mardi 31 juillet 2018

mardi 31 juillet - à propos de deux albums passionnants...

Depuis plusieurs jours, dès que j'en ai le loisir - ce qui est rare en ces temps de farniente et de canicule - j'écoute exclusivement, alternativement et en boucle deux albums pour lesquels je me suis pris de passion. J'ai déjà en son temps dit mon intérêt pour ces deux œuvres, mais, en l'occurrence celui-ci a passé plusieurs degrés, ce pourquoi je parle ici de passion. Ces deux albums sont constitués l'un et l'autre de deux cds. Il s'agit de :

- "Jazz / No Jazz" de Marc Berthoumieux 

- et de "Francesita" de Louise Jallu.

Ces deux opus sont de véritables créations, originales, marquées du sceau de fortes personnalités. Ce sont des œuvres de profonde culture. On y perçoit de toute évidence la passion de Marc Berthoumieux et de Louise Jallu. Passion qui se transmet immédiatement à notre écoute. Avec, par exemple, la richesse du casting de l'un et de l'autre. Casting qui dit tout de suite à quel point ces deux artistes sont reconnus par leurs pairs. Complicité manifeste. Avec toutes les compositions originales en ce qui concerne "Jazz / No Jazz". Compositions qui se répondent de telle sorte qu'on est irrésistiblement attiré dans un jeu de correspondances et de comparaisons entre les différents titres, soit comparaisons à l'intérieur de chaque classe, "jazz" ou "no jazz", soit de classe à classe. Sans qu'on sache jamais si les deux versions ont été créées ensemble ou l'une à partir de l'autre et par différence. Un jeu de miroirs ou, si l'on veut, de tissage. Ce qui explique mon écoute sans cesse sinon recommencée, en tout cas approfondie.

Mais aussi, en ce qui concerne "Francesita", un hommage magnifique à Enrique Delfino, que j'ai ici découvert ; hommage qui dit assez la culture du tango de Louise Jallu.  Et avec, entre autres, cette perle :"Recuerdos de Bohemia" en version solo et en version "Louise Jallu Quartet".  Un album comme une manière de donner une vie nouvelle au tango tel qu'en lui-même Gennevilliers le change. Où l'on comprend que tradition et innovation ne sont en rien incompatibles.

jeudi 26 juillet 2018

vendredi 27 juillet - grace jones / libertango

En parcourant un peu au hasard les chaines d'information télévisée en continu, je viens de tomber sur un document a priori improbable : la rencontre de Grace Jones avec le célèbre "Libertango" d'Astor Piazzolla. Quelques minutes surprenantes, qui valent vraiment le détour... Juste un clic !


https://www.youtube.com/watch?v=nIN3IE3DHqc

jeudi 26 juillet - sélection de farniente...

Suivant la tradition, la tribu s'est installée à Hossegor. C'est un rituel plus qu'impératif. On ne saurait y déroger. C'est le temps du farniente, le mal nommé. Mal nommé car en réalité il y a toujours quelque chose à faire qui interdit de s'y adonner. L'océan et ses vagues, les courses en forêts, la préparation de trails et autres triathlons, les visites  de magasins d'usine, les restaurants de plage et les glaciers, les pizzas, le marché et ses tapas, etc... etc... Sans compter le temps du barbecue et de la plancha...Toutes activités que je n'apprécie guère mais qui mobilisent tout le temps utile de la dite tribu. Sans compter parfois, pour ne pas dire souvent, une tribu augmentée de quelques membres invités. Toutes activités donc que je ne pratique guère, obsédé que je suis par la recherche de moments de farniente, chaque fois repoussés vers un horizon incertain.  Comment ne rien faire peut-il ainsi remplir tout mon espace de temps a priori disponible ?

 Bref ! Mon obstination m'a permis cependant de sélectionner quatre albums que j'apprécie particulièrement pour diverses raisons que je me contenterai d'évoquer ici en quelques mots :

- "Paris by Song" d'Oboman et Ithursarry"pour la découverte de Paris en onze étapes. La rencontre de l'accordéon avec un hautbois. Subtilité, finesse, nostalgie. En tout cas, deux musiciens que je ne saurais oublier dans ma sélection.

-"Traversées" de Sébastien Bertrand. Accordéon diatonique solo. Pudeur et confidences à décrypter. Un disque tout en sensibilité. Fragile, en apparence.

" Samouraï". Dix titres. Cinq accordéonistes diatoniques. Suite d'un cd du même titre. Ici, on retrouve Riccardo Tesi, Markku Lepistö, David Munelly, Kepa Junkera, Simone Botasso. Spécificité du style propre à chacun de ses musiciens, unité complexe des dix titres.

-"Francesita" de Louise Jallu. deux cds : "Louise Jallu solo et invités", "Louise Jallu quartet". Un double disque qui dit assez la culture du tango de Louise Jallu. Avec, en particulier, plusieurs titres repris dans les deux versions solo et quartet. Un disque qui me fait penser - je ne saurais trop pourquoi - à ces deux albums de Marc Berthoumieux intitulés "Jazz / No Jazz". Albums que j'ajoute illico à ma liste de farniente... Albums que je vais de ce pas réécouter...Si farniente m'en laisse le loisir...

ps.- Il se trouve qu'à l'instant me parvient à mes oreilles le commentaire de l'étape du Tour. Il va falloir choisir  : "Jazz / No Jazz" ou l'arrivée à Pau. Choisir, dit-on, c'est renoncer !

jeudi 12 juillet 2018

jeudi 12 juillet - alerte agenda ! trois cds en attente...

Actuellement à Hossegor avec la tribu, je ne suis pas vraiment plongé dans le monde de l'accordéon. Plutôt dans celui de la météo et des marées. Je ne lui consacre en effet que trop peu de temps pour me tenir au courant de son actualité et encore moins, vu l'occupation de la villa, le Tour de France en diffusion continue et la Coupe de monde de football en Russie avec l'équipe de France qui vole vers la finale. Difficile d'échapper au ballon et au vélo et à l'air du temps ou de l'océan.

Malgré ces perturbations, je voudrais prendre note ici de trois cds en instance de sortie, dont j'attends le meilleur. Manière de ne pas les oublier le moment venu de leur sortie. Manière de préparer une belle écoute de rentrée.

1.- "L'amuseur" de Michel Macias. Sortie prévue en septembre. Un album solo, ce que fait fort bien Michel Macias ;  mais aussi un album qui évoque D. Brubeck, W. Montgomery, Rameau, Bach, etc...

2.- "Sfumato live in Marciac". Un disque ACT signé Emile Parisien. Avec comme invités J. Kühn, W. Marsalis, V. Peirani, M. Portal.

3.- "Living Being II" du Vincent Peirani Quintet avec T. Paeleman, J. Herné, Y. Serra, E. Parisien. Un autre disque ACT. Qualité assurée !

jeudi 5 juillet 2018

jeudi 5 juillet - à propos de "re focus"...

J'ai dit hier mon admiration pour le dernier opus de Sylvain Rifflet :"Re focus" et, subsidiairement, mon intérêt pour un article lumineux de Citizen Jazz consacré à ce saxophoniste et à cet opus. On pourrait s'en tenir là. Mais j'aimerais ajouter deux ou trois points de détail.

D'abord, à partir de cette analyse, on peut lire plusieurs autres articles de cette même revue. Un ensemble, je le répète, absolument lumineux, en tout cas très éclairant quant au parcours artistique de Sylvain Rifflet.

D'autre part, à l'écoute répétée de "Re focus", on sent avec évidence que cet artiste est animé par une véritable obsession créatrice qui donne à son œuvre cohérence, tâtonnements expérimentaux et unité dynamique. Une musique... chaque fois la même, chaque fois une autre, comme un rêve étrange et pénétrant.

Enfin, je ne saurais résister à l'envie de qualifier la musique de Sylvain Rifflet de musique qui va soie (sic) tant elle est fluide, douce et solide.  La rencontre du saxophone et d'un orchestre de cordes, découvrez la, c'est évident, elle va de soi(e).

mercredi 4 juillet 2018

mercredi 4 juillet- connaissez-vous "re focus" de sylvain rifflet ?

Rituel ! Les courses à l'hypermarché ! On vient de vider le caddy dans le coffre de la voiture. On hésite : retour direct à la maison ou détour par le Parvis, précisément par les rayons de disques ? On hésite peu. Françoise, en effet, a repéré un article de Citizen Jazz sur un opus de Sylvain Rifflet intitulé "Re Focus". Elle a l'intuition que c'est un album forcément intéressant.  

https://www.citizenjazz.com/Sylvain-Rifflet-3474893.html

L'article est un exemple même d'intelligence critique. On y découvre le projet de Sylvain Rifflet, son lien avec une œuvre fondatrice de Stan Getz, son travail à l'intersection  de la musique classique et du jazz. La rencontre entre son saxophone ténor et l'"Appassionato Orchestra", un orchestre d'une quinzaine de cordes : violons, altos, violoncelle, contrebasse, marimba, batterie, etc... Une rencontre étrange ; une réussite esthétique. Un projet audacieux !

Un album édité sous label Verve. Evidemment ! On pense à Stan Getz... On a envie d'écouter à nouveau son "Focus" de 1951...

En tout cas, il vaut la peine d'aller voir et entendre ce qu'il en est de cette œuvre si singulière :

- Sylvain Rifflet, "Refocus" au festival Europa Jazz 2018 avec le quatuor Appassionato, durée 50:31.

https://www.youtube.com/watch?v=MOPquzOw9vM

dimanche 1 juillet 2018

lundi 2 juillet - alerte agenda :"sfumato live in marciac"

Françoise, toujours en veille ou à l'affut de concerts, de sorties de cds ou de dvds, de documents YouTube et autres documents rares... Françoise donc m'a transmis cette information d'importance, à savoir que l'album suivant (cd + dvd) est référencé d'ores et déjà sur Amazon (18,47 euros):

"Emile Parisien Quintet
Sfumato Live in Marciac
with Joachim Kühn
Guests :
Wynton Marsalis
Vincent Peirani
Michel Portal

Label : ACT

Temporairement en rupture de stock. Sans doute en attente de sortie commerciale.

Quant à nous, on attend la sortie de ces deux disques avec grande impatience tant notre souvenir en est vif et enchanté. Mais pour en savoir plus, ci-dessous un article remarquable comme description et analyse de cette œuvre.

https://www.citizenjazz.com/Emile-Parisien-Quintet-3475878.html

dimanche 1er juillet - le tri-porteur maugein

.. reçu en date du 28.06. la newsletter de la manufacture des accordéons Maugein. Une newletter spéciale Nuits de nacre 2018. Il y est question du tri-porteur Maugein frères, qui est de retour à Tulle. Manifestement, il s'agit d'un engin mythique. Je cite :"Ce 26 juin 2018, le tri-porteur Maugein était de retour au bercail (musée des Armes de Tulle, en attendant son futur écrin qui sera le musée des accordéons et des savoirs faire de Tulle). Venez le découvrir samedi à 11 heures, 1 rue du 9 juin 1944. il est superbe".

Pour en savoir plus, ci-dessous le site qui m'a paru le plus complet et intéressant.

https://www.retromobilclubtulle.com/evenements/coup-de-jeune-pour-le-triporteur-lambretta-maugein

Mais, pour l'heure, ce que je retiens c'est cette information à savoir que le dit tri-porteur est en attente de son futur écrin, etc... etc... Information qui me rappelle l'anecdote suivante. C'était en début janvier 2006. Nous avions fait ce projet bizarre eu égard à la saison et à la neige d'aller visiter le pôle d'accordéons de Tulle. Après quelques tâtonnements, nous nous étions adressés à quatre jeunes gens dans un bureau, en sous-sol, soi disant destiné à l'accueil des visiteurs. D'abord, notre présence... à Tulle... début janvier... leur avait paru incongrue. Pour le moins... Mais la recherche du pôle les avait franchement fait rire. L'un d'eux m'avait même gentiment donné ce conseil : "Pour le pôle, revenez dans quinze ans".

Voyons. Calculons ! Quinze ans ? Rendez-vous en 2021 ! Patience donc.

D'ici là, peut-être reviendrons-nous aux Nuits de nacre pour visiter enfin les trésors du pôle. Et pour à nouveau retrouver les concerts des Nuits de nacre que nous n'avons pas rejointes cette année pour des raisons personnelles : empêchements familiaux, d'une part, et d'autre part choix esthétiques en dépit de la présence à ce festival de copains que nous apprécions au plus haut point. Peut-être !