mercredi 4 février - vincent peirani et le quintet living being
Il y a quelques jours est sorti, sous label ACT, le dernier opus de Vincent Peirani ou, plus exactement, du quintet Living Being, une formation initiée par lui-même. Le titre ? "Living Being". Le quintet ? Vincent Peirani, accordéon & voix, Emile Parisien, saxophones soprano & ténor, Tony Paeleman, fender rhodes & effects, Julien Herné, electric bass & effects, Yoann Serra, drums. Cinq copains de longue date réunis pour cette création. Une sorte d'album-signature.
Depuis cette sortie donc, je découvre cet album d'écoute en écoute. Un son complexe, ce qui pour moi est une qualité finalement assez rare. Un jazz que l'on pourrait qualifier d'intello, ce qui pour moi est une autre qualité en ce sens que tous les morceaux sont d'évidence construits avec des préoccupations formelles très élaborées.
Parmi les neuf morceaux, même si j'en avais l'intention, je serais bien incapable de faire des différences quant au plaisir que j'ai à les écouter. Curieusement pourtant un morceau m'intrigue plus que les autres : c'est le dernier, il est court - 2:55 - il s'intitule "Miniature" et il est en effet très minimaliste, comme une esquisse de méditation. A propos de méditation, on pourrait citer aussi le titre 7, le morceau le plus long, 8:52, intitulé "Some Monk".
Mais, pour l'heure, je retiens le commentaire de Vincent Peirani à propos d'un titre composé par Michel Portal et intitulé :"Mutinerie". C'est le 4, il dure 7:52. Vincent écrit qu'il a beaucoup joué ce morceau avec Michel Portal ou Daniel Humair et il précise :"Avec Living Being, j'avais envie d'en donner une autre interprétation tout en conservant son essence. Le thème est devenu un prétexte à une improvisation allant crescendo, pour se terminer sur une boucle issue d'une partie de la mélodie originale devenant quasi hypnotique". Je trouve ce commentaire très intéressant à un double titre : il illustre ce que je qualifiais de dimension intello du jazz de Living Being d'une part et, d'autre part, il me parait bien mettre l'accent sur ce qui pourrait être la particularité de chacun des morceaux, à savoir un je-ne-sais-quoi d'hypnotique.
Depuis cette sortie donc, je découvre cet album d'écoute en écoute. Un son complexe, ce qui pour moi est une qualité finalement assez rare. Un jazz que l'on pourrait qualifier d'intello, ce qui pour moi est une autre qualité en ce sens que tous les morceaux sont d'évidence construits avec des préoccupations formelles très élaborées.
Parmi les neuf morceaux, même si j'en avais l'intention, je serais bien incapable de faire des différences quant au plaisir que j'ai à les écouter. Curieusement pourtant un morceau m'intrigue plus que les autres : c'est le dernier, il est court - 2:55 - il s'intitule "Miniature" et il est en effet très minimaliste, comme une esquisse de méditation. A propos de méditation, on pourrait citer aussi le titre 7, le morceau le plus long, 8:52, intitulé "Some Monk".
Mais, pour l'heure, je retiens le commentaire de Vincent Peirani à propos d'un titre composé par Michel Portal et intitulé :"Mutinerie". C'est le 4, il dure 7:52. Vincent écrit qu'il a beaucoup joué ce morceau avec Michel Portal ou Daniel Humair et il précise :"Avec Living Being, j'avais envie d'en donner une autre interprétation tout en conservant son essence. Le thème est devenu un prétexte à une improvisation allant crescendo, pour se terminer sur une boucle issue d'une partie de la mélodie originale devenant quasi hypnotique". Je trouve ce commentaire très intéressant à un double titre : il illustre ce que je qualifiais de dimension intello du jazz de Living Being d'une part et, d'autre part, il me parait bien mettre l'accent sur ce qui pourrait être la particularité de chacun des morceaux, à savoir un je-ne-sais-quoi d'hypnotique.
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