jeudi 15 octobre 2015

vendredi 16 octobre - après les "nuits de nacre", à propos de sébastien farge

Nous avions rencontré Sébastien Farge pour la première fois aux "Nuits de nacre" en 2014. Nous l'avons croisé à plusieurs reprises au cours des journées du festival 2015 et nous avons eu le plaisir de discuter un peu avec lui, qui est un homme sympathique et combien compétent en tant que directeur artistique des "Nuits de nacre". Nous ne l'avons pratiquement pas entendu, sauf au cours du concert inaugural avec M. Loeffler, M. Azzola, G. Luc, car il s'impose eu égard à son rôle de ne pas se produire en tant qu'accordéoniste. Et donc nous avions dès lors bien envie de le découvrir.

Bref, à notre retour à Pau, nous avons commandé son dernier opus : "Ségurel for ever".

Comme pour l'album de Ch. Lampidecchia : "Douce Joie", on peut à juste titre parler de jazz-musette. Sans assimiler les deux albums l'un à l'autre tant les différences sont patentes, chacun ayant son style propre.

Pour l'heure, je découvre "Ségurel for ever" et je m'efforce de m'y retrouver tant ce style m'est peu familier. Ce chemin de découverte, c'est justement ce qui me plait. Par exemple, je commence à bien identifier les compositions de S. Farge par différence avec les arrangements qu'il a fait de titres de Jean Ségurel.  Je découvre aussi avec beaucoup d'intérêt la composition du pianiste du quintet Murat Ozürk : "Aria", 3:00. Les trois compositions de S. Farge sont en 1 "Swing for You", 2:30 ; en 3 "Nocturne", 6:11 ; et "Waltz for You" en 6, 2:52.

Curieusement, ce jazz-musette relève de ce que j'appelle une musique en demi-teinte, pleine de finesses et de nuances. Et tout particulièrement je goûte au plus au point cette sorte de méditation qui a pour titre "Nocturne", une pièce qui a, selon moi, une place tout à fait singulière dans cet album.  En tout cas, j'y perçois une autre inspiration.
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Et voilà que, par association d'idées, disons de titres, me vient l'envie d'écouter à nouveau "Piazzolla for ever / Richard Galliano Septet" et cet autre cd moins connu "Tango live forever" du même R. Galliano. Explorer un chemin donne envie d'en parcourir deux autres. C'est bien !

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