lundi 23 février 2015

mardi 24 février - un peu plus à propos du taraf de haïdouks

L'édition musicale sous forme de cds tend à diminuer d'année en année au profit d'une distribution par téléchargement ou par un flux sonore continu sur des ordinateurs ou tout autre appareil nomade. Mais je note aussi que la facture des cds publiés est de plus en plus élaborée. Je me rappelle en avoir fait la remarque à plusieurs reprises et j'en trouve encore un exemple avec le dernier opus du Taraf des Haïdouks sorti cette année 2015 sous label Crammed Discs. Un disque dont j'ai déjà dit quelques mots dans un article en date du dimanche 22 février.

Une pochette très élaborée, un bel objet visuel et matériel avant même d'être une réussite musicale. On a plaisir à le contempler et à le tenir entre ses mains. Quant à la qualité informative, elle est aussi d'un très bon niveau avec un fascicule qui présente très clairement et l'histoire du Taraf, qui fête ses vingt-cinq ans, et les différents morceaux, ainsi que la liste des membres permanents - flûte, violon, violon, violon et voix, accordéon, accordéon et voix, clarinette, violon et voix, cymbalum - et des invités - voix, voix, voix, accordéon, contrebasse -.  



Depuis ses débuts, le Taraf des Haïdouks a beaucoup évolué tout en gardant son identité d'origine, dont la préhistoire remonte aux années 1970. On y retrouve la tradition présente dans les premiers disques du début de la décennie 90, mais aussi une belle dose d'humour, une vision plutôt déjantée de la vie.  


 
Pour ma part, j'aime beaucoup les instrumentaux, comme par exemple le titre 6 "Manele Pomak" ou le 14 "L'élégie de Marius", mais aussi plusieurs titres chantés comme le 1 "Balalau de Bucarest", le 5
"Chanson d'amour de Clejani" ou le 13 "J'ai une jupe parachute".
 
Notons enfin que le titre complet de l'album est "Taraf de Haïdouk... of Lovers, Gamblers and Parachute Skirts" ! Amants, joueurs et jupes parachutes (sic), et en  dernière précision, que tout ce beau monde vit toujours à Clejani, au sud de la Roumanie. Parcourir le monde en tous sens, oui... Mais à condition de garder port d'attache et racines à Clejani !
 
 

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