jeudi 17 septembre 2009

vendredi 18 septembre - éoléon : neuf photonotes du 11 septembre

Après un premier moment de description largement teintée de subjectivité, l'objectivité de l'observateur distancié me paraissant de peu d'intérêt, j'en viens maintenant, suivant ma méthode habituelle, à mon choix de photonotes : images encore plus subjectives destinées à garder traces des impressions que j'ai éprouvées durant les deux jours où nous avons participé au festival de Buzet sur Tarn. Ces images, finalement, je les reprends dans l'ordre chronologique, qui me parait être le plus simple. Ce sont les pièces d'un puzzle ou d'une sorte de mosaïque que l'on pourrait appeler "Eoléon 2009".

18h50. Thierry Capdeville porte avec le plus grand soin l'accordéon de Jean Corti. Il sourit, mais on voit bien qu'il est comme intimidé. Et on le comprend. quant à son complice guitariste, J.-M. Zaldivar, il sourit, amusé par tant de précautions, et c'est une façon d'oublier un instant le trac qui commence à lui tordre la tripe.
18h59. J'aime bien cette image. Elle est pour moi significative de l'attitude de Jean Corti durant tout ce temps autour d'un apéritif convivial où il est à la fois attentif, déterminé, précis et décontracté. Je dirais volontiers de lui qu'il est présent. Là où il est, il est au centre.

20h45. le duo Zambra Swing dans ses oeuvres. Une prestation, je crois l'avoir déjà noté, qui lance le festival sur de bons rails.


21h11. Un autre duo. Cette image est bien caractéristique de la posture de Roques et Lopez. Leur musique nous a beaucoup plu. Nous connaissions leur disque ; nous l'avons bien retrouvé, avec la présence en plus.




21h31. Autre image caractéristique : Lopez au chant, magnifique. Roques à l'accordéon, idem.





22h26. Début du concert de Jean Corti. J'aime cette image : les traces du temps sont là, irréfutables, mais elles donnent au visage de Jean Corti une sorte d'allure de statue. On dirait un masque. Calme et sérénité.




22h51. J'imagine dans sa tête tout un monde de présences convoquées ici et maintenant à Buzet, un soir d'été finissant.


22h53. Autre image qui me plait. pour une raison : cet oeil gauche mi-clos. Une gentillesse pleine de distance et même d'ironie. Quelque chose de philosophique dans cette manière de regarder le monde.


23h25. Et puis cette image... Au cours du concert, il m'a semblé que Jean Corti était de plus en plus proche de son instrument. A la fin, quelque chose de fusionnel. Conversation intime avec mon accordéon.











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