mardi 22 mai 2018

mercredi 23 mai - alerte album ! "paris by song" oboman ithursarry


Je suis en train de découvrir le dernier opus de Jean-Luc Fillon Oboman et Didier Ithursarry intitulé "Paris by song". C'est un disque que je vais apprécier - c'est sûr - de plus en plus au fil des écoutes et je sais par avance que je vais avoir du mal à m'en détacher. Déjà, on avait admiré le premier album de ce duo plus que talentueux. Juste après un concert mémorable du duo à Bourg-Saint-Andéol dans une chapelle aux murs immaculés.

Le duo donc :

- "Oboman", hautbois, hautbois d'amour et cor anglais
- Didier Ithursarry, accordéon

Leur album s'intitule "Paris by Song" et en effet c'est une déambulation à travers Paris. Départ de République, arrivée à Bastille, en passant par le Pont des Arts, Le Père Lachaise, le Grand Palais, etc... En tout onze étapes. Compositions de "Oboman", sauf le titre 3, "Moulin Rouge", composé par Didier Ithursarry. Sauf aussi le titre 7 "Rêve bohémien"  de Jo Privat. Parmi ces compositions, un hommage à Paco de Lucia. Magnifique ! Titre 5, "Casa Pepe".

Quant à moi, pour l'heure, j'écoute ce disque : hautbois et accordéon comme la rencontre d'une certaine ligne claire et d'un certain sfumato. Une complémentarité qui donne toute sa singularité et son style à cet album.

Mais, tout de suite, pour en savoir plus, deux documents :

- un document vidéo : "Pont des Arts". Durée ! 3:24

https://www.youtube.com/watch?v=_p4zwyOm7fA

- un remarquable article d'analyse critique de l'ensemble de l'album :

https://www.ledisquaire.com/accueil/18056-oboman-ithursarry-paris-by-song-3341348161358.html

mardi 22 mai - alerte vidéo ! document arte sur vincent peirani.

Juste un petit signal : Sur Arte, on peut visionner un document fort intéressant sur Vincent Peirani. Un peu moins de 60 minutes.  Un document qui mérite toute notre attention sur son style et sur sa biographie.

https://www.arte.tv/player/v3/index.php?json_url=https%3A%2F%2Fapi.arte.tv%2Fapi%2Fplayer%2Fv1%2Fconfig%2Ffr%2F076632-000-A%3Fautostart%3D0%26lifeCycle%3D1&lang=fr_FR&autostart=0&embed=0

Un remerciement à Françoise et à Jyl qui m'ont alerté sur l'existence de ce très intéressant document.

dimanche 20 mai 2018

lundi 21 mai - "pars en thèse jazz"... ce qu'en dit Françoise.

Françoise vient de finir d'écrire et de publier un article sur le dernier opus de Frédéric Viale. Un article à sa façon. Je veux dire scrupuleux, complet, analytique et synthétique. Un article qui vaut le détour. En tout cas qui donne tous les éléments pour se représenter les qualités de ce disque. Et pour avoir l'envie de se le procurer pour l'écouter ad libitum.

Avec un beau travail d'écriture : objective et personnelle. Admirative et critique.

Jugez-en par vous -même.

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2018/05/frederic-viale-pars-en-these-jazz.html

dimanche 20 mai - duo peirani parisien à lons

Jeudi 17 mai, à 20h30, Espace James Chambaud à Lons (communauté d'agglomérations Pau-Pyrénées), placement libre : Concert du duo Vincent Peirani / Emile Parisien.

A peine sommes nous revenus à la maison après un détour par Trentels via Toulouse que s'offre à nous un concert qu'on ne saurait manquer, un concert du duo Emile Parisien et Vincent Peirani. Nous avons nos réservations depuis des mois. Conformément à notre habitude, disons notre stratégie, nous arrivons devant les portes de la salle une heure avant leur ouverture. C'est le prix à payer pour prendre place au premier rang, au milieu, pour s'isoler du public et pour éventuellement prendre des photos.

Ces conditions remplies, on peut réserver toute notre attention au duo.  Chemin faisant, il apparait que le concert se fonde sur des titres des albums "Thrill Box" ou "Belle Epoque ". Par exemple, "Trois temps pour Michel P..." pour le premier, ""Song of Medina" ou "Schubertauster" pour le second. J'ai aussi reconnu d'autres morceaux mais sans pouvoir ni les nommer, ni en situer l'origine. Juste de quoi les fredonner avant de prendre le fil des improvisations.

De ce concert, que dire qui ne soit dithyrambique ou admiratif à l'excès ? Que dire pour rendre compte de l'enthousiasme du public qui insiste jusqu'au quatrième rappel, lequel nous permet de découvrir une musique de film de Vincent Peirani, pleine de fraicheur à la Marc Perrone  et de créativité ? Bref, juste après Trentels, on n'est toujours pas redescendu de notre petit nuage.

21h18. On en est au début du concert. On notera qu'Emile est encore debout et qu'on ne pourrait parler quant à sa posture de contorsions, mais attendez un peu...



21h29. Le duo et ses ombres. Un quartet ?


21h31. Vincent, version janséniste. En tout cas, plutôt rigoriste. Et de fait la créativité pleine de chaleur de sa musique se fonde sur une structure plus que rigoureuse.


21h39. Voilà ! Il est dans son monde. Parfois à la limite de la transe... contrôlée.


22h16. Une attitude fréquente chez Vincent.


22h20. Complémentarité et...

22h23. Symétrie des postures.






samedi 19 mai 2018

vendredi 18 mai - festival de trentels 5/5 : a filetta fresu di bonaventura

Ce qui me frappe d'emblée alors même qu'ils prennent place et s'installent, c'est la tenue des six membres du groupe. Une rigueur impressionnante, qui se manifeste certes par leur musique même, mais aussi par leur engagement politique. Leur répertoire actuel s'inspire en effet explicitement du comportement et de l'œuvre d'Aimé Césaire et de Jean Nicoli. Deux poètes, deux insulaires. Cet ancrage revendiqué donne sa tonalité et sa profondeur à l'ensemble du concert.

Mais le groupe n'est pas seul. Avec lui, deux virtuoses avec leurs instruments respectifs : Paolo Fresu, trompette, Daniele di Bonaventure, bandonéon. Deux interprètes admirables. Certes, leur registre n'est pas exactement celui d' A Filetta, mais leur complémentarité est manifeste.

En évoquant ce concert, je me dis qu'en l'occurrence au-delà des exigences esthétiques, il y a une exigence éthique fondamentale, qui donne sens au plaisir de l'écoute. Exigence à laquelle Charlotte et Camille sont particulièrement sensibles. Voilà pourquoi nous avons une telle affection pour ce festival : "Accordéons-nous à Trentels" !






vendredi 18 mai - festival de trentels 4/5 : motion trio

Motion Trio, c'est, si j'ose dire, une machine de guerre. Ils savent tout faire et demandent à leurs instruments de savoir tout faire. Comme à des collaborateurs fidèles et dévoués. Un trio qui côtoie les sommets. Chaque fois que nous avons croisé leur route, on en est sorti secoués.

Pour ma part, je suis impressionné par leur musique même. Et, plus encore, par leur humour. Humour du groupe et humour de chacun, à sa guise. Je suis en effet très sensible à cette forme d'esprit qui se manifeste comme un fil rouge de morceau en morceau. Si bien que l'ensemble des titres est à la fois prévisible et inattendu.

Et puis, quelle complicité entre eux !

Cette année, ils reviennent à Trentels. Un vrai bonheur. D'autant plus que Charlotte et Camille ont été enchantées de les découvrir.









vendredi 18 mai 2018

vendredi 18 mai - festival de trentels 3/5 : duo bottasso

Ils sont jeunes et pleins d'énergie et de fantaisie. C'est un duo : accordéon diatonique et violon. Ce sont deux frères. L'un volubile et pas avare d'anecdotes autour des morceaux qu'ils jouent, l'autre plus discret, mais avec un regard qui n'en pense pas moins. Ils respectent la musique traditionnelle de leur région d'origine mais de manière quelque peu distanciée. Ils s'autorisent beaucoup d'audaces et c'est ce qui nous plait.

Sans compter qu'au cours du festival ils manifestent clairement leur enthousiasme et leur plaisir d'être là : ici et maintenant, avec les stagiaires et le public du festival.






vendredi 18 mai - festival de trentels 2/5 : papiers d'arménie

Ils sont cinq : guitare, accordéon chromatique, chant, doudouk (une sorte de haubois de taille réduite ), kamantcha (une sorte de violon joué verticalement). Une composition qui combine donc des sonorités familières et d'autres disons plus exotiques à nos oreilles.  Un répertoire de morceaux attendus et de compositions originales. Tradition et modernité. Les chants les plus traditionnels, les rythmes chargés d'émotions eu égard à la tragédie vécue par ce peuple, d'une part et, d'autre part, en particulier par les chants, une musique inspirée par la modernité. Virtuosité et improvisations. De vrais professionnels. Une mécanique qui tourne avec efficacité.








jeudi 17 mai 2018

vendredi 18 mai - festival de trentels 1/5 : michel macias raul barboza

Deux accordéons chromatiques de belle facture. Pas de rivalité ni de compétition ; plutôt respect mutuel et créativité partagée. Deux virtuoses ancrés dans leur environnement. Inspirés par la forêt. Forêts : forêt amazonienne, forêt des Landes. De grands espaces ! Tradition gasconne et modernité pour l'un ; chamamé pour l'autre. Un début de coopération. Comme indiqué sur le dépliant du festival, cette rencontre est une première mondiale. On fait des vœux d'avenir... Calme et sérénité pour l'un ; énergie explosive pour l'autre. Un bel accord : complémentarité !  En tout cas, un phrasé propre à chacun. Reconnaissable aux premiers accords.





jeudi 17 mai - "accordéons-nous à trentels"...

Ainsi donc nous voilà de retour à Pau après un séjour à Trentels pour cause de festival.

"Accordéons-nous à Trentels" est en effet un festival annuel, autour de l'Ascension, qui avait lieu cette année du 10 au 13 mai. Trentels est un village du Lot-et-Garonne, grosso modo au centre d'une région balisée par Villeneuve-sur-Lot, Fumel, Agen, Nérac, Bergerac. A environ 150 kilomètres de Toulouse.

Cette année, c'est la quinzième édition de ce festival ; c'est la treizième pour nous, qui l'avons découvert en 2006. Un festival de défense et illustration de l'accordéon sous toutes ses formes. Un festival que nous plaçons au dessus de tout. Une bulle de bonheur musical et de convivialité. Un festival que nous aimons d'autant plus que Charlotte et Camille l'adorent et n'imaginent pas de ne pas y assister. Il était une fois Trentels... comme une parenthèse magique.

Un festival dont j'ai dit, d'année en année, toute l'admiration qu'on lui porte, si bien qu'aujourd'hui je n'ai plus de mots pour dire cette admiration.

Le festival en tant que tel se déroule suivant six actes. C'est du moins ainsi que je le perçois :

- Acte I. Jeudi après-midi, en l'église de Ladignac, Michel Macias et Raul Barboza.
- Acte II. Jeudi soir, salle des fêtes, Papiers d'Arménie.
- Acte III. Vendredi, 20h30, Duo Bottasso
- Acte IV. Vendredi, 22h30, Motion Trio
- Acte V. Samedi, 21h00, A Filetta avec Paolo Fresu et Danielle di Bonaventura

Auxquels on peut ajouter, le samedi et le dimanche, stage et concert des stagiaires, comme une sorte d'acte transversal. Au menu, au choix, accordéon chromatique, diatonique, violon, musique d'ensemble... Un moment unanimement apprécié par tous les stagiaires, un moment auquel nous ne participons pas  car nous ne pratiquons aucun instrument et Charlotte comme Camille ont toujours hâte de rentrer à Toulouse pour... "travailler".

Voilà pour la description objective du festival. C'est déjà suffisant pour comprendre à quel "niveau" il se situe. Mais pas suffisant pour comprendre son excellence, disons sa perfection. En fait, si ce festival suscite toute notre admiration, c'est parce que chaque pièce ou chaque élément de l'organisation est d'une qualité extrême, mais encore et surtout parce que tous ces éléments fonctionnent comme un système. Qu'il s'agisse de la conception du festival, de l'organisation, de l'accueil, de l'action des bénévoles, tous ces éléments se répondent et se renforcent réciproquement. C'est en cela que ce festival est pour nous un moment unique. Un moment à vrai dire exceptionnel.

Pour illustrer ma description de ce qui en fait a eu lieu, ci-dessous, quelques photos. Plus tard, dès que possible, j'essaierai de sélectionner quelques autres photos si possible plus subjectives, i.e. destinées à rendre compte de ce qui nous a touchés à l'occasion de chaque concert.

- Michel Macias / Raul Barboza



- Papiers d'Arménies

- Duo Bottasso

- Motion Trio

A Filetta...

- ... avec Paolo Fresu

- ... et Daniele di Bonaventura...






mardi 8 mai 2018

mardi 8 mai - alerte sortie ! "melting pot"

Alors que le festival de Trentels se profile à l'horizon de cette fin de semaine, Françoise a reçu d'Héloïse Lefebvre un message alertant son attention sur la sortie d'un disque de Thierry Vaillot et du trio "Elbasan". Forcément, on s'est adressé à Amazon. Service rapide. Impeccable. Si bien qu'on a pu, dès aujourd'hui, découvrir cet album par une première écoute que l'on affinera dès que possible. Mais, pour l'heure, je voulais tout simplement transmettre l'information.

Donc, le disque :"Thierry Vaillot "Elbasan" Trio Melting pot".  Fremeaux et Associés, 2018.

Pour aller à l'essentiel, disons qu'on retrouve bien le style et l'esprit de ce trio, pour qui nous avons une admiration entière et bien fondée depuis nombre d'années. Trio composé par Thierry Vaillot, guitare acoustique Vendramini, Héloïse Lefebvre, violon Fabian Gram et Crestiano Toucas, accordéon Victoria, palmas, percussions et voix. Un trio d'une grande homogénéité et d'une authentique virtuosité, capable d'unifier en les dépassant ses influences fondamentales : guitare flamenca, ragas indiens, énergie des Balkans, le tout influencé à son tour par le jazz, les musiques du monde et la musique savante.

Au total, quatorze titres, dont quelques exemples donneront une idée juste de ce "Melting pot":

- "Balkane Sérénade"
- "Erevan en rêve"
- "Meknès Tarifa"
- "Rajasthan"
- "Madrilène Biguine"
- "Elbasan Rhapsody"
etc...

Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui.

lundi 7 mai 2018

lundi 7 mai - ... après "les dieux du tango"...

J'ai dit hier comment j'avais eu connaissance du roman intitulé "Les dieux du tango" à la suite d'un conseil amical. J'ai dit aussi à quel point j'en ai apprécié la lecture. Pour la description des principaux protagonistes, mais aussi pour l'évocation du monde du tango, de sa généalogie et de son histoire. Pour l'évocation aussi de Buenos Aires.  Un tissage de fils croisés.

Mais voilà qu'ayant fini de lire ce roman, l'envie m'est venue de le reprendre en suivant comme fil rouge les moments de la vie de l'orchestre, qui est l'un des héros du récit. Chemin faisant, je me suis attaché de plus en plus à son histoire et à celle de ses membres. Un monde de passions ! A la vie, à la mort ! Un fil rouge qui fait comprendre ce qu'est vraiment le tango. Plus que de la musique, un art de vivre.

Et voilà qu'en reconstituant ce parcours, j'ai éprouvé tout aussitôt comme un manque, un manque essentiel : l'absence de musique. Mais qu'à cela ne tienne... Une petite exploration de mes disques de tango m'a suffi pour en tirer une première sélection non exhaustive, mais déjà satisfaisante à mon goût.  Déjà en effet quelques écoutes m'ont donné envie d'approfondir cette piste. Tout en me rappelant l'existence de quelques titres que j'avais oubliés.

C'est ainsi que, forcément, mon enquête devait croiser la route du Cuarteto Cédron... Avec un 33 tours exceptionnel ! Et trois disques qui font voyager dans des quartiers évoqués par le roman.


Mais aussi celle du Sexteto Major... Mais, pas seulement. Je pense à cet album intitulé :"Quinteto Real / Nuestros 30 Mejores Tangos" ou encore à cet étrange "Virgin and Whore / Bach  Piazzolla / Arne Glorvigen, bandonéon"...


Et comment oublier Gardel ?


Enfin, pour terminer provisoirement ma quête de tangos, trois albums de cette collection magnifique : Winter & Winter. Un choix de tangos impeccable ; avec des explications et des illustrations du meilleur niveau. Pièces pour une anthologie. Des objets raffinés, de vrais objets culturels...


dimanche 6 mai 2018

dimanche 6 mai - "les dieux du tango"

C'était il y a quelques jours. A l'occasion d'un échange amical à propos du tango, un courriel attire mon attention sur un livre, un roman, intitulé précisément "Les dieux du tango". Forcément, je le commande illico à Amazon et forcément je le reçois dans les plus brefs délais.

Eh ! bien, ce roman, je viens à l'instant d'en terminer la lecture. L'auteur en est Carolina de Roberts. Il est traduit de l'anglais des Etats Unis par Eva Monteilhet. Il est édité au Cherche-Midi. Il compte environ 540 pages. Et, pour le dire en quelques mots, je l'ai lu avec beaucoup d'intérêt et beaucoup de plaisir.

Intérêt pour le récit en tant que tel : biographie d'un personnage pour le moins singulier et attachant, immigré d'Italie, violoniste de talent, dont la carrière jusqu'à un sexteto renommé s'est déroulée à Buenos Aires dans l'univers musical du tango, et d'autre part, au fil du récit une véritable généalogie de cette musique, de son histoire pleine de passions et d'excès, de ce mode de vie. En tout cas, un personnage multiple dont on ne peut se séparer page après page. Et un monde évoqué et restitué avec finesse dans toute sa singularité.

Mais aussi, plaisir du texte, de son style et de sa construction, complexe et cependant clairement lisible. Un texte nourri par une connaissance intime du monde du tango si l'on en juge par l'évocation qu'en trace l'auteur. Une traduction réussie.

mardi 1 mai 2018

mardi 1er mai - ... y a pas que l'accordéon... y a aussi la trompette d'airelle besson...

Je me souviens. J'avais fait un article intitulé :"mercredi 11 avril - il était une fois le quarteto gardel". En quelques mots, j'y disais notre plaisir d'avoir assisté au concert de ce même quarteto, le 11 avril, à la salle Nougaro. Concert de sortie de l'album du même nom. Un plaisir de chaque instant. Avec Lionel Suarez comme leader, tranquille et en même temps capable d'improvisations fulgurantes. Avec Minino Garay, à la batterie et aux percussions. Efficace et incontrôlable. Avec Vincent Segal au violoncelle. Précision et humour discret. Avec Airelle Besson à la trompette : précision, clarté, économie de moyens. Trois notes pour esquisser un monde.

A l'issue du concert, on avait fait signer l'album par les membres du quartet. On avait fait signer aussi, spécialement par Airelle,  les disques "Prélude / Airelle Besson / Nelson Veras", la Girafe, 2014 et "Radio One / Airelle Besson", 2016. Depuis, j'avais classé ce dernier album parmi les cds à écouter en priorité, mais je l'avais oublié. Je profite donc de ce 1er mai pour réparer cet oubli. Cette faute ! Je me rends compte en même temps, en retrouvant un autre exemplaire, signé, que nous avions découvert les titres de cet album à Oloron, le 26 juin 2016. Au cours du festival des Rives et des Notes. Un beau festival !

" Radio One" est créé par le quartet suivant :

- Airelle Besson, trompette
- Isabel Sörling, voix
- Benjamin Moussay, piano, Fender Rhodes, bass synth,
- Fabrice Moreau, batterie

9 titres. Durée : 52:55

Eh bien, je vous le dis c'est un disque très attachant. Une formation homogène. Un son étrange comme venu d'ailleurs. Parfois, Airelle, trace la voie ; parfois, c'est tel ou tel membre du quartet qui tisse la trame où elle s'inscrit.  Un disque comme je les aime ; tout en nuances et demi-teintes. De l'aquarelle ! De belles mélodies !

Juste un clic pour se faire une idée du style d'Airelle :

https://www.youtube.com/watch?v=Mj8GSEyZxiM