dimanche 28 septembre 2014

dimanche 28 septembre - brass danse orchestra : la danse du souffle

Samedi 20 septembre, à Tulle. Entre 15 et 16 heures. Rencontre avec Frédéric Viale et Didier Ithursarry. On parle de choses et d'autres : des "nuits de nacre", de leurs projets à plus ou moins long terme, de leur passage programmé au centre de presse, etc... Je dis à Didier à quel point j'ai apprécié "Megapolis" dans la continuité de "Polis". Il m'offre un exemplaire, en version maquette,  du dernier album auquel il a participé : "Brass Danse Orchestra / La danse du souffle". Je suis toujours très touché par ce genre d'attention. D'une certaine façon, mon écoute me semble sinon plus attentive, du moins plus personnelle.

Bien entendu, pas question d'écouter cet album à la va vite. On attendra la fin du festival et notre retour à Pau.

... Voilà ! C'est fait ! On a déjà pu écouter "La danse du souffle" trois fois in extenso et explorer ici et là quelques morceaux que l'on voulait approfondir. Je pense au titre 1. "Milonga de mis amores" ou en 3 à "Poco Tango" ou encore en 7 à "Indifférence".

Un mot sur les musiciens qui ont créé cet album : Didier Ithursarry, accordéon, Geoffroy Tamisier, trompette, Jean-Louis Pommier, trombone, François Thuillier, tuba. Une formation inhabituelle, on en conviendra. Originale certes, et pourtant, au fil des écoutes, un réseau se construit dans ma tête autour de l'idée que j'ai déjà rencontré d'autres disques sinon identiques, du moins semblables ou apparentés. Sans chercher beaucoup, je pense tout de suite aux disques de Jazzarium : "Météo Songs", "Polis" et "Megapolis". On y retrouve en effet G. Tamisier et J.-L. Pommier. Brass Dance Orchestra est pour ainsi dire un sous-ensemble de Jazzarium.

Mais je pense aussi à deux disques où joue David Venitucci :d'une part, à "A trois temps" avec Denis Leloup, trombone et compositions, et François Thuillier au tuba - Thuillier ? Comme on se retrouve ! -  et d'autre part à "Franch Touch" où figurent deux trompettes et bugles, deux saxophones, deux trombones et un tuba. Mais ce n'est pas tout. Il y a aussi ce disque fort étrange de Michel Godard, tuba et serpent, et Dave Bargeron, tuba et saqueboute, avec L. Biondini à l'accordéon : "['tu:ba'tu:ba'tu] . Enfin, comment oublier "Cinema Novo" de Michel Massot, tuba, euphonium, trombone, avec T. Florizone, accordéon, et M. Horbaczewski, violoncelle ?

Tous ces albums sont de la même famille, mais il faut préciser tout de suite que "La danse du souffle" est on ne peut plus spécifique : accordéon/trompette/trombone/tuba. Forcément, avec une telle formation, le son ne peut être qu'original. Ce qui m'a frappé d'emblée, c'est la complicité des quatre musiciens, qui se manifeste sous la forme d'une sorte de travail de tissage très subtil où chacun, dans l'ensemble, trouve à exprimer sa personnalité... et sa virtuosité.

Pour l'heure, j'ai du mal à analyser mes impressions et à justifier mon jugement. Mais, en tout cas, ce que je peux faire, c'est le recommander chaleureusement à tout amateur d'accordéon... qui aime aussi les cuivres... et tout simplement la musique. Une musique que le quartet présente comme destinée à faire danser. Dont acte... Mais, à mon sens, l'intérêt de cet album ne se limite pas à la danse. C'est aussi un bonheur de simplement l'écouter.

Pour donner une idée du programme de "La danse du souffle", quelques précisions sur les titres, dont la plupart sont des compositions originales :

1. "Milonga de mis amores"
2. "La vie en rose"
3. "Un poco tango" (Pommier)
4. "La valse des rentières" (Thuillier)
5. "Mutil Gatze" (Traditionnel basque. Le marque Ithursarry)
6. "Plaza Real (Tamisier)
7. "Indifférence"
8. "Jugada intima" (G. Jerez le Cam)
9. "Rasta Jasnières" (Pommier)
10. "A bicyclette"
11. "Slava, Oui le slave va bien" (Tamisier)

Pour ma part, j'ai une préférence pour les titres 1, 2, 3, 5 et 7. Mais, j'en suis sûr, c'est sujet à modifications. Sauf en ce qui concerne "Indifférence" qui est un pur chef-d'œuvre : la composition et l'interprétation...



Pour qui aurait la curiosité d'en savoir plus sur ce génial quartet, deux liens ci-dessous...

http://www.didierithursarry.com/brass-dance-orchestra/

http://www.francemusique.fr/jazz/jazz-bonus-brass-danse-orchestra-47173

samedi 27 septembre 2014

vendredi 26 septembre - quelques photonotes des "nuits de nacre" : pascal contet [8]

Pascal Contet a une telle culture et une telle technique qu'il peut tout se permettre. Sa musique, que de disques en concerts et de concerts en disques nous connaissons un peu, n'est jamais facile ; jamais un simple divertissement ; jamais du déjà-ouï. En chaque occasion, on peut dire à bon droit qu'il "fabrique" une musique inouïe. Pour le décrire, je pense à des images plus qu'à des notions. Me viennent à l'esprit des mots comme expérimentateur, explorateur, défricheur, dynamiteur, etc... Et en tout cas, précurseur.

Ici, le dispositif est simple : Pascal Contet, à l'accordéon, donc créateur de sons, s'est associé à un plasticien, donc un créateur d'images pour faire fonctionner un dispositif où les sons de l'accordéon génèrent sur un écran monumental des images mouvantes, plus ou moins géométriques, plus ou moins colorées, plus ou moins stables... Un écran où, comme on peut le voir, Pascal Contet est inclus : le créateur dans sa création.

Tout me porte à penser que ce dispositif est destiné à se complexifier. Dans quelques années peut-être ce dispositif pourra paraitre simple, mais nous, nous pourrons dire que nous en avons connu les premières formes un samedi soir, 20 septembre, des "nuits de nacre" à Tulle. Nous y étions...      




vendredi 26 septembre - quelques photonotes des "nuits de nacre" : frédéric viale [7]

Frédéric Viale, nous le connaissions par ses albums. A Tulle, on a eu l'opportunité et la chance de le rencontrer "en vrai". Et l'on n'a pas été déçu. Outre le fait qu'il s'est entouré de trois musiciens d'enfer venus du Brésil, il dispose d'une énergie hors du commun. Mais la puissance ne suffit pas à le définir. Il faut y ajouter une extrême finesse et une virtuosité jamais gratuite. D'ailleurs, le public ne s'y est pas trompé, qui lui a fait un triomphe. Du coup, on se dit que ça serait une bonne idée des organisateurs de l'inviter l'an prochain pour deux ou trois prestations. Une musique qui s'inspire des rythmes brésiliens et qui sait ce qu'improviser veut dire.





vendredi 26 septembre - quelques photonotes des "nuits de nacre" : jean-marc marroni [6]

Jean-Marc Marroni, je l'ai découvert à Tulle. Des copains accordéonistes m'en avaient fait l'éloge ; j'étais prévenu. Et en effet, j'ai rencontré au forum un pédagogue authentique, passionné, passionnant et capable d'expliquer des choses difficiles en termes simples et lumineux. Avec le sourire et, parfois, eu égard à certaines questions ou autres réflexions du public, avec une infinie patience. Mais, samedi soir, j'ai rencontré au théâtre, en duo avec Daniel Paloyan à la clarinette, un concertiste classique d'exception. Un concertiste tout entier dévoué à la reconnaissance de l'accordéon comme instrument capable d'honorer la musique classique. Un de ces accordéonistes qui donnent à l'accordéon le droit de revendiquer ses lettres de noblesse.

Bien sûr, je l'aurais volontiers écouté plus longtemps. En fait, il partageait le temps avec Pascal Contet. Que j'aurais volontiers écouté aussi plus longtemps. Il aurait fallu donner un concert entier à Jean-Marc Marroni et un concert entier à Pascal Contet. Mais, déjà, tel quel, c'était bien.



vendredi 26 septembre- quelques photonotes des "nuits de nacre" : ludovic beier [5]

Ludovic Beier, c'est simple : on pourrait croire que le mot swing a été inventé pour définir son style. Mais de plus il faudrait ajouter une virtuosité d'exception qui semble lui permettre de tout jouer. Et ajouter encore qu'il a cette politesse extrême qui consiste, sourire aux lèvres et posture décontractée, à donner l'illusion que "tout ça, c'est simple et naturel".

Son trio avec Doudou Cuillerier à la guitare et Antonio Licusati à la contrebasse : un des sommets des "nuits de nacre". Avec ce trio d'exception, le swing, ça va de soi.



vendredi 26 septembre - quelques photonotes des "nuits de nacre" : michel macias [4]

Michel Macias fait partie des accordéonistes dont j'apprécie particulièrement le style et le phrasé. Il se tient à l'intersection du concert et du bal. C'est pourquoi il se présente sous le titre de "Concert emballant / Bal concertant". Cette année, tout me porte à penser qu'il avait été engagé avec son quartet pour animer un bal à sa manière. Pour ma part et quelle que soit la qualité du dit quartet, j'aurais bien aimé l'écouter aussi en solo. L'occasion était belle en effet puisqu'il vient de sortir son dernier disque "En attendant" dans cette configuration, je veux dire en solo. Je suggère aux organisateurs des "nuits de nacre" d'écouter cet album. Nul doute qu'il seront convaincus.

En attendant justement, j'apprécie chez Michel Macias son énergie, ses fulgurances, ses stridences qui surgissent de manière inattendue dans un univers fluide et limpide. J'apprécie aussi ces moments où sa voix se mélange avec le son de l'accordéon. Je trouve alors son jeu émouvant.

Enfin, qu'il utilise son Accordiola fidèle ou son tout récent Beltuna, qu'il lui faut apprivoiser, pour le dire en un mot, c'est le son qu'il est capable de produire qui est unique et qui justifie, à mon sens, toute l'admiration que je lui porte.



vendredi 26 septembre 2014

vendredi 26 septembre - quelques photonotes des "nuits de nacre" : les pommes de ma douche [3]

"Les pommes de ma douche". Un quintet admirable ! Avec un accordéoniste d'exception. Je pense entre autres prestations à l'album publié sous son nom, David Rivière, sous le titre "From valse to swing". Du grand art !

Quant au groupe, on a bien compris : "pomme" dit "pompe", "ma douche" dit "manouche". Mais réduire le quintet à un orchestre de swing manouche, ce serait un peu court... En effet, parmi ses références, on peut citer Django - forcément ! - mais aussi Brassens, Count Basie, Trenet, Vian, Saint Germain des Près, Kansas City, etc... etc... Leur discographie laisserait presque incrédule devant le nombre de ces références. Et avec tout ça, une musique qui leur est propre. Une musique saturée de culture musicale, d'intelligence et de professionnalisme.



A propos : avez-vous remarqué comme de plus en plus d'accordéonistes jouent de l'accordina ? Le petit frère est en train de gagner ses lettres de noblesse.

vendredi 26 septembre - quelques photonotes des "nuits de nacre" : grégory daltin [2]

J'apprécie beaucoup la musique de Grégory Daltin et de son trio. Je suis très sensible au fait que le trio interprète nombre des compositions de ses membres. Je sens une grande complicité entre eux. Si je devais situer son style, c'est le mot intimisme qui me viendrait à l'esprit spontanément. Une manière précise et délicate d'exprimer des sentiments. Mais j'ai bien conscience que cette définition est trop large.

C'est qu'en fait j'ai un problème pour décrire la spécificité du style du trio. Le paradoxe, c'est que plus j'écoute Grégory Daltin, plus je l'apprécie et plus j'ai de difficultés à traduire mes impressions en mots. Du coup, à peine l'ai-je écouté que j'ai envie de l'écouter à nouveau.

Tout de même, une chose est sûre : quand on observe bien les trois photos de Grégory Daltin, on ne peut pas ne pas être frappé par son regard. Attentif aux autres et en même temps comme étonné, en attente. De ce point de vue, le portrait à l'accordina est significatif.



vendredi 26 septembre - quelques photonotes des "nuits de nacre" : thierry roques, le fil rouge [1]

Après la description plus ou moins factuelle de notre parcours tout au long des "nuits de nacre", auquel j'ai consacré quatre articles, quelques photonotes comme autant de gros plans sur les accordéonistes qui nous ont servi d'amers. Comme ce blog est dédié à l'accordéon et aux accordéonistes, les photonotes seront exclusivement consacrées à ceux-ci. On y perd certes la vision des postures des autres musiciens et surtout de leurs postions relatives les uns par rapport aux autres. C'est un parti pris qui a pour avantage d'éviter la dispersion. Donc, projecteur sur les accordéonistes...

Et d'abord, quatre photonotes relatives à Thierry Roques, l'artiste fil rouge du festival, et à ce titre omniprésent.

1. Au concert d'inauguration. Casquette, Maugein, son nom sur son accordéon. Décontracté. Du moins en apparence. Autour, des percussions.


2. Rencontre au forum. Thierry Roques se livre à quelques confidences et se montre pédagogue pour répondre aux questions des participants. Sa vie, son œuvre.


3. Balances. En fin de soirée, "Somi de Granadas". Il a posé la casquette. Attentif. L'œil vif.


4. En concert, au théâtre, invité par Ludovic Beier Trio. Accordina et accordéon. Thierry, attentif et présent. Il joue à merveille son rôle de fil rouge ou, si l'on veut, de médiateur.



jeudi 25 septembre - nos "nuits de nacre" : dimanche 21

J'ai présenté dans mon article précédent nos zigs-zags du samedi 20 comme la dernière étape de nos "nuits de nacre". En fait, il faut y ajouter une image du dimanche matin, prise au marché, celle de la Guinguette itinérante... Quand l'accordéon déambule : Peggy, chant et accordéon, René, batteur et conducteur.

 
En cette guinguette, la paix niche !

jeudi 25 septembre - nos "nuits de nacre" : samedi 20

Dernière étape, le samedi 20. Sept stations.

- 00:52. Michel Macias Quartet. "Concert emballant / Bal concertant". Scène des frères Maugein. Concert gratuit.


- 13:05. Forum. Rencontre avec Jean-Marc Marroni à propos de l'accordéon de concert classique. Gratuit.


- 16:17. Point presse. Frédéric Viale en solo. Gratuit.


- 18:37. Théâtre. Jean-Marc Marroni et Daniel Paloyan invitent Thierry et Muriel Roques. Payant.


- 10:17. Théâtre. Pascal Contet présente "Concert Lumière". Payant.


- 19:47. Scène des frères Maugein. D. Ithursarry et K. Hiriart : "Bilika"


- 20:44. Scène des frères Maugein. F. Viale Quartet. Gratuit.

jeudi 25 septembre - nos "nuits de nacre" : vendredi 19

Après une première étape jalonnée de quatre stations, notre parcours en zig-zag du vendredi 19.

- 12:32. Petit forum. Rencontre avec Thierry Roques, artiste fil rouge des "nuits de nacre". Gratuit. Sur cette image, on voit Thierry Roques expliquer sa conception de l'accompagnement, gestes à l'appui.


- 14:40. Serge Conjad. La guinguette corrézienne, quai Baluze.


- 15:07. Michel Macias Quartet. Balances, scène des frères Maugein.


- 21:37. Théâtre. Ludovic Beier Trio invite Thierry Roques. Concert payant.


- 23:36. Scène des frères Maugein. "Somi de Granadas" : T. Roques, G. Lopez, P. Dayraud. Concert gratuit.

jeudi 25 septembre 2014

jeudi 25 septembre - nos "nuits de nacre" : jeudi 18

Retour de Tulle, dimanche soir. Depuis, les images et les impressions se bousculent dans ma tête et défilent comme un kaléidoscope que je ne contrôle pas. Et c'est délicieux ! Pourtant, il serait temps de mettre un peu d'ordre dans tout ce feu d'artifice de souvenirs. Mettre un peu d'ordre, mais sûrement pas en vue de tirer de ces "nuits de nacre", cuvée 2014, un compte-rendu objectif. C'est pourquoi j'ai intitulé cet article : nos "nuits de nacre". Il s'agit simplement de reconstituer un peu notre parcours de concerts payants en concerts gratuits, de moments de rencontres formelles au forum en rencontres informelles avec tel ou tel groupe au moment des balances, de la scène place des frères Maugein au Magic Mirrors, d'autres rencontres à l'hôtel au moment du petit déjeuner à d'autres encore à la Taverne du Sommelier au moment du déjeuner, etc... etc...  Trois jours où Tulle a rimé avec bulle, tant il est vrai qu'on était loin du monde. Ailleurs. Quelque part sur la planète accordéon. Un observateur extérieur aurait pu juger notre déambulation erratique ou incohérente ; en fait, tous nos déplacements étaient organisés. On pourrait même à leur sujet parler de stratégie.

Donc ! Je vais essayer, avec le support de photographies prises au fil de ces rencontres, de reconstituer une partie de notre parcours de jour en jour et de garder ainsi traces de notre stratégie. Et pour commencer le jeudi 18.

- 16:56. Scène des frères Maugein. Daltin Trio. Balances.


- 18:34. Scène des frères Maugein. "Les pommes de ma douche". Balances


- 19:31. Magic Mirrors. Thierry Roques, artiste fil rouge, et al... Concert d'inauguration "L'(â)mes à fleur de peau". Concert gratuit.


- 21:08. Magic Mirrors. Azzango. Concert gratuit.

mardi 23 septembre 2014

mardi 23 septembre - actualité d'anne niepold : "musette is not dead"

Une nouvelle que je me fais un plaisir de répercuter : la sortie du dernier album d'Anne Niepold intitulé "Musette is not Dead", un titre qui sent bon l'humour.  Le concert de présentation est prévu le 3 octobre en Belgique. Après "Deux accordéons diront" réalisé en 2009 en duo avec Aline Pohl et quatre invités, après "Terrain vague", un album solo avec la participation de sept invités, voici donc "Musette is not Dead" interprété en septet : accordéon diatonique et arrangements d'Anne Niepold, accompagnée par une flûte, un hautbois, une trompette, un trombone, une batterie, une contrebasse + un responsable du mix.

Pour en savoir plus sur ce projet, un simple clic vers le site d'Anne Niepold.

http://www.anneniepold.be/Anne_Niepold/accueil.html

Pour l'heure, je viens d'écouter les quinze titres de cet album, ce qui n'est pas suffisant pour en reconnaitre toutes ses qualités, mais assez pour comprendre que c'est un beau projet et qu'il est réussi. Parmi les compositeurs, on retrouve - forcément - Ferrari ("Soir de Paris"), "Carrara ("Vent d'automne"), Viseur ("Douce Joie") et Privat - forcément - pour plusieurs titres dont "Sa préférée" ou "Mystérieuse". Et puis aussi des compositions originales d'Anne Niepold. Par exemple, "Tohu Bohu" ou "Nevermind". Mais plus encore des arrangements très personnels et originaux.

J'ai noté plus haut l'humour du titre - du moins c'est ainsi que je le perçois - mais, dès le titre 1, "Soir de Paris", on comprend qu'il s'agit d'un humour sans aucune ironie, d'un humour tout de légèreté et de nostalgie. La délicatesse de la flûte y est pour beaucoup. Une interprétation en demi-teinte, sans effets faciles, ni rétro, ni dérision. Fidèle à l'âme du musette. Avec le titre 2, "Escadrille", j'ai cru entendre du Nino Rota. Le musette comme musique de parade. Avec le 3, "Vent d'automne", le musette se fait musique méditative - inattendu, non ? - mais pas seulement. Avec le titre 4, "Modern'Valse", c'est l'esprit du big band qui irrigue le musette. Dans le titre 5, "Nuit blanche" de Privat, j'ai retrouvé toute la modernité de son phrasé. Fidélité à cet accordéoniste, qui n'empêche pas les arrangements de reprendre, vite fait, leur liberté.

Et puis, il y a encore, en 6,  "Flaneuse", encore une musique que je perçois comme méditative. Demi-teinte, nuances, une aquarelle. En 7, "Tohu Bohu", une composition originale, me parait emblématique de l'album : les arrangements sont un vrai régal. A certains moments, j'ai pensé au jazz de la Nouvelle Orléans. Avec "Déluge" en titre 8, je retrouve l'esprit de "Flaneuse" : le musette comme aquarelle. Une aquarelle cuivrée. En 9, "Douce joie" de G. Viseur, encore ce quelque chose de méditatif ; alliance de son cuivré et de la contrebasse... et puis, l'accordéon qui passe. Titre 10, "Sa préférée" de Jo Privat. Comme une photo de nuit, dans le quartier des Halles ou dans les environs du Balajo, une photo de Doisneau, de Boubat ou de Brassaï. 

Mais, je ne vais pas tout vous raconter. Il y a quinze titres. A vous de les découvrir. Ce sera un vif plaisir.

En tout cas, cet album est un beau projet, avec une identité forte.

lundi 22 septembre 2014

lundi 22 septembre - actualité de spiritango

Juste un mot pour dire que le site de SpiriTango est plein d'informations intéressantes sur les concerts, le programme, les projets de ce quartet. Un petit coup d'œil facile en cliquant sur le lien ci-dessous...
http://www.spiritangoquartet.com/agenda

Et, pour le plaisir, une émission diffusée sur France Musique

 http://www.francemusique.fr/emission/leur-premier-cd/2012-ete/spirit-tango-quartet-10-06-2013-00-00

mercredi 17 septembre 2014

mercredi 17 septembre - actualité du duo "a tempo"

... reçu hier ce message de Maitane Sébastian et Philippe de Ezcurra, "Duo A Tempo". Je me fais un plaisir de le faire circuler...

A l'occasion de la sortie du disque-dvd "Euphonia",

concert du duo A Tempo au Goethe-Institut.

 

Attention ! Non seulement les réservations sont closes depuis plusieurs jours, mais de plus le concert ci-dessous ne pourra être honoré à la date indiquée à cause de la grève des pilotes d'avion. Mais, bonne nouvelle, il est reporté. La date en sera annoncée dès que possible.

Concert
Mercredi 17 septembre 2014, 20h
Goethe-Institut - 17 avenue d'Iéna, 75116 Paris
10€; TR 5€ - Réservation conseillée
Tél. +33 1 44439230
 
© Christophe PeusMaitane Sébastian, violoncelle
Philippe de Ezcurra, accordéon









Au programme :
  • Johann Sebastian Bach : Sonate en sol majeur pour viole de gambe et clavecin, BWV 1027
  • Patrick Busseuil : Escape
  • Gustav Mahler : Adagietto de la Symphonie n°5
  • Pablo de Sarasate : Jota de San Fermin
  • Maurice Ravel : Ma mère l’Oye
  • Astor Piazzolla : Muerte del Ángel, Milonga en ré, Libertango

Grâce à un répertoire fait de transcriptions et d’œuvres originales, le Duo A Tempo propose au public une interprétation nouvelle de la musique classique, à travers des œuvres connues mais aussi des raretés à découvrir. Leur éclectisme musical a réuni les deux artistes il y a plus de dix ans, et le duo se nourrit, au fil des concerts, de leur forte personnalité et de leur envie de partager une musique avant tout universelle. La rencontre entre l’accordéon, d'origine populaire, et le violoncelle, d’essence classique, donne un timbre et une couleur originale à leurs programmes, faisant vivre au public un voyage inoubliable.

Le Duo A Tempo s'est produit dans de nombreux festivals tels que le Festival de violoncelle de Beauvais, le Festival Musica Nigella, Musique et Rencontres en Charente Limousine (Exideuil), Accordéons-Nous à Trentels, le Festival de Basse-Navarre, ou encore le Festival Souffles d'Eté.

lundi 15 septembre 2014

lundi 15 septembre - un concert de youn sun nah avec vincent peirani

http://www.franceinter.fr/emission-summertime-des-notes-de-jazzmag-a-la-magie-de-youn-sun-nah

Avec ce lien, on peut retrouver, sur France Inter, dans le cadre de l'émission Summertime, diffusée dimanche soir, le concert de Youn Sun Nah enregistré à Vienne le 2 juillet (Jazz à Vienne ; théâtre antique). Youn Sun Nah magnifique ! Mais que dire de Vincent Peirani ? L'émotion pure !

dimanche 14 septembre 2014

dimanche 14 septembre - carlos gardel encore et toujours...

J'ai dit dans l'article précédent comment nous avons déniché hier au Parvis deux albums nouveaux : celui de René Lacaille et, d'autre part, un album intitulé "Desde Carlos Gardel / Cancionero Porteno". Tout de suite, notre attention a reconnu les noms de William Sabatier mais aussi de Diego Flores, chant, et Ciro Perez, guitare. Diego Flores avait en effet déjà travaillé avec William Sabatier pour un album "Monteverdi / Piazzolla" et Ciro Perez était l'un des membres du trio PSP, que nous avions eu l'occasion d'écouter à Trentels.

Disons que cet album est d'abord un bel objet, très bien fait du point de vue graphique et du point de vue informatif. C'est important. Le livret exposant le projet et situant les trois musiciens est remarquable. En fait , le programme est construit sur des œuvres "classiques" : "Yuyo Verde", "Toda mi Vida", "Che Bandoneon", "Quejas de Bandoneon", "Sur", etc... etc... Et les compositeurs sont entre autres D. Federico, A. Troilo, H. Manzi, J. C. Cobian, etc... etc... Les arrangements des dix-sept morceaux, d'une complexité et d'une subtilité rares, sont de W. Sabatier, sauf le 10 (Ciro Perez) et les 3, 5, 6, 11, 12, 15 (C. Perez et W. Sabatier). 

L'album dure 71:46. Les textes des chansons sont données en trois langues :anglais, espagnol, français et l'on peut noter que la traduction en français est signée Olivier Manoury. Le tableau des interprètes donne le résultat suivant :

W:1
WS/DF : 9
WS/CP : 2
WS/CP/DF:4
DF/CP:1




Intelligence du tango jusqu'à l'érudition, sensibilité à fleur de peau, technique hors pair. Forcément un album qui perpétue la tradition en la renouvelant.

post-scriptum 1. Notons enfin qu'il y a à la fin du disque une plage cachée, la dix-huitième, interprétée par W. Sabatier solo. Il s'agit de "A Media Luz", (1924),  musique d'Edgardo Donato et Carlos Cesar Lenzi. Pour l'écouter, il faut être patient. 2:40 de silence, puis 3:20 d'écoute où William Sabatier "fabrique" pour notre plaisir un "bel objet". Une signature.

post-scriptum 2. On peut trouver quelques précisions sur le projet fondateur de cet album avec un clic sur ce lien : http://williampetardino.wix.com/williamsabatier#!duofloressabatier/c1c2e



dimanche 14 septembre - le dernier rené lacaille et sa tribu

En ce samedi 13 septembre et alors même que les "Nuits de nacre" se profilent à l'horizon de la semaine prochaine, il faut bien faire encore les courses alimentaires jusqu'à notre départ jeudi ou mercredi soir, si l'on fait étape à Toulouse. Donc, suivant un rituel bien établi, on fait les courses en suivant scrupuleusement la liste dans l'ordre des rayons, des boissons aux fruits et légumes, on passe à la caisse, on vide le contenu du caddy dans la malle arrière de la voiture, on pose le caddy et l'on repart explorer les rayons des disques au Parvis.

Tout de suite, une pochette attire notre attention...



Un disque de René Lacaille ! Forcément, on ne peut laisser passer sa dernière création. Mais, tout aussitôt, on remarque un autre disque. Pas question de le laisser passer non plus... Mais, ne nous dispersons pas. J'y reviendrai dans le prochain article.

Revenons à René Lacaille. Sur les sept membres de l'orchestre, quatre "Lacaille". On a compris, le patriarche a encore frappé entouré par quatre membres de la tribu. Mais, en fait, ce disque est moins prévisible qu'on aurait pu le supposer. Il démarre en effet suivant le modèle déjà connu du   patriarche génial et bienveillant accompagné de ses enfants ou petits-enfants au rythme de la maloya ou autre musique emblématique de la Réunion. Et puis, chemin faisant, les percussions d'une part, les saxos, clarinette et flûtes, d'autre part,  donnent une autre tournure à l'ensemble.

Du coup, un album beaucoup plus complexe que je ne l'avais d'abord imaginé. La tribu évolue bien et son guide aussi, toujours aussi présent et talentueux par sa voix et par son jeu à l'accordéon.

post-scriptum. Un document YouTube qui donn une idée de "Fanfaroné", titre de l'album.

https://www.youtube.com/watch?v=mzdfUoLebcI

jeudi 11 septembre 2014

jeudi 11 septembre - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...

Livraison du numéro n° 144, septembre 2014.

La rubrique "Infomatos", page 4, est consacrée à la marque Ballone Burini, "l'excellence depuis 1920". Une page de publicité, qui se présente sous l'apparence d'un entretien mais qui ne manque pas d'intérêt. Dans les numéros précédents, on trouve en effet les titres suivants : "Beltuna Studio II K", "Roland FR-8x",  "Cavagnolo Digit", "Gamme Fun Hohner", "Dualo", "Fisart". Intéressant à condition de bien identifier ces pages comme étant de la publicité.

La Tête d'affiche est consacrée à Armand Lassagne et Daniel Denéchaud, les parrains du "2ème salon de l'accordéon" qui se tiendra les 3, 4 et 5 octobre à la Bellevilloise (Paris 20ème). Six pages de propos recueillis par Philippe Krümm. Plein d'anecdotes et de souvenirs. Une certaine nostalgie. Des propos tels qu'on peut en recueillir en partageant quelques bières. J'en retiens cet échange entre D. Denéchaud et A. Lassagne :

- DD. La musique d'accordéon aujourd'hui, ça devient plus une musique de concert que d'ambiance ou de bal quand même, non ?
- AA. Maintenant, il n'y a plus grand chose. C'est un peu bidon. Il y a trois accords dans leur musique... Un peu plus haut, déjà, cette opinion d'A. Lassagne à propos de l'accordéon :"Il n'y a pas tellement de renouveau. Des gars comme Viseur ou Murena, on peut dire ce qu'on veut mais ils avaient cinquante ans d'avance".

Un dossier est consacré à un ouvrage récent de Patrick Lavaud sur l'accordéon diatonique dans les Landes de Gascogne. Excellent article. Excellent livre : un travail de qualité universitaire, sérieux et chaleureux comme son auteur. Cinq pages : c'est plein d'idées. Le type d'article que j'aimerais pouvoir lire à chaque livraison.

Des entretiens : Le Balluche de la Saugrenue, entre savant et populaire, par F. Couvreux. assurance qualité. René Michel, Balbino Medellin, Bruno le Rouzic. textes de F. Jallot. Autre assurance qualité. Deux rédacteurs que je lis, chaque mois, avec le plus grand intérêt et un grand plaisir. Du style et une documentation de première main.   

La page 26, c'est "Accordéons d'antan, accordéons lointains". Signée Gérard Dôle. Un bijou de culture. Chaque mois, un vrai bonheur d'intelligence et de documentation.

Après... d'autres articles non sans intérêt, mais qui correspondent moins à mes intérêts quant à l'accordéon. Et, in fine, l'insubmersible article intitulé "Le meilleur pour la fin", dont j'ai déjà dit maintes fois à quel point j'en apprécie la délicatesse.

Voilà ! C'est tout pour cette fois...



vendredi 5 septembre 2014

vendredi 5 septembre - alerte agenda ! les nuits de nacre 18-21 septembre

C'est la dernière ligne droite. Nul n'a oublié ce rendez-vous, évidemment. Pourtant, un dernier rappel n'est peut-être pas inutile; En tout cas, ça nous permet d'attiser nos attentes. Ci-dessous, une page de la dernière livraison d' "Accordéon et accordéonistes", qui présente le programme. Forcément, étant donnée la richesse des l'offre, le dit programme est illisible. Mais ça donne une idée de ce qui attend l'amateur d'accordéon en ce lieu désormais mythique. Pour avoir toutes les informations utiles, ci-dessous un simple clic et on est sur le site du festival. On en jubile déjà.




Le site des "Nuits de nacre"...

http://www.accordeon.org/

mercredi 3 septembre 2014

mercredi 3 septembre - agua en la boca

"Agua en la Boca" est un disque de fado. On pourrait dire de fados. Plusieurs morceaux en effet sont spécifiés, comme par exemple (1) "Cosas que no sé", fado tamanquihas, (2) "Todas las horas son viejas", fado carmencita, (5) "Desnudar los desnudos", fado menor do porto, etc... Autant de distinctions ou de subdivisions que j'ignorais.

Mais il y a plus : Maria Berasarte, la créatrice de cet album, puise à des sources qui débordent l'espace du fado. Disons que son inspiration explore aussi le monde du chant espagnol ou, plus loin encore, qu'elle la trouve dans une sorte de mélancolie ou de tristesse en demi-teinte. C'est pourquoi le sous-titre de l'album est "Au-delà du fado". Par exemple, le titre 8 est le classique morceau hispanique "Piensa en mi" et le titre 9 est "Txoria txori", un traditionnel basque.

Pour ce morceau, elle est accompagnée par l'accordéoniste basque Gorka Hermosa. A d'autres moments, elle est accompagnée par l'accordéoniste Filipe Raposo ou par un autre encore, Pedro Santos. Et je trouve que l'accordéon s'accorde bien avec cette couleur de mélancolie, que j'évoquais plus haut. C'est pourquoi, de même que Gorka Hermosa a fait un album avec un guitariste de flamenco, je souhaite que Maria Berasarte fasse un album avec Gorka Hermosa, que j'admire sans réserves, un album du même style : fado, saudade et mélancolie.

Un dernier mot pour signaler que ce disque est un bel objet en tant que tel et qu'il comporte un livret explicatif du parcours et du projet qui le fonde ainsi que les textes en français et en anglais des chansons qui le composent informatifs et explicatifs.

lundi 1 septembre 2014

lundi 1er septembre - megapolis

En juillet 2011, Guillaume Saint-James [Guillaume Saint-James Sextet / Jazzarium] enregistre un album intitulé "Polis". En octobre 2013, il enregistre un album intitulé "Megapolis". Pour celui-ci, il adjoint au Sextet / Jazzarium l'orchestre symphonique de Bretagne. La proximité, pour ne pas dire la ressemblance manifeste entre les deux titres, suggère qu'il y a entre eux une relation étroite, peut-être de continuité. Cette intuition est d'ailleurs immédiatement corroborée par le fait que l'album "Polis" est accompagné du plan d'une une ville dont on ne sait si elle est ou non imaginaire  et que "Megalopolis" se présente en couverture comme une sorte de plan de réseau de transport, par exemple un plan de métro, et qu'on trouve, à l'intérieur, comme pour "Polis" un dépliant grand format précisant et développant ce diagramme.  On sent bien en cela qu'on a affaire à un vrai créateur qui donne forme à une obsession artistique fondatrice de son parcours. La musique est un parcours complexe, qui demande à être sans cesse approfondi.

Mais il y a plus en ce qui concerne la relation entre les deux albums. Quand on lit en effet le programme de l'un et de l'autre, qu'observe-t-on ?

Pour "Polis", 10 titres :

1 - Balkanik Station
2 - Un papillon pour Maria
3 - Pursuit 
4 - Rumba Baloo
5 - Start Pilote
6 - Iruten Ari Nuzu (Les fileuses)
7 - Ceux qui restent
8 - Taxi +
9 - Speed for Spike
10- Social Climber

Pour "Megapolis, 8 titres :

1 - Balkanik Station
2 - Taxi +
3 - Rumba Baloo
4 - Un papillon pour Maria
5 - Iruten Ari Nuzu
6 - Start Pilote
7 - Ceux qui restent
8 - Pursuit

La parenté est évidente. Simplement, on constate des changements dans l'ordre des titres ; on pourrait noter aussi des durées différentes, donc des arrangements différents. Avec, une sorte de point fixe ou des respiration au milieu, à savoir un air traditionnel basque "Iruten Ari Nuzu". J'imagine que Didier Ithursarry n'est pas étranger à cette présence. Une différence importante, quasi essentielle : alors que "Polis" est interprété par le sextet, avec adjonction d'Emmanuel Bex à l'orgue Hammond B3 et, pour un titre, d'Ezra, human beat box, "Megapolis" mobilise autour du même sextet tout l'orchestre symphonique de Bretagne [**]. Ainsi "Polis" prend nouvelle vie et nouvelle forme. D'où le préfixe : mega [***].

J'avais dit, dans l'article que je lui avais consacré, tout le bien que je pensais de "Polis" [*]. Aujourd'hui, je voudrais dire que cette version m'a impressionné. D'emblée on pense à Gershwin ou à Bernstein. Et si l'image n'était pas triviale, je dirais que cette version m'a fait penser à ces énormes camions transcontinentaux qui traversent l'Amérique du Nord en tous sens avec leur taille monstrueuse et leurs chromes : une beauté sauvage, volcanique, oui, mais organisée, canalisée, impressionnante. Des engins d'un autre monde. Une musique du futur.

Bref ! Une œuvre au sens plein du terme, une vraie création. et, pour moi qui suis amateur d'accordéon, le plaisir de retrouver Didier Ithursarry au milieu de ce maelstrom sonore, comme un poisson dans les eaux tumultueuses de quelque océan déchainé.

Un beau disque et même, plus exactement, un bel objet esthétique. A écouter, à manipuler, à lire, à parcourir et à contempler.

[*] Ci-dessous, le lien vers l'article consacré à "Polis"
http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/2012/02/samedi-25-fevrier-le-dernier-opus-de.html


[**] Ci-dessous, le lien vers une interprétation de "Megapolis" par le Sextet et l'OSB. Plus de cinquante musiciens !
https://www.youtube.com/watch?v=IkRoAw1t3-s


[***] Des précisions sur la relation "Polis / Megapolis",  qui m'avaient échappé quand j'ai rédigé cet article.
http://www.orchestre-de-bretagne.com/Megapolis