jeudi 29 septembre 2016

vendredi 30 septembre - où il est encore question de "tandem" de vincent peirani et michael wollny...

Si je précise, dans le titre de cet article, qu'il s'agit de l'album "Tandem" de Vincent Peirani et Michael Wollny, c'est parce que je n'oublie pas l'existence d'un titre homonyme d'André Minvielle et Lionel Suarez. Un album sous-titré "Ni un plus un, ni deux". Une précision fort pertinente pour définir un duo. Un "vrai" duo.

Depuis quelques jours donc j'ai entrepris, quand les circonstances sont favorables, d'explorer le "Tandem" de Vincent et Michael. Une sacrée entreprise car sans cesse, ayant écouté un morceau, j'ai envie de le réécouter. Deux fois, trois fois... Comme un meuble à double fond ou comme un oignon dont on enlève une à une les couches... Pour l'heure, je suis fasciné par le caractère méditatif de la musique du duo. Pas d'éclats, mais des évocations multiples. Et de plus en plus me viennent à l'esprit des images picturales : l'accordéon qui brosse un décor avec des masses sonores comme une brume fragile et obstinée. Le piano, percussif, comme des touches ou des traits qui viennent se superposer à ces masses sonres. L'attitude de Vincent, à son habitude, est en quelque sorte distanciée. Ici, bien présent, et un peu ailleurs. Présent, mais pas trop. Quant à Michael Wollny, que je ne connaissais pas ou peu par l'album de Vincent :"Thrill Box", j'aime la clarté de son jeu. On pourrait dire de lui qu'il ne parle jamais pour ne rien dire. Chacune de ses interventions est signifiante.

Tout en écoutant les morceaux de l'album, soit avec une attention ciblée sur telle caractéristique, soit en posture d'attention flottante, quelques rapprochements me viennent à l'esprit : Par exemple, Ravel pour le titre 3, "Hunter" de Björk ; ou encore Satie, pour l'état d'esprit de certains morceaux : fragilité et obstination. Ou encore, pour le titre 4, "Bells" de M. Wollny,  je pense à un texte de Ponge sur la pluie. Un texte magnifique. Un morceau magnifique.

Bon ! Quelque occupations m'obligent à suspendre mon écoute... A suivre !


       

mercredi 28 septembre 2016

jeudi 29 septembre - actualité du duo intermezzo...

J'ai déjà dit maintes fois notre sympathie pour le Duo Intermezzo. J'ai reçu hier leur newsletter et du coup il m'a paru intéressant de répercuter ici un document vidéo publié sur leur site, à savoir des extraits de leur concert "Bach et Piazzolla - Tête à tête", du nom de leur album enregistré en 2013. Durée des extraits : 12:50.

Un moment d'une musique de plus en plus maîtrisée avec des arrangements de plus en plus originaux. Un duo dont on suit le parcours avec plus que de l'intérêt, avec gourmandise. Un duo qui a un bel avenir...

https://www.youtube.com/watch?v=sh8oTOJMTT8

mercredi 28 septembre - actualité de vincent lhermet : les inattendus...

... reçu ce jour un courriel de Vincent Lhermet : un beau programme. Certes, depuis Pau, pas question pour moi d'assister aux concerts qu'i annonce. Ce n'est pas une raison pour ne pas diffuser la nouvelle. Tout en espérant que quelques uns d'entre vous, amis lecteurs amateurs d'accordéon et de belle musique, auront cette occasion d'y assister.

Chers tous,
J'ai le plaisir de vous annoncer le nouveau programme des inAttendus (Marianne Muller, viole de gambe et Vincent Lhermet, accordéon), Poetical humors, qui aura lieu à la Chapelle Saint Dominique de Juvisy le 7 octobre 2016 à 20h30.

vidéo


Poetical humors est un voyage musical dans l'Angleterre des XVIè-XVIIè siècles, dans une instrumentation aussi riche qu'inattendue, lorsque une viole s'associe à un accordéon (oeuvres de John Bull, John Dowland, Orlando Gibbons, Tobias Hume, William Lawes).

Ce concert sera l'occasion de la création mondiale d'une oeuvre nouvelle pour accordéon et viole de gambe de Thierry TidrowInto something rich and strange (2016), écrite avec le soutien de la Fondation d'entreprise Banque Populaire.

Réservations : Festival "Les 3 jours Baroques" - Bords de Seine - 01 69 57 81 10

Au plaisir de vous rencontrer peut-être à l'un des concerts de l'automne (cf. agenda).

Bien à vous tous, 

Vincent Lhermet

Agenda automne 2016 : 

24 septembre
Récital avec Hermine Horiot (violoncelle)
Festival Musique sur Douarnenez

7 octobre
Poetical humors, avec Marianne Muller (viole de gambe)
Chapelle St Dominique, Juvisy sur Orge

8 octobre
Les Musicales de Bagatelles
Tours
4 novembre
en soliste avec l'Orchestre de Guanajuato (Mexique)
en partenariat avec l'Institut Français

7 novembre
Masterclass au Conservatoire supérieur de Mexico (Mexique)
en partenariat avec l'Institut Français
13 novembre
Rameau, hier et aujourd'hui
oeuvres de T. Bordalejo, P. Hersant, M. Iddon, F. Motsch, M. Urquiza
Rencontres contemporaines -Chénereilles
15-16 novembre
Masterclass au Conservatoire supérieur de Saragosse (Espagne)
17 novembre
Rameau, hier et aujourd'hui
Valladolid (Espagne)
23 novembre
Rameau, hier et aujourd'hui
La Marbrerie (Montreuil)
11 décembre
Récital avec Elsa Grether (violon)
Beaulieu (Bourgogne)

21-22 décembre
en soliste avec l'Orchestre d'Auvergne
dir. Roberto Forés Veses
Clermont-Ferrand (63)

mardi 27 septembre 2016

mardi 27 septembre - à propos de "tandem" du duo vincent peirani-michael wollny

Depuis quelques semaines la santé de la sœur de Françoise nous a contraint à plusieurs aller-retour entre Pau et Dax, deux villes distantes d'une centaine de kilomètres. C'est ainsi qu'il ne nous a pas été possible d'écouter "Tandem", le dernier opus de Vincent Pairani et Michael Wollny, autant que nous l'aurions souhaité et en tout cas avec toute l'attention qu'on aurait voulu lui consacrer. Beaucoup de temps passé sur la route ; beaucoup de soucis ; beaucoup de problèmes d'organisation à régler. Tout ça, c'est peu propice à une écoute attentive et peu favorable au plaisir esthétique.

Avec pas mal d'obstination, on a tout de même su grappiller quelques moments de vrai bonheur. Qui tiennent pour l'essentiel à cette évidence que Vincent a un son et un phrasé qui n'appartiennent qu'à lui. Un son et un phrasé, sans compter une inventivité bien personnelle, qu'il impose comme sa marque propre de morceau en morceau, de concert en concert, de disque en disque. Je pense ici tout particulièrement à "Belle Epoque" avec Emile Parisien.

Mais, j'ai aussi repéré quelques morceaux, que l'on peut dire emblématiques de son style, sur "Tandem" : "Song yet unttitled" (A. Scherer), "Adagio for strings" (Samuel Barber), "Hunter" (Björk)... Mais j'arrête là ma liste, car, pour vérifier ma sélection, je viens d'écouter à nouveau l'ensemble des morceaux et du coup je ne sais plus choisir entre eux.

Reste cette évidence, que j'évoquais plus haut; à savoir que de jour en jour, de projet en projet, Vincent peaufine et impose son style.

Ci-dessous, un article que j'ai trouvé de très bonne facture :

http://www.fipradio.fr/decouvrir/album-jazz/tandem-24909
   

vendredi 23 septembre 2016

samedi 24 septembre - "tandem" est arrivé dans les bacs...

Juste une nouvelle en passant... "Tandem", l'album de Vincent Peirani et Michael Wollny est dans les bacs depuis ce vendredi. C'est un disque ACT, enregistré les 4 et 5 mai 2016. Comme je voulais me consacrer au compte-rendu de nos "nuits de nacre", texte et photographies, je n'ai écouté cet album que d'une oreille. C'est suffisant pour comprendre que dès que possible il tournera en boucle sur le lecteur. En tout cas, "ça" me tarde.

https://www.youtube.com/watch?v=6ZUL9r3SOuI

https://www.youtube.com/watch?v=FYAMO_LH0as

vendredi 23 septembre - trois portraits de roland romanelli avec sébastien farge au théâtre les sept collines (5/5)

Pour terminer cette série de portraits répartis en cinq articles, trois photographies. D'une part, de Roland Romanelli avec son invité  Sébastien Farge, d'autre part de celui-ci et enfin de Roland, lui-même, dernière image du fil rouge... Dernières notes du festival.





  

vendredi 23 septembre - trois portraits de vincent peirani au théâtre les sept collines (4/5)

On continue...



vendredi 23 septembre - trois portraits de grégory daltin et laurent derache au crédit agricole (3/5)

On continue avec G. Daltin et L. Derache à l'agence du Crédit Agricole, soutien sans failles du festival depuis des années. Et fidèle à l'accueil d'un concert de plus en plus fréquenté dans son agence de Tulle à chaque édition des "nuits de nacre". Successivement, le duo, puis Grégory et enfin Laurent.




vendredi 23 septembre - trois portraits de william sabatier au théâtre les sept collines (2/5)

Je continue le projet dont j'ai tracé la ligne directrice dans mon article précédent. Trois images de William Sabatier qui s'est produit le jeudi soir avec le quatuor terpsycordes sur fond de projection de photographies de Paris et de Buenos Aires.








vendredi 23 septembre - trois portraits de roland romanelli au magic mirrors (1/5)

Dès notre retour à Pau, je me suis mis à l'ouvrage et j'ai essayé de garder traces écrites et photographiques de nos impressions et autres émotions éprouvées au cours des soirées des "nuits de nacre. Cette mise en forme a donné lieu à l'article précédent. Article où j'ai essayé de suivre l'ordre chronologique  pour mettre un peu d'ordre justement dans toutes les images et sensations qui se bousculaient dans ma tête.

Ce travail fait, j'en entreprends un autre qui consiste à faire une sélection de photographies d'accordéonistes, avec un prochain cousin : un bandonéoniste. Cette sélection se répartit en 5x3 portraits photographiques. Respectivement  :

- Roland Romanelli, lors de l'inauguration du festival au Magic Mirrors.
- William Sabatier au théâtre les Sept Collines
- Grégory Daltin et Laurent Derache à l'agence du Crédit agricole
- Vincent Peirani et Emile Parisien au théâtre les Sept Collines
- Roland Romanelli au théâtre les Sept Collines avec Sébastien Farge comme invité.


Pour commencer donc, trois portraits de Roland Romanelli.



jeudi 22 septembre 2016

mercredi 21 septembre - nos "nuits de nacre"...

Pour cette session des "nuits de nacre" à Tulle, le thème choisi par la direction artistique était : "L'accordéon tisse sa toile".  Manière de dire que le thème de ce festival mettrait l'accent sur la relation entre l'accordéon et l'image. Image projetée sur un écran, image photographique, image de film, peinture, etc... Et pourquoi ne pas penser aussi que durant les quatre nuits l'accordéon tissera sa toile comme pour mieux nous envoûter avec sa magie. Pour ma part, je me dis que l'on pourrait penser aussi aux images mentales, celles que le son de l'accordéon fait éclore en notre cerveau.

Le festival donc s'est déroulé sur quatre jours, du jeudi 15 au dimanche 18. Disons quatre soirées ou même quatre nuits. Nous sommes arrivés jeudi en début d'après-midi ; nous avons garé la voiture au parking ; déposé nos bagages à l'hôtel - à quelques pas du cœur du festival; déjeuné à la taverne du sommelier - notre cantine - ; oublié le monde extérieur et, jusqu'à notre départ, vécu dans notre bulle à Tulle. Certes nous avons noté une baisse de fréquentation, nous avons croisé les patrouilles de soldats en arme, rencontré maintes rondes de policiers, nos sacs ont été fouillés je ne sais combien de fois, nous-mêmes avons été fouillés à l'entrée du théâtre avant les concerts... Mais l'on tenait malgré tout à vivre ces "nuits de nacre" comme une parenthèse heureuse. A faire abstraction de tout cet environnement sécuritaire, lourd, pesant, mais nécessaire. On y tenait. On l'a fait...

C'est pourquoi mon intention n'est pas de faire un compte-rendu à visée objective du festival. Encore moins d'en faire la description. Mon intention est tout simplement de suivre le fil chronologique pour garder traces des événements, disons des rencontres que nous avons faites. Rencontres au hasard de nos déambulations, de notre parcours de butinage ; rencontres programmées depuis des mois et inscrites dans nos pass pour les trois principaux concerts. Soit dit en passant : trois concerts payants sur une soixantaine proposés... C'est cela aussi Tulle... Ces traces, je vais les illustrer, les mettre en image, avec un choix parmi les photos que j'ai faites de nos fauteuils d'auditeurs et spectateurs attentifs et émerveillés ou chemin faisant... Pour faire ce choix, je me suis donné deux critères : d'une part, évoquer la situation, notamment les lumières, d'autre part la posture des artistes en essayant d'en saisir sur le vif les caractéristiques principales.

En route pour une quinzaine d'étapes...

- 15.09. / 19:06. Inauguration des "Nuits de nacre". Magic Mirrors

Après les discours d'usage, concert d'inauguration au Magic Mirrors. Roland Romanelli, fil rouge du festival, avec un chanteur : Michel Korb, qui chante Francis Lemarque, deux guitaristes, un contrebassiste et un batteur. Des chansons à texte et un son franchement manouche. Roland Romanelli, imposant par sa carrure, par son allure, par son expérience, donne le ton au festival. Je suis frappé par la fluidité de son jeu, par son toucher précis et juste.


 

15.09. / 21:26. William Sabatier et le quatuor Terpsycordes. Théâtre Les Sept Collines

Ce concert, c'est la célébration du tango : un hommage à Astor Piazzolla, à Edith Piaf et à Carlos Gardel. Un moment de temps suspendu avec, comme introduction, les "Five Tangos Sensations". Maîtrise et émotion. Un concert qui d'emblée se situe dans les sommets de l'art du bandonéon.
J'ai choisi cette photo pour deux raisons : elle rend compte du dispositif scénique et de la concentration de William Sabatier. Intensité de son regard !

 
 - 16.09 / 12:15 - 13.30. Rencontre avec Roland Romanelli au petit forum du théâtre.
 
Une rencontre informelle animée par Sébastien Farge. Roland Romanelli nous parle de son travail et de sa vie avec Barbara. Très éclairant. Un moment "authentique" qui éclairera le concert du samedi sous-titré "Une belle histoire d'amour". Une belle introduction à la compréhension de la dimension artistique et esthétique du dit concert.  
 
- 16.09 / 17:30. Grégory Daltin et Laurent Derache à l'agence du crédit agricole.
 
Comment dire ? Inutile d'essayer d'expliquer notre sympathie pour ces deux accordéonistes. Dès les premières écoutes en concert ou sur disque, leurs styles, par ailleurs différents nous ont donné envie de mieux les connaitre. C'est ainsi qu'on s'est efforcé de suivre leurs parcours respectifs et que ce fut un vrai plaisir de découvrir leur duo en cette agence de banque. Une rencontre en ce lieu improbable qui attire chaque année un public plus nombreux et toujours enthousiaste. Des compositions originales et des œuvres plus connues, bien reconnues par les auditeurs. Un moment simple et chaleureux. Avec tout le talent de Grégory et Laurent. 
 
 
 
 
- 16.09 / 18:40. Le petit orchestre de poche au petit forum... puis SOS fanfare à 18:59 place Jean Tavé, devant la terrasse de la taverne du sommelier...
 
C'est en marchant au hasard en attendant l'heure de l'apéritif que l'on a fait deux rencontres festives et réjouissantes : la première avec le petit orchestre de poche entrainant plusieurs couples de danseurs dans ses rythmes ; l'autre, quelques minutes plus tard, avec la fanfare et son répertoire que l'on croisera encore plus tard à plusieurs reprises. Deux formations bien dans l'air des nuits de nacre. Une cure de bonne humeur...
 


- 16:09 / 21:20 et 21:42. Vincent Peirani et Emile Parisien au théâtre Les Sept Collines. Avec en direct live une création originale du plasticien Stéphane Cattanéo.

De ce duo, que dire que je n'ai déjà dit ? Après plusieurs concerts et je ne sais combien d'écoutes de "Belle Epoque", je n'ai plus de mots pour dire notre admiration. Ce concert, c'est chaque fois le même et chaque fois un autre. Organisation, improvisation, complicité à demi-notes. Heureux ceux qui ont pu assister à ce concert.








- 16.09 / 00:13. Toucas Trio Vasco, place Jean Tavé.

Depuis des années que nous connaissons Cristiano Toucas et son trio, c'est toujours un bonheur de les rencontrer. Toujours le même enthousiasme de sa part pour ses projets. Toujours la même énergie et la même manière d'emporter son public vers des horizons lointains, vers un véritable périple à travers fleuves, océans et mers plus ou moins imaginaires. La nuit convient au projet de ce trio. En l'occurrence, la musique se déroule sur fond de photographies. L'accordéon tisse sa toile : on ne saurait mieux répondre au thème du festival. Bon vent ! Pour notre bonheur.




 - 17.09 / 12:15 - 13.30. Rencontre avec William Sabatier au petit forum du théâtre.

Une rencontre plus ou moins informelle avec W. Sabatier, animée par S. Farge. Pour nous, un moment fort, un moment-clé des quatre jours du festival. Un moment de pure intelligence et de passion. Un moment d'explicitation, de définition du tango, moment de studium dirait Roland Barthes ; moment d'explosion esthétique, moment de punctum dirait-il pour rendre compte de ce qu'est le bonheur de pouvoir ainsi écouter W. Sabatier en toute simplicité et en toute maîtrise conceptuelle et technique de ce qu'est le tango dans toute son authenticité. Cette rencontre enfin nous a beaucoup éclairés sur les raisons de notre plaisir extrême éprouvé lors du concert du jeudi avec W. Sabatier et le quatuor Terpsycordes.

Ces rencontres sont à garder absolument dans l'économie d'ensemble des "Nuits de nacre". Avec les artistes principaux et l'animation de S. Farge.

- 17.09 / 15:13. Rencontre avec G. Daltin et L. Derache, qui invitent Denis Colin (clarinette). Salle capitulaire du cloître de Tulle.

Comme le concert de G. Daltin, L. Derache, Domi Emorine et D. Colin avait lieu en même temps, à 21 heures, que le concert de clôture de R. Romanelli, on avait demandé à Grégory et à Laurent de bien vouloir accepter notre présence aux balances. Domi Emorine étant absente pour cause d'animation à l'usine Maugein. Un lieu magique du point de vue architectural ; moment magique aussi pour nous spectateurs des tâtonnements du trio. Une manière de sentir sinon de comprendre comment le concert du soir se mettait en place.



- 17.09 / 15:56. Rencontre avec Urban Direct Squeezbox, place Mgr Bertheaud.

On avait repéré de longue date l'annonce du concert d'Urban Direct Squeezbox programmé à 22:30, soit juste après le dernier concert de R. Romanelli. C'est ainsi qu'on est allé voir, en milieu d'après-midi, si par hasard cette formation réglait les balances pour le soir. Et c'était le cas ! Un moment fascinant de tension décontractée et de professionnalisme avec beaucoup de sourires. Aucun sentiment de stress !

Je rappelle ici le nom des musiciens assemblés pour produire une musique contemporaine, c'est-à-dire créative et électronique, inouïe et transfrontalière... Actuelle, quoi !

- J. Bilek, DJ
- M. Berthoumieux, accordéon boutons
- Fixi, accordéon piano
- W. Sabatier, bandonéon
- C. Udoviko, danse

Electronique et créative, une musique bien loin des dernières productions de Gotan Project. En tout cas, ce que l'on entend sur cette place en milieu d'après-midi nous donne furieuse envie d'y revenir ce soir...
 
 
- 17.09 / 18:44. Alain Bruel et François Thuillier, place Jean Tavé.
 
On avait du temps avant le concert de 21 heures. Avant l'apéro, une bière et un porto rouge, on a noté sur le programme un concert d'une heure du duo A. Bruel, accordéon, et F. Thuillier, tuba. Un duo a priori improbable. Ils se sont installés. On a posé nos chaises au pied de la scène. D'autres personnes nous ont imités. Ce fut un moment agréable. Des morceaux qu'on a plaisir à écouter ; pour certains à reconnaître. Une répartition des rôles bien rodée. Une complicité tranquille et un tuba plein de souplesse et de fantaisie. Un bon moment malgré une météo plutôt humide et froide.
 
 
 
 


- 19:09 / 21:44 et 21:45. Roland Romanelli et Rebecca Mai au théâtre des Sept Collines.

De ce dernier concert payant, je retiens deux images : l'une qui garde trace d'une intervention de S. Farge, intervention conforme à sa personne. Chaleureux, discret et efficace. L'autre, significative selon moi de l'attitude disons emblématique de Roland Romanelli. Un spectacle fort original qui nous immerge dans la vie qu'il a partagée avec Barbara. Un spectacle émouvant en plusieurs moments, un spectacle qui, comparé au récit qu'il a fait au petit forum, donne toute la mesure d'une transposition artistique d'une biographie. Un spectacle qui en dit beaucoup, à demi-mots, sur la vie d'artiste...




 
 
- 17.09 / 23h48... Un vrai feu d'artifice sonore et visuel !
 
De gauche à droite, on reconnait J. Bilek, M. Berthoumieux, C. Udoviko, Fixi et W. Sabatier. On ne pouvait rêver meilleure clôture. En tout cas clôture du festival pour nous, car en fait il y avait encore Anakronik/Krakauer au Magic Mirrors à partir d'une heure... Mais on était un peu fatigué et le temps était plutôt humide et frais, pour ne pas dire froid.
 
 
 
 
- Dimanche 18.09 / 12 heures. Après un dernier déjeuner à la Taverne du Sommelier, on charge les bagages dans la voiture. Direction Toulouse... puis, après une courte étape, retour à Pau en soirée.

mardi 13 septembre 2016

mardi 13 septembre - "accordéon et accordéonistes" est arrivé-é-é...

La livraison du dernier numéro de la revue "Accordéon et accordéonistes" est arrivée-e-e... Numéro 166, septembre 2016. 7 euros.

Je viens de parcourir cet exemplaire, mais les "Nuits de nacre" se profilent à l'horizon et je manque de temps pour une lecture attentive. Je m'en tiendrai donc à un survol, disons à une première impression :

- En "Echos", le compte-rendu du festival Médard Ferrero. Rien que du beau monde. Un monde de "pointures" plus sympathiques les uns que les autres.
- Autres "Echos", un article de deux pages intitulées "Fashion Week" et signées par Pascal Contet. Je devrais dire le Kamarade Pascal Contet. On se comprend. Tout porte à croire que Pascal inaugure, après le numéro précédent, une sorte de chronique quelque peu décalée. Humour et intello : ça me plait. Continue Pascal ! Un style très personnel. Mon accordéon à Bakou, en Azerbaïdjan ; Mon accordéon dans le monde de la mode... Un nouveau Tintin !
- Une "Tête d'affiche" consacrée à Marc Berthoumieux par Philippe Krümm. Neuf pages ! Brut de décoffrage... Au bout du compte, on connait mieux Marc Berthoumieux et l'on comprend la sympathie qu'il suscite en concert.
- Quoi d'autre ? Beaucoup de choses relatives au musette ; peu de choses qui m'intéressent. Toujours les mêmes photos, les mêmes articles. Le monde du musette, c'st clones et compagnie.

Page 65, Les 29e "Nuits de nacre" : "L'accordéon tisse sa toile"... Une liste d'accordéonistes qui fait rêver !





dimanche 11 septembre 2016

dimanche 11 septembre - le dernier opus de fleurs noires : "a contrafuego".

Un certain nombre de problèmes de différentes sortes m'empêchent de donner actuellement tout le temps souhaitable à l'écoute de ma musique de prédilection : accordéon ou bandonéon. Je le regrette certes, mais je ne cesse pas pour autant de continuer à chercher les nouveautés qui sortent ces jours-ci. C'est ainsi que samedi, après avoir sacrifié au rite des courses à l'hyper... on a naturellement fait un détour par le Parvis. Au cas où... Et, en effet, parmi les dites nouveautés, un album a tout de suite attiré notre attention : le dernier opus des Fleurs noires.
 
Les Fleurs noires est une formation que nous apprécions particulièrement. A ma connaissance, le disque en question est leur troisième. En tout cas, c'est le troisième dans notre discothèque :
 
- "Fleurs noires, orchestre de Tango", 2007, Association Fleurs noires / Milan Music
- "Fleurs noires, orchestre de tango, Salida de Emergencia", 2012, Milan Music
- "Fleurs noires, tango contemporain, a Contrafuego", 2016, Milan Music
 
Fleurs noires donc est une formation de onze femmes, soit dix musiciennes et une chanteuse : Sandra Rumolino. Elles sont de nationalité française et argentine. L'orchestre comprend, outre la chanteuse, une pianiste, qui assure les compositions, les arrangements et la direction ; un bandonéon solo, deux bandonéons ; un violon solo, deux violons, un alto ; un violoncelle ; une contrebasse. Une organisation impressionnante au service d'une sensibilité de feu.
 
Un orchestre de femmes donc dans un monde considéré comme plutôt macho. En tout cas, une musique que je ne rapporterais ni au genre masculin, ni au genre féminin, simplement à un talent hors norme et, sans doute, un travail énorme.
 
Leur répertoire puise dans la tradition, mais se nourrit aussi de compositions originales d'Andrea Marsili, d'Eduardo Acuna, de Julian Plaza, de Gerardo Jerez Le Cam ou de collaborations, par exemple sur le dernier album avec Thomas Gubitsch.
 
Bref ! Un album qui mérite toute notre attention.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 

vendredi 9 septembre 2016

vendredi 9 septembre : petit complément à propos du trio haliotis et du quinteto picot...

Comme j'écoute encore une fois les saisons de Buenos Aires du Quinteto Picot et quelques autres tangos que je viens de découvrir avec le Trio Haliotis, par exemple "Saint Louis en l'île" ou "Preparense", je m'avise tout à coup que je n'ai pas donné leurs coordonnées pour mieux les connaitre et, éventuellement, pour commander leurs albums, objets de mon article.

Ci-dessous, le lien...

http://www.philippepicot-accordeon.com/extraits-musicaux.ws

jeudi 8 septembre 2016

jeudi 08 septembre - connaissez-vous le trio haliotis et le quinteto picot ?

En cette matinée du 8 septembre et depuis hier après-midi, je suis en train de découvrir deux disques qui m'ont été signalés dans un récent courriel et que j'ai reçus hier peu avant midi par la poste. Ces deux disques sont les suivants :

- "Piazzollamento" du trio Haliotis, soit Philippe Picot, bandonéon, accordéon ; Elisa Berthe, accordéon ; Claire Fuhrman, accordéon, piano, accordina, bandonéon. La composition instrumentale du trio m'intrigue et d'emblée, à la lecture des instruments et à l'observation de la pochette du disque, j'ai envie de l'écouter. Une couverture noire, rouge et or, ça convient bien au tango.

- "Quinteto Picot - Les saisons de Buenos Aires et autres tangos d'Astor Piazzolla". Même remarque que pour l'autre disque : son apparence manifeste un vrai goût du travail bien fait. Je l'avoue, je suis très sensible à cette apparence (graphisme, couleurs, mise en page) qui prépare favorablement l''écoute. En tout cas la mienne ; je suis sensible en effet à la qualité d'objet d'un album, bien loin des flux musicaux téléchargés.

Tout en écoutant donc le trio Haliotis, je me dis qu'Astor Piazzolla est vraiment un génie de la musique, à l'instar de Bach, tant les interprétations et les œuvres qu'il a inspirées sont innombrables. Dans le cas, par exemple, de "Piazzollamento", on a affaire à onze titres : neuf composés par A. Piazzolla et deux, dans l'esprit du tango de celui-ci, composés par Ph. Picot. Dans le cas du Quinteto, tous les titres sont de Piazzolla, soit les quatre saisons de Buenos Aires et des incontournables comme "Oblivion", "Milonga del Angel" ou "Libertango".

Pour le dire en quelques mots, je dirais que ces deux disques dans l'esprit de Piazzolla sont très convaincants. Ils nous proposent en effet une inspiration sombre mais sereine. Un Piazzolla apaisé, bien loin du Piazzolla écorché vif, de ses stridences et violences plus ou moins contenues. Un Piazzolla nostalgique, plutôt fluide, sans ruptures brutales, tout en finesse. J'ai aimé les arrangements. Un Piazzolla mélancolique. Je pense ici aux interprétations de "Chiquilin de Bachin". Celle qui nous est proposée ici est clairement tout en nuances et se distingue à l'évidence des interprétations vociférantes ou hystériques... et ça me plait.

Dans mon imaginaire, il y a maintes façons de lire et de transcrire les œuvres de Piazzolla, mais grosso modo je distinguerais volontiers des œuvres de l'intériorité versus des œuvres de l'extériorité. Deux faces d'un même Janus. Ici, pour moi, il s'agit bien du volet intériorité. En tout cas, une contribution qui me plait à la postérité de ce génie.

Pour l'heure, mais bien évidemment mes impressions vont se modifier au fil des écoutes, je trouve l'interprétation des quatre saisons absolument remarquable, en particulier "Otono porteno" et "Invierno porteno" que je dirais emblématique de ces deux albums.

Pour en savoir un peu plus...

https://www.youtube.com/watch?v=LwazjBFMFiI


ps.- je note, au dos du disque du quinteto que la prise de son du bandonéon est de Jacques Bolognesi. Assurance qualité !

jeudi 1 septembre 2016

jeudi 1er septembre - actualité du spiritango quartet

... reçu aujourd'hui la news letter  du SpiriTango Quartet. Un message qui m'a fait plaisir tant les membres de cette formation sont des artistes de grand talent, en solo ou en quartet, et des personnalités fort sympathiques. Ci-dessous, un lien vers leur site : on y trouvera des indications sur la biographie de chacun, des vidéos bien significatives de leur style et - impressionnante ! - la liste fort bien fournie de leurs prestations à venir... Liste qui dit assez l'audience reconnue à ce quartet. Audience plus que méritée.

 http://www.spiritangoquartet.com/agenda

http://www.spiritangoquartet.com/

Pour information, je rappelle le nom et les instruments des membres du quartet :

- Thomas Chedal, accordéon
- Benoit Levesque, contrebasse
- Fanny Gallois, violon
- Fanny Azzuro, piano