lundi 10 septembre - "l'instant décisif"...
Souvent, je me suis demandé pourquoi j'avais un tel plaisir à faire des photographies au cours des concerts auxquels nous assistons. Plaisir de prendre encore plus que plaisir de lire les images ainsi enregistrées. Plaisir souvent contrecarré par telle ou telle interdiction d'enregistrer ce qui a lieu. Plaisir de voler quelques traces pour se remémorer ce qui a passé sans retour. En fait, après maintes réflexions, maintes hypothèses, j'ai acquis la conviction, sinon la certitude que c'est l'obsession de la recherche de l'instant décisif qui m'inspire et me guide en priorité.
J'emprunte cette notion, voire cette pratique, au photographe Henri Cartier-Bresson, qui la définit comme la "reconnaissance simultanée, dans une fraction de seconde, d'une part de la signification d'un fait, et de l'autre d'une organisation rigoureuse des formes perçues visuellement qui expriment ce fait".
Ce qu'il faut bien comprendre, si l'on cherche à saisir en cet instant décisif l'interaction du sens et de la géométrie des formes, cette harmonie si fugace entre deux perceptions : l'une, de la signification, l'autre de l'espace, c'est que cette saisie ne peut se faire comme par magie, comme par intuition ou par chance. En jouant sur un hasard favorable. Saisir l'instant décisif, et peut être le construire à partir d'un point de vue mûrement élaboré, forcément cela implique de savoir anticiper son apparition. Finalement, c'est cela qui me plait dans l'acte de faire des photographies d'accordéonistes : le devoir d'anticiper sans cesse le moment présent pour se mettre en situation de le viser et de l'identifier au moment d'appuyer sur le déclencheur.
Il faudra songer à approfondir un peu tout cela...
J'emprunte cette notion, voire cette pratique, au photographe Henri Cartier-Bresson, qui la définit comme la "reconnaissance simultanée, dans une fraction de seconde, d'une part de la signification d'un fait, et de l'autre d'une organisation rigoureuse des formes perçues visuellement qui expriment ce fait".
Ce qu'il faut bien comprendre, si l'on cherche à saisir en cet instant décisif l'interaction du sens et de la géométrie des formes, cette harmonie si fugace entre deux perceptions : l'une, de la signification, l'autre de l'espace, c'est que cette saisie ne peut se faire comme par magie, comme par intuition ou par chance. En jouant sur un hasard favorable. Saisir l'instant décisif, et peut être le construire à partir d'un point de vue mûrement élaboré, forcément cela implique de savoir anticiper son apparition. Finalement, c'est cela qui me plait dans l'acte de faire des photographies d'accordéonistes : le devoir d'anticiper sans cesse le moment présent pour se mettre en situation de le viser et de l'identifier au moment d'appuyer sur le déclencheur.
Il faudra songer à approfondir un peu tout cela...
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