samedi 7 novembre - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...
Le numéro 157, de novembre, est arrivé. C'est un bon numéro, même si mes impressions sont très diverses et même disparates pour ne pas dire discordantes voire contradictoires. Mais, voyons ça en détail...
D'abord, en couverture, une photographie de Didier Ithurssary tout sourire. J'ai plaisir à le retrouver ainsi avec son regard futé derrière ses lunettes.
- page 5, un article de F. Couvreux, qui pourrait être intitulé :"Comment la culture musicale vient à la France profonde". Jubilatoire.
- page 9, troisième salon de l'accordéon avec photos de remise des prix où l'on voit honorés des visages connus et justement récompensés comme Ch. Lampidecchia pour "Douce Joie / Tribute to Gus Viseur", Jacques Mornet, S. Farge ou encore P. Lavaud pour ses livres consacrés à l'histoire de l'accordéon.
- pages 11-14, en Tête d'affiche, Didier Ithursarry, un article sous-titré :"Sur tous les fronts". On ne saurait mieux dire !
- pages 16-18, un article signé F. Jallot à propos de HK et les Saltimbanques. Un jeu de questions/réponses pour découvrir cette formation, sa vision de l'accordéon et ses projets...
- pages 22-25, un entretien, encore signé F. Couvreux, consacré à Swing of France. Excellent article qui cadre bien le projet du trio dans son contexte historique et culturel quant à l'accordéon. Un trio très intello - ce qui n'est pas pour me déplaire - sous des apparences de groupe disjoncté - ce qui est bien de nature à me plaire.
- page 26, "Accordéons d'antan, accordéons lointains", toujours aussi cultivé et culturel - intelligent quoi ! - avec, chemin faisant, une confidence personnelle de l'auteur...
Le dossier "Pédagogie" m'intéresse toujours autant alors même que je ne joue pas de l'accordéon, ni d'aucun instrument. Disons que j'y apprends bien des choses sur la pratique de l'accordéon et sur son apprentissage même si je ne mets pas mes connaissances ainsi acquises en pratique. Avec deux grands prêtres : J. Mornet et F. Deschamps.
p. 42, toujours en "Pédagogie", une page sur Jean-Etienne Sotty. Suscincte mais intéressante !
Après... La Gazette du musette. Décidément, c'est pas ma tasse de thé dansant. Non point que le musette me reste étranger, mais parce qu'il y a à mon goût trop de photos sans intérêt et de piètre qualité esthétique. Mais aussi des articles vraiment trop anecdotiques et simplistes. Avec obstinément une apparence d'ex-votos ou d'art saint-sulpicien. Comme si l'on s'interdisait, parce qu'il est question du musette, de risquer la moindre idée, la moindre réflexion. Tout le contraire de ce que réussit fort bien le premier cahier de la revue où les rédacteurs savent fort bien combiner la description, la biographie et les idées que l'on peut en tirer. Autant la première moitié de la revue montre la modernité et les qualités de l'accordéon autant la Gazette du Musette renforce le stéréotype suivant lequel l'accordéon, c'est ringard.
Pour finir, "Le meilleur pour la fin"... Un titre dont j'ai maintes fois dit à quel point il me parait indélicat, mais qui, dans cette livraison, est consacré à un groupe de Bristol : Spiro, qui m'intrigue. Un article qui donne envie de découvrir ce quartet.
Bref, encore un numéro de qualité, même si je regrette qu'il semble corroborer cet a priori suivant lequel l'accordéon musette et une certaine réflexion sur l'accordéon et les accordéonistes actuels sont par nature incompatibles.
ps.- En quatrième de couverture, une publicité pleine page de R. Galliano pour les accordéons Roland : une belle photo en noir et blanc (on est aux antipodes du monde du musette) et un commentaire de quatre lignes pleines de pertinence.
D'abord, en couverture, une photographie de Didier Ithurssary tout sourire. J'ai plaisir à le retrouver ainsi avec son regard futé derrière ses lunettes.
- page 5, un article de F. Couvreux, qui pourrait être intitulé :"Comment la culture musicale vient à la France profonde". Jubilatoire.
- page 9, troisième salon de l'accordéon avec photos de remise des prix où l'on voit honorés des visages connus et justement récompensés comme Ch. Lampidecchia pour "Douce Joie / Tribute to Gus Viseur", Jacques Mornet, S. Farge ou encore P. Lavaud pour ses livres consacrés à l'histoire de l'accordéon.
- pages 11-14, en Tête d'affiche, Didier Ithursarry, un article sous-titré :"Sur tous les fronts". On ne saurait mieux dire !
- pages 16-18, un article signé F. Jallot à propos de HK et les Saltimbanques. Un jeu de questions/réponses pour découvrir cette formation, sa vision de l'accordéon et ses projets...
- pages 22-25, un entretien, encore signé F. Couvreux, consacré à Swing of France. Excellent article qui cadre bien le projet du trio dans son contexte historique et culturel quant à l'accordéon. Un trio très intello - ce qui n'est pas pour me déplaire - sous des apparences de groupe disjoncté - ce qui est bien de nature à me plaire.
- page 26, "Accordéons d'antan, accordéons lointains", toujours aussi cultivé et culturel - intelligent quoi ! - avec, chemin faisant, une confidence personnelle de l'auteur...
Le dossier "Pédagogie" m'intéresse toujours autant alors même que je ne joue pas de l'accordéon, ni d'aucun instrument. Disons que j'y apprends bien des choses sur la pratique de l'accordéon et sur son apprentissage même si je ne mets pas mes connaissances ainsi acquises en pratique. Avec deux grands prêtres : J. Mornet et F. Deschamps.
p. 42, toujours en "Pédagogie", une page sur Jean-Etienne Sotty. Suscincte mais intéressante !
Après... La Gazette du musette. Décidément, c'est pas ma tasse de thé dansant. Non point que le musette me reste étranger, mais parce qu'il y a à mon goût trop de photos sans intérêt et de piètre qualité esthétique. Mais aussi des articles vraiment trop anecdotiques et simplistes. Avec obstinément une apparence d'ex-votos ou d'art saint-sulpicien. Comme si l'on s'interdisait, parce qu'il est question du musette, de risquer la moindre idée, la moindre réflexion. Tout le contraire de ce que réussit fort bien le premier cahier de la revue où les rédacteurs savent fort bien combiner la description, la biographie et les idées que l'on peut en tirer. Autant la première moitié de la revue montre la modernité et les qualités de l'accordéon autant la Gazette du Musette renforce le stéréotype suivant lequel l'accordéon, c'est ringard.
Pour finir, "Le meilleur pour la fin"... Un titre dont j'ai maintes fois dit à quel point il me parait indélicat, mais qui, dans cette livraison, est consacré à un groupe de Bristol : Spiro, qui m'intrigue. Un article qui donne envie de découvrir ce quartet.
Bref, encore un numéro de qualité, même si je regrette qu'il semble corroborer cet a priori suivant lequel l'accordéon musette et une certaine réflexion sur l'accordéon et les accordéonistes actuels sont par nature incompatibles.
ps.- En quatrième de couverture, une publicité pleine page de R. Galliano pour les accordéons Roland : une belle photo en noir et blanc (on est aux antipodes du monde du musette) et un commentaire de quatre lignes pleines de pertinence.
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