jeudi 22 octobre 2020

Richard Galliano (Valses)

 De ce disque que je découvre depuis peu avec gourmandise, je retiens qu'il est indispensable, impossible à  sortir de son lecteur. Ce disque, c'est un testament, mais aussi un kaléidoscope du génie de Richard Galliano. On pourrait croire que la gageure est trop risquée. Ce serait justement ne pas reconnaitre comment son oeuvre trouve sa synthèse originale dans cet objet si fragile d'apparence et si puissant en fait. Une oeuvre qui est l'éclectisme même, que seul Galliano et deux ou trois autres pouvaient se permettre de tenter. 

Pour saisir le génie de Richard Galliano, il faudrait citer tous les titres de (Valses) et la liste des auteurs rassemblés ici. Qu'on en juge : Barbara, Sauguet, Astier, Chostakovich, Chopin, Lucien Galliano, Satie, Louis Ferrari, Chico Buarque, et encore Richard lui-même. Le fil rouge qui soutient ces titres, c'est la maîtrise tranquille de Richard qui dans maints registres nous émeut à chaque fois. 

Ce qui m'émeut le plus, c'est la façon dont il passe d'u morceau à l'autre comme on construit un puzzle. Mais ce n'est pas tout en ce qui concerne mon admiration sans limites. En tête du livret, on peut lire :"Album dédié à la mémoire de mes parents, Lisette et  Lucien Galliano". Et en fin, ce renseignement où l'on trouve la liste des accordéons "joués" par Richard, soit six instruments : Victoria, Giulietti, Scandalli, Bayan, Bontempi Ubaldo, Melowtone (harmonica à boutons).  Tout est dit quant à la maîtrise technique.

Il est temps d'aller vérifier mon admiration pour l'accordéoniste génial !  Et à cette occasion de retrouver le goût de la valse, telle qu'en ses formes multiple. Entre "Ma plus belle histoire d'amour" et Chopin "Valse n°9 Op. Posthume" en passant, chemin faisant, par Sauguet et Eric Satie !

Ne pas oublier la photo de couverture : un couple danse heureux. En noir et blanc façon Doisneau. 


mercredi 21 octobre 2020

l'autre bistrot des accordéons / le retour ? ? ?

 Après une infinie traversée du désert, l'autre bistrot saura - t -il renaître de ce parcours et renouer en dépit du virus malveillant avec ceux qui affectionnent au plus haut point cet instrument, sous toutes ses formes mais aussi ses frères comme le bandonéon ou l'accordina ou autres de la même famille ?


Pour l'heure, entre cadeaux amicaux ou commerciaux, achats de nouveautés au Parvis et redécouvertes, nous voilà à la tête de sept "belles choses". D'abord la liste de ces trésors ; on dira les émotions plus tard, avec un peu de recul, mais pas trop...


- "L'envol", Frédéric Viale Quintet

- "Mother of Pearl", Eric Séva

- deux concertos, pour accordéon et pour saxophone, de Penderecki

- "Valses" de Richard Galliano

- "Duos" de Victor Villena au bandonéon

- Marc Berthoumieux : nouvelle version live du disque "Les couleurs d'ici".

- ... sans oublier - pur chef d'oeuvre - "Summit", sublime dialogue entre Astor Piazzola et Gerry Mulligan... bandonéon et saxophone !

Promesses de belles écoutes, disons de "belles choses" à la façon de F. Viale...   


Sans oublier une lente divagation bien contrôlée par Françoise entre les cds récents de Vincent Peirani et Emile Parisien... jusqu'à l'obsession. Je pense au magnifique "Abrazo"...