lundi 12 octobre - raymond valli : "for pass"
"Accordéon et accordéonistes", n° 156. Entretien de Francis Couvreux avec Raymond Valli, pages 23-25.
Alors qu'à réception de la dernière livraison de la revue "Accordéon et accordéonistes" je prenais connaissance des articles et autres informations qui la composent, un entretien attira mon attention. Signé Francis Couvreux, un chroniqueur en qui j'ai toute confiance ; consacré à Raymond Valli, avec comme sous-titre : "l'autre artiste de Ronchamp", l'un, si je puis dire, étant Le Corbusier, pour qui j'ai une admiration sans limites : rigueur et audace.
Cet entretien a pour moi au moins deux intérêts : il présente et décrit le dernier opus de Raymond Valli, un opus autoproduit en 2013 et diffusé, sans grande publicité, par JB Musique : "For Pass". D'autre part, il trace par questions/réponses un portrait bien documenté de cet accordéoniste.
Bref... Quelques jours plus tard, le cd commandé et reçu, c'est plaisir de l'écouter, de le re-écouter et de le re-re-écouter... Chaque fois en parcourant l'entretien dont l'intérêt et la pertinence m'apparaissent de plus en plus clairement d'écoute en écoute.
Au départ, j'avais le projet d'essayer de dire dans un article ce qui, dans cet album, était pour moi source de plaisir. Mais je me suis rendu compte que l'entretien réalisait on ne peut mieux cette intention. C'est pourquoi je m'y réfère directement... Je n'aurais su mieux dire.
D'abord, l'idée de finesse du jeu de Raymond Valli. Ensuite, cette autre idée que le disque alterne deux esthétiques : "l'une plutôt swing musette, l'autre plus jazz avec une rythmique classique basse-batterie-piano et Eric Soum à la guitare électrique". En introduction, côté swing manouche, une composition, qui donne son titre à l'album, du "guitariste manouche allemand Z. Winterstrein". Signalons au passage quelques mots précis et justes sur chacun des instrumentistes que, pour ma part, je ne connaissais pas bien et que je découvre ainsi. Des mots qui donnent envie de les découvrir.
Côté swing manouche donc, de belles interprétations de "La foule", du "Concerto in D minor BWV 1043 de J.-S. Bach", en référence à un enregistrement de D. Reinhardt et S. Grappelli, "Ménilmontant" de Ch. Trenet, etc... Côté jazz, "Tickle Toe" de L. Young, mais aussi "Waltz for Nicky" de Galliano. Côté jazz "classieux" [je prends le risque de l'expression], "Double scotch" de M. Azzola ou "Fleur de banlieue" de P. Caratini. Toujours "classieux", "La Javanaise" qu'on ne présente plus mais qu'on est obligé à tout coup de fredonner. Et puis, suivant l'expression de F. Couvreux, une "curiosité" : "Piensa en mi" chanté par Lina Valli avec R. Valli au piano. On pense à Almodovar et à "Talons aiguilles". Emouvant, forcément émouvant. Signalons enfin, comme dernier titre, le douzième, une composition de R. Valli lui-même :"Stompin' On The Keyboard". On avait ouvert avec le swing manouche ; on ferme avec une inspiration façon jazz.
Bref ! Un album qui est pour moi une jolie découverte avec des musiciens "qui assurent", entre tension rythmiques et créativité, sans avoir l'air d'y toucher, en toute complicité. Du coup, je me dis qu'il va falloir d'ici peu que je me procure auprès de R. Valli cet album de précédent, de 2011, intitulé "Couleurs" et dont F. Couvreux signale qu'il est excellent.
A toutes fins utiles, ci-dessous quelques informations pour contacter Raymond Valli :
Raymond Valli
06 75 87 81 92
ÉDITION : www.jb-musique.com
PERSONNEL : www.raymondvalli.com
A.M.F. : www.acadmf.com
Alors qu'à réception de la dernière livraison de la revue "Accordéon et accordéonistes" je prenais connaissance des articles et autres informations qui la composent, un entretien attira mon attention. Signé Francis Couvreux, un chroniqueur en qui j'ai toute confiance ; consacré à Raymond Valli, avec comme sous-titre : "l'autre artiste de Ronchamp", l'un, si je puis dire, étant Le Corbusier, pour qui j'ai une admiration sans limites : rigueur et audace.
Cet entretien a pour moi au moins deux intérêts : il présente et décrit le dernier opus de Raymond Valli, un opus autoproduit en 2013 et diffusé, sans grande publicité, par JB Musique : "For Pass". D'autre part, il trace par questions/réponses un portrait bien documenté de cet accordéoniste.
Bref... Quelques jours plus tard, le cd commandé et reçu, c'est plaisir de l'écouter, de le re-écouter et de le re-re-écouter... Chaque fois en parcourant l'entretien dont l'intérêt et la pertinence m'apparaissent de plus en plus clairement d'écoute en écoute.
Au départ, j'avais le projet d'essayer de dire dans un article ce qui, dans cet album, était pour moi source de plaisir. Mais je me suis rendu compte que l'entretien réalisait on ne peut mieux cette intention. C'est pourquoi je m'y réfère directement... Je n'aurais su mieux dire.
D'abord, l'idée de finesse du jeu de Raymond Valli. Ensuite, cette autre idée que le disque alterne deux esthétiques : "l'une plutôt swing musette, l'autre plus jazz avec une rythmique classique basse-batterie-piano et Eric Soum à la guitare électrique". En introduction, côté swing manouche, une composition, qui donne son titre à l'album, du "guitariste manouche allemand Z. Winterstrein". Signalons au passage quelques mots précis et justes sur chacun des instrumentistes que, pour ma part, je ne connaissais pas bien et que je découvre ainsi. Des mots qui donnent envie de les découvrir.
Côté swing manouche donc, de belles interprétations de "La foule", du "Concerto in D minor BWV 1043 de J.-S. Bach", en référence à un enregistrement de D. Reinhardt et S. Grappelli, "Ménilmontant" de Ch. Trenet, etc... Côté jazz, "Tickle Toe" de L. Young, mais aussi "Waltz for Nicky" de Galliano. Côté jazz "classieux" [je prends le risque de l'expression], "Double scotch" de M. Azzola ou "Fleur de banlieue" de P. Caratini. Toujours "classieux", "La Javanaise" qu'on ne présente plus mais qu'on est obligé à tout coup de fredonner. Et puis, suivant l'expression de F. Couvreux, une "curiosité" : "Piensa en mi" chanté par Lina Valli avec R. Valli au piano. On pense à Almodovar et à "Talons aiguilles". Emouvant, forcément émouvant. Signalons enfin, comme dernier titre, le douzième, une composition de R. Valli lui-même :"Stompin' On The Keyboard". On avait ouvert avec le swing manouche ; on ferme avec une inspiration façon jazz.
Bref ! Un album qui est pour moi une jolie découverte avec des musiciens "qui assurent", entre tension rythmiques et créativité, sans avoir l'air d'y toucher, en toute complicité. Du coup, je me dis qu'il va falloir d'ici peu que je me procure auprès de R. Valli cet album de précédent, de 2011, intitulé "Couleurs" et dont F. Couvreux signale qu'il est excellent.
A toutes fins utiles, ci-dessous quelques informations pour contacter Raymond Valli :
Raymond Valli
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