... reçu, il y a quelques jours, l'annonce de la sortie d'un nouvel opus de Jacques Pellarin (and Family) : "
Accordion Rushes, vol. 2". Un album téléchargeable qui s'inscrit dans un projet de longue date. Un vrai projet, original, déterminé et obstiné. Cet opus est en effet le troisième d'une série consacrée à ce que Jacques Pellarin appelle son "cinéma imaginaire". Mais, avant de revenir en détail sur cet "Accordion Rushes, vol. 2", le mieux me parait être de le citer.
Avec la sortie digitale de ce second volet "Accordion rushes vol°2", je referme un cycle de trois albums, consacrés à mon "cinéma imaginaire", avec un accordéon très mélodique, nostalgique, à la fois leader et orchestre grâce au travail de studio !
Un florilège de miniatures musicales où l'on trouve également la guitare et le talent de Maryon Pellarin http://maryonpellarin.com/
mon harmonica, un piano-jouet en bois, un carillon, des sifflements, des claps et quelques petites percussions ... bref que de la grosse production !
Un son qui se réclame d'une certaine tradition Accordéon "french cinéma". Inspiré par d'illustres compositeurs comme Nino Rota, Ennio Morricone, Francis Lai, François de Roubaix, Michel Legrand, Georges Delerue, Jean Wiener. Une inspiration également nourrie par les ambiances de films de Federico Fellini ,Jean-Pierre Melville, Claude Sautet, La nouvelle vague, Jean-Pierre Jeunet ...
Mon "cinemaginaire" en quelque sorte ...
Découvrez les musiques de ce nouvel album sur Soundcloud :
https://soundcloud.com/jacques-pellarin/sets/accordion-rushes-vol-2
"L'Ephemere" HD on youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=J62OHZTJXfo
"Vintage valse" HD on youtube : https://www.youtube.com/watch?v=WTWi_KMW6Dw
disponible sur CD Baby, Amazon, Itunes !
http://www.cdbaby.com/cd/jacquespellarin6
https://itunes.apple.com/mz/album/accordion-rushes-vol.-2/id962074200
http://www.amazon.fr/Accordion-Rushes-Vol-Jacques-Pellarin/dp/B00SVA8922
Album
" Accordion rushes "vol°2 ( 2015 ) / Album "
Accordion rushes " ( 2014 ) / Album "
My french cinema" (2013 )
Album cover Lucas Pellarin http://pellarinlucas.wix.com/bricavrac
Jacques Pellarin productions :
www.jacquespellarin.fr
Comme j'apprécie particulièrement la musique de Jacqus Pellarin et comme j'ai un compte sur Amazon, forcément je n'ai pas attendu longtemps pour télécharger ce nouvel album. Et c'est un vrai bonheur de l'écouter... De titre en titre, c'est comme si l'on voyait défiler devant nos yeux des scènes du cinéma réaliste français ou italien : du noir, du blanc et toute la palette des gris. Sur fond de pavés mouillés et luisants. en tout cas, un style et un son immédiatement identifiables. Chaque morceau est comme une ambiance, une atmosphère, un état d'âme.
D''entrée, le titre 1, "
Cinemaginaire" donne le ton : un soupçon d'acidité sur fond de Nino Rota, Fellini, "La Strada". La nostalgie est un bel état d'âme.
Le titre 2, "
Vents de mer", c'est un long, long, long travelling : une plage du Nord, hors saison. Fragile, mais obstiné.
Le 3, "Main Line", c'est pour moi d'abord l'évocation de l'orgue de Barbarie. Le 4, "
Panam Dreams", un équilibre fragile et émouvant. Tout ça ne tient qu'à un fil.
Le 5, "
Vintage Valse", ce pourrait être mon coup de cœur : on pense évidemment à Murena, à Viseur, à Privat. Un coup de cœur partagé avec le titre 6, "
L'éphémère", qui pourrait être le fil rouge ou le titre emblématique de l'œuvre de Jacques Pellarin. Sa signature.
Le titre 7, "
Rue des orgues", est pour moi une déambulation triste. Parfois je pense à ce qu'aurait pu être un film de Tati dans le registre humour noir ou en tout cas gris foncé. En 8, "
Roumanesque" : grinçant, à la limite des dissonances. Quelque chose de mélancolique ; en tout cas le morceau le plus mélancolique. En 9, "
Les échos de la vigne" : comme le volet d'un diptyque avec "
Vintage Valse".
Pour moi, les titres 10, 11, et 13, respectivement "
Without Borders", "
Krysalid" et "
Hautebise" évoquent un sentiment qui s'apparente au spleen de Baudelaire. Du coup, forcément, ce sont des images de ciels nuageux qui me viennent à l'esprit. comme l'écrivait le poète : "les nuages, les merveilleux nuages"...
Le titre 12, "
Soufflets mécaniques", c'est l'illustration même d'une tendresse sans illusions. Peut-être du désenchantement... Quant au dernier titre, le 14, "
Back to Japan", je le trouve sombre, avec des accents classiques d'accordéon de concert. En tout cas, c'est le plus grave.
Inutile de le préciser, c'est un album des plus attachants. D'autant plus qu'il s'inscrit dans un projet et dans un ensemble qui lui confère cohérence et authenticité.