mardi 10 février 2015

mercredi 11 février - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...

"Accordéon et accordéonistes", n° 149, février 2015.

Ce numéro de février est un numéro très intéressant. En tout cas, il m'a bien intéressé. D'entrée, en couverture, une photo de Daniel Mille, "Tête d'affiche" de cette livraison. Puis, divers "Echos" et "Nous y étions" : informatifs, avant six pages de propos recueillis par Philippe Krümm consacrées à Daniel Mille. Trois pages de texte, trois de photos. Trois questions suffisent à l'interviewer pour donner à l'accordéoniste l'occasion de situer et de décrire son "projet Piazzolla" : "Astor Piazzolla - Cierra tu ojos". Cet article signe déjà la qualité et l'intérêt de ce numéro. On suit à la trace la réalisation de cette création. C'est passionnant et parfois surprenant. Daniel Mille joue sur accordéon Cavagnolo.

Plus loin, pages 20-21, je retiens un "Entretien" de Françoise Jallot avec Jacques Trupin, qui décrit et explicite son projet qui vient de donner lieu au cd "Parfum d'écume".  On saisit bien ses intentions ; ça donne envie de l'écouter ; ce que précisément je viens de faire. J. Trupin joue du bandonéon.

Autre "Entretien" à propos de "Tango Passion". Ici encore une bonne description et une bonne analyse du projet qui donne tout son sens au spectacle de cette formation : 'Sinfonia de Tango".  On a envie d'y assister. Pour l'instant, d'après le programme des concerts, rien n'est prévu dans le sud-ouest et je le regrette.

Pages 24-25, "Entretien" de J.-P. Marie avec Thomas Chedal Bornu, que l'on connaissait par son appartenance à SpiriTango et pour l'avoir écouté et vu en direct live à Castelnaudary. Il parle de son parcours et de la sortie de son tout récent album, en duo avec Philippe Alègre au piano. Bien sûr, ça donne envie de l'écouter. Ce que je viens de faire. Un bel album, très personnel, plus intimiste qu'expressionniste. La moitié des morceaux sont des compositions d'Astor Piazzolla. Piazzolla tel que je l'aime. Le titre ? "Nostalgia del Tango". Th. Chedal Bornu joue sur accordéon Fisart.

Page 26, "Accordéon d'antan, accordéons lointains". Il y est question de Londres Whitechapel, d'une jeune mendiante avec son accordéon et son singe. La culture qui ne se prend pas au sérieux, c'est délicieux à lire.

Après... Rubriques habituelles : "Pédagogie", "La gazette du musette". La pédagogie m'intéresse ; la gazette, pas du tout. Pas du tout pour deux raisons : d'une part, parce que cette présentation du monde du musette aujourd'hui est à mon goût trop, anecdotique, d'autre part parce que les photos et les commentaires relèvent toujours à mon goût vraiment trop de l'imagerie sulpicienne, voire de l'art de l'ex-voto. Sans parler du style de la "Tête d'affiche"...

Enfin, page 81, l'inénarrable "Le meilleur pour la fin". En l'occurrence d'ailleurs, pour ce qui est de ce numéro, je dirais plutôt : "Le meilleur au début". Du coup, je vais illico relire les entretiens consacrés à Daniel Mille, à Jacques Trupin et à  Thomas Chedal Bornu. J'ai encore beaucoup à y apprendre pour mieux comprendre et apprécier le jeu de ces trois artistes. .








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