jeudi 3 septembre - philippe de ezcurra à hendaye : sept photonotes
J'ai choisi ces sept images comme photonotes parmi une quarantaine de clichés parce qu'elles expriment pour moi des attitudes caractéristiques de Philippe. J'aurais du mal à expliciter mes choix pour chacune de ces photographies, car souvent il s'agit d'intuition, souvent aussi il s'agit d'une attitude multiple quant à ses résonnances. En aucun cas il ne s'agit d'une illustration univoque d'une impression claire et distincte.
22h18. Je puis dire cependant que cette photographie rend bien compte de l'attention constante que Philippe portait à sa partition. Intensité du regard du traducteur.
22h20. Ici, on voit assez bien la disposition du groupe à partir d'une partie de l'ensemble : violons à sa droite, contrebasse et alti derrière, violoncelles à sa gauche. Et Philippe qui dirige du regard ou d'un mouvement du menton.
22h18. Je puis dire cependant que cette photographie rend bien compte de l'attention constante que Philippe portait à sa partition. Intensité du regard du traducteur.
22h20. Ici, on voit assez bien la disposition du groupe à partir d'une partie de l'ensemble : violons à sa droite, contrebasse et alti derrière, violoncelles à sa gauche. Et Philippe qui dirige du regard ou d'un mouvement du menton.
22h22. Je n'ai pas le goût des statistiques et des données chiffrées, mais je serais curieux de savoir combien de temps, sur la durée d'un concert, Philippe joue les yeux clos. Seul dans son monde.
22h27. La tension est manifeste. L'esprit de Piazzolla était bien présent, ici et maintenant, en cette église Saint Vincent. Curieusement, cette image traduit bien, à mes yeux, le rôle de médiateur de l'interprète. Il s'agit de transmettre quelque chose que le discours, l'articulation de mots, ne saurait communiquer. Au-delà de la pensée discursive et de sa logique.
22h28. Ici, c'est l'expression "regard intérieur" qui me vient à l'esprit. Un regard qui porte bien au-delà de l'horizon, un regard qui rêve les saisons...
22h43. Pendant que Vanessa Ugarte et le groupe jouent, un instant, juste un instant, de relâchement. Le contraire du laisser-aller ; une écoute sans crispation. Accueillante.
22h52. J'aime bien les photographies du duo de Philippe et Vanessa, lors d'un rappel, et en particulier celle-ci. Je me rends compte à quel point mon attention se focalise sur les regards lors des concerts. Comme la musique, le regard est en effet un vecteur de communication et de significations qui se déploie dans l'instant et indépendamment de tout développement discursif. ce qui ne signifie pas que de l'échange de regards comme de la musique et de ses effets il ne soit pas possible de discourir, mais ce qui signifie que les mots ne pourront jamais en épuiser le sens.
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