mercredi 25 février 2015

jeudi 26 février - quelques précisions sur libertrio

Françoise vient de me signaler une émission de radio consacrée à Libertrio, un quatuor de la région d'Arras, à l'occasion de la sortie de son deuxième opus : "Face cachée". Je me rappelle en avoir fait alors une présentation ; avec cette émission, ce sont le guitariste, Bernard Sergeant, et le bassiste, Philippe Decomble, qui présentent le parcours musical de cette formation, qui est un quartet comme son nom ne l'indique pas.

http://www.radiopfm.com/reportages-chroniques/article/libertrio

mercredi 25 février - daniel mille tête d'affiche d'"accordéon et accordéonistes" : ce qu'en dit françoise...

J'ai signalé dans un article du mercredi 11 de ce mois la présence de Daniel Mille comme Tête d'affiche du dernier numéro de la revue "Accordéon et accordéonistes". J'avais dit, en passant, à quel point je trouvais excellent l'article qui lui était consacré par Philippe Krümm. Et voilà qu'à son tour Françoise analyse cet entretien... Une analyse et plus encore qui vaut le détour. Une analyse qui contribue à expliquer notre intérêt et notre admiration pour cet accordéoniste.  

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2015/02/daniel-mille-tete-daffiche-daccordeon.html

lundi 23 février 2015

mardi 24 février - un peu plus à propos du taraf de haïdouks

L'édition musicale sous forme de cds tend à diminuer d'année en année au profit d'une distribution par téléchargement ou par un flux sonore continu sur des ordinateurs ou tout autre appareil nomade. Mais je note aussi que la facture des cds publiés est de plus en plus élaborée. Je me rappelle en avoir fait la remarque à plusieurs reprises et j'en trouve encore un exemple avec le dernier opus du Taraf des Haïdouks sorti cette année 2015 sous label Crammed Discs. Un disque dont j'ai déjà dit quelques mots dans un article en date du dimanche 22 février.

Une pochette très élaborée, un bel objet visuel et matériel avant même d'être une réussite musicale. On a plaisir à le contempler et à le tenir entre ses mains. Quant à la qualité informative, elle est aussi d'un très bon niveau avec un fascicule qui présente très clairement et l'histoire du Taraf, qui fête ses vingt-cinq ans, et les différents morceaux, ainsi que la liste des membres permanents - flûte, violon, violon, violon et voix, accordéon, accordéon et voix, clarinette, violon et voix, cymbalum - et des invités - voix, voix, voix, accordéon, contrebasse -.  



Depuis ses débuts, le Taraf des Haïdouks a beaucoup évolué tout en gardant son identité d'origine, dont la préhistoire remonte aux années 1970. On y retrouve la tradition présente dans les premiers disques du début de la décennie 90, mais aussi une belle dose d'humour, une vision plutôt déjantée de la vie.  


 
Pour ma part, j'aime beaucoup les instrumentaux, comme par exemple le titre 6 "Manele Pomak" ou le 14 "L'élégie de Marius", mais aussi plusieurs titres chantés comme le 1 "Balalau de Bucarest", le 5
"Chanson d'amour de Clejani" ou le 13 "J'ai une jupe parachute".
 
Notons enfin que le titre complet de l'album est "Taraf de Haïdouk... of Lovers, Gamblers and Parachute Skirts" ! Amants, joueurs et jupes parachutes (sic), et en  dernière précision, que tout ce beau monde vit toujours à Clejani, au sud de la Roumanie. Parcourir le monde en tous sens, oui... Mais à condition de garder port d'attache et racines à Clejani !
 
 

dimanche 22 février 2015

lundi 23 février - y a pas que l'accordéon... y a aussi le tuba de thomas leleu...

J'ai dit, dans un article daté d'hier, comment nous avons eu connaissance du tout récent opus de Thomas Leleu, Françoise ayant repéré l'information sur Facebook, et comment nous l'avons trouvé au Parvis, dans le rayon des disques classiques, alors que nous pensions devoir le commander. Il est vrai que l'album en question est l'objet d'une double reconnaissance aux Victoires de la Musique Classique : pour Thomas Leleu comme "Révélation soliste instrumental de l'année" en 2012, pour Richard Galliano comme "Compositeur de Musique classique" en 2014.

Cet opus a pour titre : "In the Mood for Tuba". Publié en 2014 sous label Fondamenta. En fait, sorti en 2015. Un label étonnant qui propose pour chaque album acoustique, et pour le même prix, deux disques, l'un destiné à une écoute hi-fi, l'autre pour les baladeurs, ordinateurs ou en voiture.  Bluffant, non ?

Cet album donc est composé de dix-sept titres où Thomas Leleu trouve l'occasion de se manifester en solo ou avec le célèbre orchestre symphonique vénézuélien de Lara ou encore avec son sextet (tuba, violon, violon, alto, violoncelle, contrebasse). Pour l'instant, j'enchaîne les écoutes et toutes m'enchantent. Mais puisque l'accordéon y est d'une certaine façon évoqué, je me suis attaché d'abord tout particulièrement aux titres où l'on peut en retrouver la présence. J'en dénombre cinq :

- titre 9. "Tango pour Claude", 4:13
- titres 10-13. "Fables of Tuba", composition originale de R. Galliano,  d'environ douze minutes. Une pièce en quatre parties :
I. "Miroir", 2:19
II. "L'étrange promeneur", 1:43
III. "La partition déchirée", 2:09
IV. "La toupie", 6:15

J'ai admiré sans réserves et la virtuosité et l'intelligence du jeu de Thomas Leleu. J'ai admiré la clarté des compositions de Richard Galliano. Mais, c'est pas fini... Déjà "Tristorosa" de Villa-Lobos est d'évidence un morceau que je ne me lasserai pas d'écouter encore et encore, non plus que "Czardas" de Monti ou "Intermezzo" de Mascagni. Sans oublier les autres titres que je n'ai pas fini de découvrir.

    

dimanche 22 février - chantier : thomas leleu in the mood for tuba

Chantier... IL y a quelques jours, Françoise a repéré sur Facebook l'annonce par Thomas Leleu de la sortie de son opus "In the Mood for Tuba". Thomas Leleu, on le connaissait comme lauréat du prix "Révélation soliste instrumental de l'année" dans le cadre des Victoires de la musique classique en 2012. Dans ce même cadre, je me rappelle que Pascal Contet avait été "nominé".  Cette prestation de Thomas Leleu était une raison suffisante pour avoir envie d'écouter un album de lui.

Mais ce n'est pas tout...  Si l'on regarde la composition de cet album, en dehors de sa prestation comme tuba solo, on voit que Thomas Leleu joue aussi avec l'Orquesta Sinfonica de Lara ; on voit qu'il joue aussi en sextet (Thomas Leleu Sextet),  un sextet où figure Alexis Cardenas - Ah! le souvenir du Tangaria Quartet ! -  ; on voit qu'il joue le "Tango pour Claude", mais aussi quatre pièces originales de Richard Galliano :"Fables of Tuba", les titres 10, 11, 12 et 13.  Notons que c'est avec ces compositions que Richard Galliano a obtenu la Victoire du compositeur de l'année. Et d'autre part, notons encore que cet enregistrement est une première mondiale.

Bref ! On est allé voir, du côté du Parvis s'il était possible de commander cet album. Mais - surprise heureuse ! - le vendeur, qui commence à bien nous connaitre, nous dit :"Ce n'est pas la peine de le commander ; je viens de le mettre en rayon... le voilà !".




Sur cette photo, on peut observer la présence de deux "galettes". Explication : " Le Fidelity Cd est la version de référence destinée aux systèmes audio haute-fidélité. Le Mobility Cd est une version zadaptée aux écoutes sur baladeur, ordinateur et en voiture". Cette précision suffit à montrer la qualité de l'enregistrement. Pour ma part, je n'avais jamais rencontré un tel souci de qualité.



Chantier... Pourquoi titrer cet article :"Chantier" ? Tout simplement parce que j'ai quelques autres cds à écouter, que je me donne le temps d'une écoute attentive, mais qu'en attendant je voulais prendre date et surtout faire circuler la bonne nouvelle.  

dimanche 22 février - chantier : taraf de haidouks

Chantier... Il y a quelques jours, en parcourant le rayon des cds de musique du monde au Parvis, une pochette a attiré mon regards. Un feu d'artifice de couleurs et un nom qui sent bon la fanfare d'Europe de l'Est : "Taraf de Haïdouks", bande de brigands... Une fanfare que j'affectionne particulièrement. Un coup d'œil au verso du disque. Il s'agit d'un album souvenir pour le vingt-cinquième anniversaire de la création de cette formation qui manifeste de disque en disque une vraie identité bien qu'elle soit à géométrie variable.  Le commentaire indique que le taraf qui a créé ce tout nouvel album renoue avec les ballades roumaines, les vieilles chansons d'amour tziganes, les musiques de danses traditionnelles et des instrumentaux turcs. La tradition revisitée après maints périples à parcourir le monde. Retour de quelques créateurs du Taraf de Haïdouks et arrivée de quelques uns de leurs enfants. Sans oublier trois accordéons formidables avec ce son spécifique de cette fanfare, un son de type Weltmeister ou Hohner à touches piano...



Du point de vue visuel, cet opus est un bel objet qu'on a plaisir à tenir entre ses mains. A l'intérieur, un livret informatif très bien fait avec photos et commentaires tout à fait pertinents.



Pourquoi avoir titré cet article :"chantier" ? Tout simplement parce que j'ai d'autres albums en cours d'écoute et pour l'heure je me contente de prendre acte de la sortie de celui-ci en attendant de lui donner toute l'attention qu'il mérite.

samedi 21 février 2015

samedi 21 février - alerte agenda ! stage de musique pluridisciplinaire opus74 !

... reçu il y a peu de temps l'annonce de deux stages organisés à Flaine en Haute-Savoie (74)
et encadrés par Félicien Brut et Sylvie Jamet. Le descriptif suffit à donner envie d'y participer. C'est pourquoi je me fais un plaisir de répercuter la bonne nouvelle.


Bonjour à tous,
Cet été, deux stages d'accordéon sont organisés à Flaine en Haute-Savoie(74),
dans le cadre du Stage de musique pluridisciplinaire OPUS74 :

- du lundi 20 au jeudi 23 juillet 2015 midi :
stage d'accordéon encadré
par Félicien Brut et Sylvie Jamet

- du samedi 25 juillet midi au vendredi 31 juillet 2015 soir :
stage d'accordéon encadré collectivement
par Félicien Brut, Sylvie Jamet, Camille Privat, Jean-Marc Marroni et Claude Thomain.

Cette deuxième semaine de stage d’accordéon est animé collectivement par cinq professeurs aux pédagogies complémentaires. Il permet ainsi de confronter différentes techniques pour progresser sur de nombreux points. Des concerts auront lieu pour que les étudiants puissent jouer en situation. Des studios de travail seront également à la disposition des musiciens pour qu’ils puissent mettre en pratique l’enseignement reçu.

Félicien Brut : triple vainqueur en 2007 des concours Internationaux de Klingenthal (Allemagne), Castelfidardo, et du Trophée Mondial (Russie). Professeur d'accordéon au conservatoire de Chateauroux. Titulaire d'un DE.

Sylvie Jamet : "l’Accordéonaute". Tous styles musicaux. http://sylviejamet.over-blog.com/

Jean-Marc Marroni : concertiste international. Lauréat de la Fondation Yehudi Menuhin et de la fondation Georges Cziffra. Professeur d'accordéon au conservatoire d'Aix-en-Provence. Titulaire d'un CA.

Camille Privat : elle a remporté le Trophée Mondial 2004 (Saint Jacques de Compostelle). Concertiste internationale. Professeur d'accordéon aux conservatoires de Vitré et de Dinard. Titulaire d'un DE.

Claude Thomain : accordéoniste, accompagnateur des chanteurs Mouloudji, Serge Reggiani et Juliette Gréco. Chef d'orchestre, il a dirigé l'Orchestre d'Accordéons de Paris de 1976 à 1986. Il est aujourd'hui Directeur de l'orchestre départemental d'accordéons de Savoie. Compositeur de pièces pour accordéon solo, et pour orchestre.


http://opus74-flaine.com/professeurs/#accordeon
http://opus74-flaine.com/
https://www.facebook.com/pages/Opus74-Flainecom/230448267093725



Le stage Opus 74 est ouvert à de nombreux instruments : stages d'accordéon, alto, basson, clarinette, clavecin, contrebasse, flûte, guitare, harpe, hautbois, piano, saxophone, trombone, violon, violoncelle, piano, chant, et propose aussi des stages de musique de chambre, de chant choral, d'analyse et commentaire d’écoute, de préparation CAPES et agrégation de musicologie, interprétation de la musique espagnole et des ateliers de jazz, piano contemporain, mélodie et lieder, quatuor à cordes, technique Alexander, ...

30 pianos, 60 studios de travail, un auditorium de 500 places, nombreux concerts.
Informations et inscriptions :
OPUS ARTIS Paris
 
 
Sylvie Jamet, l'Accordéonaute ;-)
 
Ma Page Facebook "L'Accordéonaute : Cours d'Accordéon"
Blog Généraliste de Musique et d'Accordéon - Accordion and Music Blog : http://sylviejamet.over-blog.com
AccordionSpace : http://www.myspace.com/blogaccordeonmusique
Stage d'Accordéon à Flaine cet été : http://opus74-flaine.com/sylvie-jamet/

vendredi 20 février 2015

vendredi 20 février - hirisinn musique de cirque

Je suis en train de découvrir "Hirisinn / Musique de cirque", le dernier opus de Philippe Ollivier au bandonéon et Yannick Jory aux saxophones. Et c'est un vrai bonheur. je retrouve en effet intact le même plaisir que j'ai déjà éprouvé à l'écoute de "Malenki Minki / musique en liberté dans la zone interdite", un solo de Philippe Ollivier, et d'"OstinatO", un duo entre celui-ci et Y. Jory. Duo auquel s'ajoute pour quelques titres H. Labarriere à la contrebasse.

Ce nouvel album s'inscrit dans la droite ligne des deux précédents. La continuité est patente et, si j'ose dire, saute aux oreilles. C'est comme s'il avançait titre après titre guidé par un même fil rouge. Je dois dire que la musique et les compositions de Ph. Ollivier et de Y. Jory m'ont immédiatement, dès la première écoute, et intéressé et touché. Si j'essaie de comprendre l'origine de ce sentiment, je trouve en effet à cet album des qualités que j'apprécie tout particulièrement : un intérêt intellectuel, par exemple pour le projet de solo en zone interdite de Tchernobyl ou pour la musique de cirque ; une émotion qui m'a saisi d'emblée et ne me lâche plus. Le disque précédent avait pour titre "OstinatO". On ne saurait mieux dire. J'ajoute que le bandonéon, et parfois l'accordéon, de Ph. Ollivier comme les saxophones de Y. Jory relèvent pour moi de ce registre que j'affectionne tant : la demi-teinte. Une émotion fragile mais obstinée, tout en nuances, comme la marche du funambule entre ciel et terre. Une musique qui avance, si j'ose dire, suivant un mouvement en spirale, qui combine progrès linéaire et retours en boucles. Bref ! "Hirisinn / Musique de cirque", c'est un bel ouvrage, un bel objet, un bel album. Un disque qui signe une inspiration authentique, manifeste si l'on considère l'unité des trois albums que j'ai cités.


]
post scriptum - en parcourant les commentaires de "Malenki Minki" et les titres d'"OstinatO" et d'"Hirisinn", je note ces quelques points qui me paraissent significatifs. Je cite :"Sur place [ zone interdite] en une longue séance d'improvisation qu'il enregistre comme on prend des notes, il [Ph. O.]laisse se dire l'émotion qui le saisit". Et ces titres d'"OstinatO" : "Hypnotic"; "Anneau", "Manège", "Lento" ou d'"Hirisinn" : "Circonvolutions centrifuges", "Circonvolutions centripètes", ou encore "Anneau"... Autant d'éléments qui me font penser à un mouvement en spirale.

lundi 16 février 2015

lundi 16 février - escualo : un piazzolla singulier

Il y a quelques jours déjà, en parcourant les rayons de cds du Parvis, j'avais repéré un disque qui m'avait intrigué à plusieurs titres. Son titre : "Astor Piazzolla / Escualo". Le label ? Harmonia Mundi usa, 2015. J'ignorais qu'il y eut un Harmonia Mundi basé aux USA. Dont acte. A l'intérieur, un livret très intéressant en anglais, français et allemand. Des textes fort intéressants pour présenter cet opus. Mais ce qui m'intrigue le plus, c'est, en bas à droite de la couverture, les noms des trois interprètes : Ann Hobson Pilot, harpe, Lucia Lin, violon, J.P. Jofre, bandonéon. Le rapprochement entre la harpe et "Escualo", voilà qui ne manque pas de me laisser perplexe. Autre bizarrerie, au dos de la couverture, la mention : total time 49:56 ; la même sur le cd : 57:24.

Si l'on entre dans le détail, on voit que J.P. Jofre n'intervient au bandonéon que sur quatre plages : 1, 9, 10 et 11. J'hésite, mais la curiosité l'emporte. J'achète. Et à cette heure, je ne le regrette pas. Cet album est en effet singulier. Une lecture et une interprétation de Piazzolla qui se démarquent des versions expressionnistes mais aussi intimistes de ses compositions.

En fait, l'album s'ouvre avec "Escualo" et les virtuosités du violon accompagné par le bandonéon et soutenu par la harpe, fluide et quasi soyeuse. Ensuite, en quatre volets, "Histoire du Tango". Ici, un arrangement pour harpe et violon. Puis, "Valsisimo", arrangement pour harpe et violon. Et, à la suite de cette valse plutôt langoureuse et dansante, "Tango - Etude n° 3" pour violon seul. On en vient ainsi au titre 8, "Chiquilin de Bachin", qui se présente ici comme un arrangement pour harpe seule. Une version tout en douceur et nuances, presque en demi-teinte, bien loin de la plupart des versions que l'on peut qualifier d'expressionnistes et plutôt violentes. Rien que ce morceau suffit à justifier l'écoute de cet album. Pour finir, trois pièces avec pour point commun la figure de l'ange : "Milonga del Angel", "La Muerte del Angel" et "Resureccion del Angel". Respectivement, 7:06, 3:15 et 7:29.

Un trio harpe, violon, bandonéon pour interpréter Piazzolla, je n'y aurais pas pensé. C'est pourquoi j'apprécie d'autant plus cette découverte. Encore une manière de vérifier le génie d'Astor Piazzolla dont les compositions sont ainsi capables d'être lues et relues suivant moult arrangements surprenants.

- post scriptum 1 : deux vidéos YouTube

- J.P. Jofre bandonéon solo.

https://www.youtube.com/watch?v=AK66L0x-Z14

- JP Jofre Hard Tango Chamber Band at Town Hall Seattle ; 11/22/13. Attention, durée d'un peu plus d'une heure et demie !   

https://www.youtube.com/watch?v=TuTk7c4Q-1U

- post scriptum 2 : ... évidemment, on peut toujours écouter la totalité de l'album sur Deezer

http://www.deezer.com/album/9290200








dimanche 15 février 2015

dimanche 15 février - alerte agenda ! quelques nouvelles infos à propos du festival bouteille en bretelles

J'ai déjà eu l'occasion d'annoncer dans un article du 2 février  - alerte agenda ! - les dates du festival "Bouteille en bretelles", les 20, 21 et 22 mars à Bourg Saint Andéol, en Ardèche. Et de signaler à cette occasion la qualité ergonomique, informative et esthétique du site.

Depuis, de nouvelles informations sont arrivées, qui valent le détour. Deux dépliants, toujours dans les mêmes couleurs "lie de vin", tout en accord avec le titre du festival. Pour les consulter et prendre la mesure du programme, un clic suffit sur chacun des deux volets...


 
Si vous en avez pris connaissance, comme moi, vous reconnaitrez que le dit programme fait rêver.

vendredi 13 février 2015

samedi 14 février - à propos de bando monk d'olivier manoury

Je me rappelle que, dans un article en date du 15 janvier, j'avais dit que n'ayant pu me procurer l'album d'Olivier Manoury : "Bando Monk" par les mega-plateformes de distribution, je m'étais résolu à le télécharger. Or, quelque temps plus tard, quasiment par hasard, j'ai trouvé un site qui distribue encore cet opus, de 2001, je crois. Je m'étais promis de le signaler, mais je vois que j'avais oublié de le faire.  Mon oubli étant réparé, c'est pour moi l'occasion de redire à quel point ce disque dédié à Thelonius Monk, sans doute le seul du genre au bandonéon, est un magnifique moment de jazz.

http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/2015/01/jeudi-15-janvier.html


http://www.juste-une-trace.com/fr/boutique/olivier-manoury-bando-monk.html


post scriptum - en plus, comme vous pouvez le vérifier, le prix de ce disque est plus que raisonnable. Un beau cadeau, pas cher !

jeudi 12 février 2015

vendredi 13 février - renato borghetti : gauchos

Renato Borghetti, nous avons eu la chance de l'écouter en direct live au festival de Trentels, il y a quelques années. C'était le 24 mai 2009. Un très beau souvenir. Depuis, je dois dire que je l'avais un peu oublié alors même que nous avions pu nous procurer deux de ses disques à cette occasion. Un personnage haut en couleurs. Une musique à la fois très brésilienne et très personnelle. Un style sui generis.

Ces deux disques, ce sont "Fandango !", de 2007, et "Andanças / Live in Brussels" de 2011.  Et voilà que tout récemment un courrier amical me porte en cadeau un autre album, dont j'ignorais l'existence, "Gauchos" de 2005. Cet album, justement, peut être écouté sur Deezer.

http://www.deezer.com/artist/1029586

Je sais bien que le terme est trop souvent galvaudé, mais en l'occurrence, ici, je crois que l'on peut à juste titre parler d'une musique festive. On pense au forro, même si ce que joue Renato Borghetti ne peut être assimilé à ce style si typique. On peut  facilement le retrouver sur le web. Pour ma part, j'ai retenu deux morceaux en duo : accordéon diatonique et guitare.

https://www.youtube.com/watch?v=XFgUIm9pgFU

https://www.youtube.com/watch?v=xfsaGLesNHE

On pourra y ajouter cet autre document ci-dessous où on le voit intervenir auprès d'un accordéoniste chromatique. Etonnant ! Déjà... son look !

https://www.youtube.com/watch?v=jpSWYYreRpE

jeudi 12 février - oak tree well

On connait le rituel de l'hypermarché : préparer une liste d'achats, prendre un caddy, le remplir en cochant les achats sur la liste, passer à la caisse, le vider dans la malle arrière de la voiture, le remettre dans une file de caddies en attente, quitter le parking et revenir à la maison, vider les sacs, etc... etc...  Sauf qu'entre le moment où on le remet dans une file d'attente d'autres caddies et le départ du parking, on revient faire un tour au Parvis... dans l'espoir d'y trouver quelque nouveauté. Manière d'atténuer la corvée des courses utilitaires et alimentaires.

C'est ainsi qu'il y a deux jours, en parcourant en mode attention flottante les rayons de jazz - un cadre un peu fourre tout - notre attention a été attirée par un disque à la couverture évanescente : "OakTree Well".   Au dos, on peut lire qu'il s'agit d'un trio : voix (féminine), percussions / voix (féminine), violoncelle / accordéon, accordina, percussions, voix (masculine) et de trois invités : voix (masculine), ttun-ttun (!) /  violon, voix (masculine) / euphonium, tuba, trombone, voix (masculine).

A l'accordéon, Thibault Dille, que nous ne connaissons pas et, comme invités, Kristof Hiriart et Michel Massot, que tous les deux nous apprécions bien.

Sans autre indication, on a, si je puis dire, pris le risque d'acheter cet album et on ne le regrette certes pas. On est encore en phase de découverte et l'on sent bien que c'est un bel album. D'ores et déjà, le titre composé par Michel Massot : "Tams" et celui composé, pour la musique, par Th. Dille : "Lindas Flores", sont des titres qu'on a envie d'écouter et d'écouter encore. Après deux premières écoutes, j'ai fait quelques recherches rapides et, si vous voulez en savoir un peu plus sur ce trio et ses invités, une formation à géométrie variable, un clic suffit. Le site est fort bien fait avec des morceaux à écouter pour "se former son propre jugement".

Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui ! Bonne écoute !

http://homerecords.be/fr/album-Well-518.html

- post scriptum : après une nouvelle écoute, j'ajoute "Magicians", paroles et musique de Sarah Klenes. Un beau titre !  En attendant d'autres ajouts, qui ne sauraient manquer.

https://www.youtube.com/watch?v=b7SYW-HBzEE

mardi 10 février 2015

mercredi 11 février - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...

"Accordéon et accordéonistes", n° 149, février 2015.

Ce numéro de février est un numéro très intéressant. En tout cas, il m'a bien intéressé. D'entrée, en couverture, une photo de Daniel Mille, "Tête d'affiche" de cette livraison. Puis, divers "Echos" et "Nous y étions" : informatifs, avant six pages de propos recueillis par Philippe Krümm consacrées à Daniel Mille. Trois pages de texte, trois de photos. Trois questions suffisent à l'interviewer pour donner à l'accordéoniste l'occasion de situer et de décrire son "projet Piazzolla" : "Astor Piazzolla - Cierra tu ojos". Cet article signe déjà la qualité et l'intérêt de ce numéro. On suit à la trace la réalisation de cette création. C'est passionnant et parfois surprenant. Daniel Mille joue sur accordéon Cavagnolo.

Plus loin, pages 20-21, je retiens un "Entretien" de Françoise Jallot avec Jacques Trupin, qui décrit et explicite son projet qui vient de donner lieu au cd "Parfum d'écume".  On saisit bien ses intentions ; ça donne envie de l'écouter ; ce que précisément je viens de faire. J. Trupin joue du bandonéon.

Autre "Entretien" à propos de "Tango Passion". Ici encore une bonne description et une bonne analyse du projet qui donne tout son sens au spectacle de cette formation : 'Sinfonia de Tango".  On a envie d'y assister. Pour l'instant, d'après le programme des concerts, rien n'est prévu dans le sud-ouest et je le regrette.

Pages 24-25, "Entretien" de J.-P. Marie avec Thomas Chedal Bornu, que l'on connaissait par son appartenance à SpiriTango et pour l'avoir écouté et vu en direct live à Castelnaudary. Il parle de son parcours et de la sortie de son tout récent album, en duo avec Philippe Alègre au piano. Bien sûr, ça donne envie de l'écouter. Ce que je viens de faire. Un bel album, très personnel, plus intimiste qu'expressionniste. La moitié des morceaux sont des compositions d'Astor Piazzolla. Piazzolla tel que je l'aime. Le titre ? "Nostalgia del Tango". Th. Chedal Bornu joue sur accordéon Fisart.

Page 26, "Accordéon d'antan, accordéons lointains". Il y est question de Londres Whitechapel, d'une jeune mendiante avec son accordéon et son singe. La culture qui ne se prend pas au sérieux, c'est délicieux à lire.

Après... Rubriques habituelles : "Pédagogie", "La gazette du musette". La pédagogie m'intéresse ; la gazette, pas du tout. Pas du tout pour deux raisons : d'une part, parce que cette présentation du monde du musette aujourd'hui est à mon goût trop, anecdotique, d'autre part parce que les photos et les commentaires relèvent toujours à mon goût vraiment trop de l'imagerie sulpicienne, voire de l'art de l'ex-voto. Sans parler du style de la "Tête d'affiche"...

Enfin, page 81, l'inénarrable "Le meilleur pour la fin". En l'occurrence d'ailleurs, pour ce qui est de ce numéro, je dirais plutôt : "Le meilleur au début". Du coup, je vais illico relire les entretiens consacrés à Daniel Mille, à Jacques Trupin et à  Thomas Chedal Bornu. J'ai encore beaucoup à y apprendre pour mieux comprendre et apprécier le jeu de ces trois artistes. .








lundi 9 février 2015

mardi 10 février - jacques trupin : parfum d'écume

"Parfum d'écume" est un cd tout récent de Jacques Trupin avec un quintet à cordes. Jacques Trupin joue du bandonéon ; le quintet est composé de deux violons, d'un alto, d'un violoncelle et d'une contrebasse, auxquels se joint parfois un piano.

Si l'on voulait définir le style de cet album, on pourrait dire d'une part que c'est un album de compositeur, en ce sens que de morceau en morceau on perçoit clairement une unité d'inspiration, et d'autre part que c'est aussi un disque de tango contemporain. Quinze morceaux à la gloire, si l'on peut dire, de l'eau dans tous ses états. Un seul morceau a été composé par un autre musicien, Alfredo Zitarrosa ; il est intitulé "El Violin de Becho". Il est admirable et s'inscrit bien dans l'ensemble des pièces de cet opus.

"Parfum d'écume", c'est un beau titre, poétique, qui donne bien la tonalité de l'album. "Parfum" d'abord : quelque chose d'impalpable, de quasi immatériel et cependant obsédant. Quant à l'"écume", c'est un phénomène que l'on pourrait qualifier de polysensoriel, alors même qu'il semble presque sans forme ni densité. C'est un phénomène qui en effet sollicite tous les sens : la vue certes, qui n'arrive pas à en saisir la forme, mais aussi l'ouïe, quand l'écume explose en s'effilochant comme de la soie froissée, mais encore le toucher qui l'expérimente impalpable et trompeuse ou l'odorat ou le goût quand elle s'incruste salée sur les lèvres.

Cet album, j'en ai eu connaissance par un entretien de F. Jallot avec J. Trupin dans le dernier "Accordéon et accordéonistes". Un excellent article, qui m'a donné envie d'écouter l'album. Jacques Trupin y explique en effet on ne peut plus clairement ses intentions et, disons, ses idées qui ont donné lieu à cette création. Il dit par exemple que "chaque morceau illustre un des deux états de l'élément [l'eau]" : la violence de la mer, ses sombres abîmes, le fracas des vagues, les hurlements de la tempête versus la beauté des eaux claires, le mouvement apaisant du flux et du reflux, etc... "C'est, en quelque sorte, une ode à la mer où la représentation de l'eau en est le leitmotiv".

Plus loin, il explicite cette idée que sa musique est, pour ainsi dire, visuelle en ce sens qu'il la construit comme un peintre avec sa palette. Il parle à ce sujet de palette musicale pour décrire sa manière d'organiser au niveau harmonique et rythmique son idée directrice ou même fondatrice de ses œuvres. Plus loin encore, il précise sa pensée en définissant ses morceaux comme des saynètes. Musique, peinture, théâtre...

Enfin, il définit son tango comme concertant et ajoute - ce qui forcément me plait - que "bien sûr, les aficionados de la danse peuvent s'y retrouver. Mais c'est une musique pleine d'images. Il est plus important pour moi de danser dans sa tête. Toutefois, chacun fait comme il veut".

C'est dire que l'on a affaire à un musicien qui "sait ce qu'il veut "faire et qui le fait avec un immense talent. En tout cas, c'est un tango tel que je l'aime avec une orchestration fluide et subtile. Un album qui contribue à faire vivre une tradition en la renouvelant.

... Et, pour la route, un YouTube d'environ onze minutes :

 https://www.youtube.com/watch?v=batDGmmqTVk

dimanche 8 février 2015

lundi 9 février - nostalgia del tango

Depuis quelques jours, je découvre "Nostalgia del Tango", le tout récent album du duo Thomas Chedal, accordéon, et Philippe Alègre, piano. Et c'est un vrai bonheur, dont je ne suis ni surpris, ni étonné, car j'avais déjà eu le plaisir d'écouter Thomas en direct live avec SpiriTango, j'avais eu le plaisir aussi d'écouter "Rage", le premier album de ce quartet, et j'avais lu l'article qui lui est consacré dans le dernier "Accordéon et accordéonistes", une bonne manière de mieux le connaitre. Il explique en effet dans le dit article sa formation auprès de Bruno Maurice, puis de Max Bonnay, son admiration pour Richard Galliano qui l'a beaucoup marqué par sa présence et ses conseils à l'occasion d'une de ses masterclasses, et enfin son estime pour Michel Macias. Il dit aussi le choc par lui éprouvé en découvrant le magnifique "Blues sur Seine" de R. Galliano et Ch. Capon. Bref, toutes informations qui sont autant d' a priori favorables pour écouter "Nostalgia del Tango". En clair, j'étais plus que bien disposé pour écouter cet album. J'avais de bonnes raisons pour cela. Et le résultat est au-delà de mes attentes.

D'abord, j'ai aimé le titre 1, "Chiquilin de Bachin", de Piazzolla. Ce morceau donne d'emblée la couleur de l'ensemble. Loin des excès d'effets expressionnistes qui accompagnent souvent ce morceau, c'est d'une sorte de conversation sur le mode de la conversation intime qu'il s'agit. J'aime beaucoup ce Piazzolla beaucoup plus introspectif que ne le donne à penser l'image que l'on a de lui en général. Un ton donc qui me plait. Ce qui me plait aussi, c'est l'équilibre du programme : seize titres, huit de Piazzolla. Parmi les huit autres, des compositeurs que je ne connaissais pas, comme Cardelus, Feijoo, Benfatto, etc... et deux œuvres de Galliano : "Chat pitre" et "Tango pour Claude". Un titre qui fait irrésistiblement penser à Satie, un autre qui pourrait être dit emblématique des compositions de Galliano. Deux interprétations à la fois très personnelles et très fidèles à l'esprit de Galliano.

Même si mon attention se porte prioritairement sur l'accordéon et le jeu de Th. Chedal, je dois noter cependant à quel point j'ai apprécié à maintes reprises le son du Steinway de Philippe Alègre. Avec Thomas, un duo juste.

Bon ! Je suis loin d'avoir exploré toutes les facettes de cet album, mais d'ores et déjà je peux dire qu'il a un style et une personnalité tout en nuances, une lecture personnelle du tango, et ça me plait. Avec des morceaux d'une durée entre 2:00 et 4:51, plusieurs autour de 3 minutes, telle que chacun de ceux-ci est pour ainsi dire très dense.

dimanche 8 février - à propos de la vie en rose, ce que françoise a dit...

Nul besoin de commentaires, ni d'analyses, un simple clic suffit pour savoir ce que Françoise a dit de "La vie en rose" :

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2015/02/richard-galliano-et-sylvain-luc-musette.html

dimanche 8 février - à propos de sentimentale et de richard galliano, françoise a dit...

Nul besoin de commentaires, ni d'analyses, un clic suffit pour aller lire ce que Françoise a dit de "Sentimentale"...

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2015/01/richard-gallianosentimentalement.html

vendredi 6 février 2015

vendredi 6 février - chantier...

Après avoir passé quelques jours à Toulouse plutôt enneigée, retour à Pau, également enneigée.  Le temps d'ouvrir la villa et  de "monter" le chauffage avant d'aller déjeuner à L'Ombrière, un coup d'œil à la boite à lettres : des publicités, encore et encore, deux factures, d'eau et d'électricité, et trois enveloppes qui nous réjouissent.

L'une contient "Nostalgia del Tango", duo  de Thomas Chedal à l'accordéon et Philippe Alègre au piano. Un album dont j'ai eu connaissance par le dernier "Accordéon et accordéonistes" et que j'ai commandé directement à Thomas Chedal lui-même, dont l'adresse figure dans la revue.

L'autre contient "Parfum d'écume" de Jacques Trupin, accompagné de cordes et d'un piano, un cd que j'ai découvert de la même manière par "Accordéon et accordéonistes" et qui est distribué par Amazon.

Enfin, une troisième enveloppe contient un envoi amical destiné à me faire découvrir  une formation dont j'ignorais jusqu'alors l'existence : "Strand Hugg" et un album que je ne connaissais pas de Renato Borghetti, intitulé "Gauchos".


Bref ! Un beau chantier en perspective pour explorer ces quatre albums... La météo annonce un temps froid, voire inférieur aux températures de saison, une bonne raison pour ne pas sortir au risque d'attraper un coup de froid... L'hiver à ses avantages.

mercredi 4 février 2015

mercredi 4 février - vincent peirani et le quintet living being

Il y a quelques jours est sorti, sous label ACT, le dernier opus de Vincent Peirani ou, plus exactement, du quintet Living Being, une formation initiée par lui-même. Le titre ? "Living Being". Le quintet ? Vincent Peirani, accordéon & voix, Emile Parisien, saxophones soprano & ténor, Tony Paeleman, fender rhodes & effects, Julien Herné, electric bass & effects, Yoann Serra, drums. Cinq copains de longue date réunis pour cette création. Une sorte d'album-signature.

Depuis cette sortie donc, je découvre cet album d'écoute en écoute. Un son complexe, ce qui pour moi est une qualité finalement assez rare. Un jazz que l'on pourrait qualifier d'intello, ce qui pour moi est une autre qualité en ce sens que tous les morceaux sont d'évidence construits avec des préoccupations formelles très élaborées.

Parmi les neuf morceaux, même si j'en avais l'intention, je serais bien incapable de faire des différences quant au plaisir que j'ai à les écouter. Curieusement pourtant un morceau m'intrigue plus que les autres : c'est le dernier, il est court - 2:55 - il s'intitule "Miniature" et il est en effet très minimaliste, comme une esquisse de méditation. A propos de méditation, on pourrait citer aussi le titre 7, le morceau le plus long, 8:52, intitulé "Some Monk".

Mais, pour l'heure, je retiens le commentaire de Vincent Peirani à propos d'un titre composé par Michel Portal et intitulé :"Mutinerie". C'est le 4, il dure 7:52. Vincent écrit qu'il a beaucoup joué ce morceau avec Michel Portal ou Daniel Humair et il précise :"Avec Living Being, j'avais envie d'en donner une autre interprétation tout en conservant son essence. Le thème est devenu un prétexte à une improvisation allant crescendo, pour se terminer sur une boucle issue d'une partie de la mélodie originale devenant quasi hypnotique". Je trouve ce commentaire très intéressant à un double titre : il illustre ce que je qualifiais de dimension intello du jazz de Living Being d'une part et, d'autre part, il me parait bien mettre l'accent sur ce qui pourrait être la particularité de chacun des morceaux, à savoir un je-ne-sais-quoi d'hypnotique.  



 

mardi 3 février 2015

mardi 3 février - jacques pellarin : accordion rushes vol. 2

... reçu, il y a quelques jours, l'annonce de la sortie d'un nouvel opus de Jacques Pellarin (and Family) : "Accordion Rushes, vol. 2". Un album téléchargeable qui s'inscrit dans un projet de longue date. Un vrai projet, original, déterminé et obstiné. Cet opus est en effet le troisième d'une série consacrée à ce que Jacques Pellarin appelle son "cinéma imaginaire". Mais, avant de revenir en détail sur cet "Accordion Rushes, vol. 2", le mieux me parait être de le citer.

Avec la sortie digitale de ce second volet "Accordion rushes vol°2", je referme un cycle de trois albums, consacrés à mon "cinéma imaginaire", avec un accordéon très mélodique, nostalgique, à la fois leader et orchestre grâce au travail de studio !
Un florilège de miniatures musicales où l'on trouve également la guitare et le talent de Maryon Pellarin  http://maryonpellarin.com/
mon harmonica, un piano-jouet en bois, un carillon, des sifflements, des claps et quelques petites percussions ... bref que de la grosse production !

Un son qui se réclame d'une certaine tradition Accordéon "french cinéma". Inspiré par d'illustres compositeurs comme Nino Rota, Ennio Morricone, Francis Lai, François de Roubaix, Michel Legrand, Georges Delerue, Jean Wiener. Une inspiration également nourrie par les ambiances de films de Federico Fellini ,Jean-Pierre Melville, Claude Sautet, La nouvelle vague, Jean-Pierre Jeunet ...
Mon "cinemaginaire" en quelque sorte ...

Découvrez les musiques de ce nouvel album sur Soundcloud : https://soundcloud.com/jacques-pellarin/sets/accordion-rushes-vol-2

"L'Ephemere" HD on youtube : https://www.youtube.com/watch?v=J62OHZTJXfo     
"Vintage valse" HD on youtube : https://www.youtube.com/watch?v=WTWi_KMW6Dw

disponible sur CD Baby, Amazon, Itunes !
http://www.cdbaby.com/cd/jacquespellarin6

https://itunes.apple.com/mz/album/accordion-rushes-vol.-2/id962074200

http://www.amazon.fr/Accordion-Rushes-Vol-Jacques-Pellarin/dp/B00SVA8922

 

Album " Accordion rushes "vol°2 ( 2015 ) /  Album " Accordion rushes " ( 2014 ) /  Album "My french cinema" (2013 )
Album cover Lucas Pellarin http://pellarinlucas.wix.com/bricavrac
Jacques Pellarin productions : www.jacquespellarin.fr

Comme j'apprécie particulièrement la musique de Jacqus Pellarin et comme j'ai un compte sur Amazon, forcément je n'ai pas attendu  longtemps pour télécharger ce nouvel album. Et c'est un vrai bonheur de l'écouter... De titre en titre, c'est comme si l'on voyait défiler devant nos yeux des scènes du cinéma réaliste français ou italien : du noir, du blanc et toute la palette des gris. Sur fond de pavés mouillés et luisants. en tout cas, un style et un son immédiatement identifiables. Chaque morceau est comme une ambiance, une atmosphère, un état d'âme.

D''entrée, le titre 1, "Cinemaginaire" donne le ton : un soupçon d'acidité sur fond de Nino Rota, Fellini, "La Strada". La nostalgie est un bel état d'âme.

Le titre 2, "Vents de mer", c'est un long, long, long travelling : une plage du Nord, hors saison. Fragile, mais obstiné.

Le 3, "Main Line", c'est pour moi d'abord l'évocation de l'orgue de Barbarie. Le 4, "Panam Dreams", un équilibre fragile et émouvant. Tout ça ne tient qu'à un fil.

Le 5, "Vintage Valse", ce pourrait être mon coup de cœur : on pense évidemment à Murena, à Viseur, à Privat. Un coup de cœur partagé avec le titre 6, "L'éphémère", qui pourrait être le fil rouge ou le titre emblématique de l'œuvre de Jacques Pellarin. Sa signature.

Le titre 7, "Rue des orgues", est pour moi une déambulation triste. Parfois je pense à ce qu'aurait pu être un film de Tati dans le registre humour noir ou en tout cas gris foncé. En 8, "Roumanesque" : grinçant, à la limite des dissonances. Quelque chose de mélancolique ; en tout cas le morceau le plus mélancolique. En 9, "Les échos de la vigne" : comme le volet d'un diptyque avec "Vintage Valse".

Pour moi, les titres 10, 11, et 13, respectivement "Without Borders", "Krysalid" et "Hautebise" évoquent un sentiment qui s'apparente au spleen de Baudelaire. Du coup, forcément, ce sont des images de ciels nuageux qui me viennent à l'esprit. comme l'écrivait le poète : "les nuages, les merveilleux nuages"...

Le titre 12, "Soufflets mécaniques", c'est l'illustration même d'une tendresse sans illusions. Peut-être du désenchantement... Quant au dernier titre, le 14, "Back to Japan", je le trouve sombre, avec des accents classiques d'accordéon de concert.  En tout cas, c'est le plus grave.

Inutile de le préciser, c'est un album des plus attachants. D'autant plus qu'il s'inscrit dans un projet et dans un ensemble qui lui confère cohérence et authenticité.




lundi 2 février 2015

lundi 2 février - alerte agenda ! bouteille en bretelles les 20, 21 et 22 mars

Dès aujourd'hui, le site du festival de Bourg Saint Andéol intitulé "Bouteille en bretelles" est ouvert. Toute littérature et autres commentaires seraient inutiles. C'est pourquoi je me contenterai ici de donner le lien vers ce site, fort bien fait du point de vue ergonomique, informatif et esthétique. Consultez-le et, comme on dit, vous m'en direz des nouvelles :

http://bouteilleenbretelles.com/

Bien entendu, je reviendrai en détail sur ce festival d'ici le mois de mars. Pour l'heure,  je signale deux rubriques fort utiles du point de vue pratique, à savoir le "programme" et les "informations utiles" (en particulier pour réserver).

Derniers mots : en découvrant le site et le programme du festival, je me suis dit :"Bouteille en bretelles" c'est vraiment "Bouteille en bretelles". D'aucuns diront qu'il s'agit d'un tel truisme qu'il ne vaut guère d'être rapporté ici. Erreur ! Sous son apparence d'évidence, d'allant de soi, ma réflexion signifie tout simplement que cette édition est à la hauteur des précédentes, ce qui, on le reconnaitra, n'est pas rien. Quand on a connu des sommets, c'est beaucoup de travail et de créativité et d'exigence artistique pour s'y maintenir. Et justement tout porte à croire que cette édition sera à la hauteur des précédentes.

Du coup, on avait déjà réservé l'hôtel ; ce matin, on a réservé deux pass pour les six concerts. Et déjà on est impatients.