais bien que c'est de la promesse de plaisir. Lorsque je découvre un disque, en particulier d'accordéon, je me suis rendu compte que mon impression première était déterminée par trois facteurs, que je nomme : le son de l'instrument, le toucher et le phrasé de l'accordéoniste. Ils ne résultent pas d'une analyse, ni d'un raisonnement, mais ce sont pour ainsi dire trois critères spontanés. Ils me donnent une première impression. Et l'on sait bien que la première impression est la bonne. Eh bien ! Je dois dire qu'à l'écoute de cet album, ces trois critères ont été satisfaits.
Il me tarde de vérifier et d'approfondir tout ça...
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