vendredi 18 mai - festival de trentels 5/5 : a filetta fresu di bonaventura
Ce qui me frappe d'emblée alors même qu'ils prennent place et s'installent, c'est la tenue des six membres du groupe. Une rigueur impressionnante, qui se manifeste certes par leur musique même, mais aussi par leur engagement politique. Leur répertoire actuel s'inspire en effet explicitement du comportement et de l'œuvre d'Aimé Césaire et de Jean Nicoli. Deux poètes, deux insulaires. Cet ancrage revendiqué donne sa tonalité et sa profondeur à l'ensemble du concert.
Mais le groupe n'est pas seul. Avec lui, deux virtuoses avec leurs instruments respectifs : Paolo Fresu, trompette, Daniele di Bonaventure, bandonéon. Deux interprètes admirables. Certes, leur registre n'est pas exactement celui d' A Filetta, mais leur complémentarité est manifeste.
En évoquant ce concert, je me dis qu'en l'occurrence au-delà des exigences esthétiques, il y a une exigence éthique fondamentale, qui donne sens au plaisir de l'écoute. Exigence à laquelle Charlotte et Camille sont particulièrement sensibles. Voilà pourquoi nous avons une telle affection pour ce festival : "Accordéons-nous à Trentels" !
Mais le groupe n'est pas seul. Avec lui, deux virtuoses avec leurs instruments respectifs : Paolo Fresu, trompette, Daniele di Bonaventure, bandonéon. Deux interprètes admirables. Certes, leur registre n'est pas exactement celui d' A Filetta, mais leur complémentarité est manifeste.
En évoquant ce concert, je me dis qu'en l'occurrence au-delà des exigences esthétiques, il y a une exigence éthique fondamentale, qui donne sens au plaisir de l'écoute. Exigence à laquelle Charlotte et Camille sont particulièrement sensibles. Voilà pourquoi nous avons une telle affection pour ce festival : "Accordéons-nous à Trentels" !
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