dimanche 10 juillet 2011

samedi 9 juillet - khaled : le raï et l'accordéon

Vendredi après-midi, à notre retour de Toulouse, Françoise et moi, nous nous sommes répartis les tâches. Je rends visite à mes parents, à Nay ; pendant ce temps, Françoise va faire les courses à l'hypermarché. Il faut en effet reconstituer dans l'immédiat le contenu du réfrigérateur et prévoir deux ou trois repas, mais il lui faut aussi prévoir à plus long terme, car "les petits" ont décidé de rejoindre Hossegor dès dimanche matin. La visite à mes parents est, je l'avoue, pénible. Beaucoup de tristesse et souvent beaucoup d'irritation, même si je m'en défends. Mon père n'a qu'une obsession : avaler biscuits sur biscuits, au risque de s'étouffer et, plus récemment, se goinfrer de bonbons, dont il n'enlève pas toujours le papier de protection. Quant à ma mère, ses obsessions à propos de ses vêtements (le décompte de ses culottes, de ses combinaisons), ses exigences quant à la bonne manière de la coiffer, de lui curer les ongles ou de les couper, ses récriminations contre le personnel, c'est épuisant. Comme un tunnel dont on ne voit pas l'issue. C'est un peu lourd, mais la maintenance de la maison et l'organisation du séjour à Hossegor, ne sont pas légères et Françoise s'en charge sans mot dire, comme naturellement, c'est pourquoi j'admire tant son comportement. C'est ainsi qu'elle est partie dimanche, de bonne heure, pour ouvrir la villa avant la venue des "petits" et pour leur préparer le déjeuner. Tout ça avec bonne humeur, comme s'il ne lui en coûtait rien. Avec constance. Pour nous autres, c'est une chance !

Bref ! Vendredi, vers 19 heures, on s'est rendu compte qu'il manquait quelques produits dans les courses de Françoise. Retour chez Leclerc, donc. Mais, du coup, avant de repartir, on a fait un détour par le Parvis. A tout hasard... Et justement, au rayon "Afrique", un disque attire notre attention : "Khaled", 1992, Barclay. Il s'agit en fait de "Didi", qui est le titre 1 de l'album. 



A l'intérieur, une feuille où figurent les textes en arabe des différentes chansons. Intéressant du point de vue visuel et plastique.

Sur six des onze titres, il y a de l'accordéon. C'est Khaled lui-même qui en joue. Je pensais, avant d'écouter cet album, que peut-être je me lasserais de parcourir la totalité des morceaux. Eh bien, expérience faite, pas du tout. J'ai aimé la voix de Khaled, l'aspect proliférant de sa musique, avec un nombre impressionnant d'instruments occidentaux ou arabes. J'ai aimé son accordéon, qui soutient si bien sa voix ; accordéon acide à souhait. Et puis, évidemment, comme je ne comprends pas l'arabe, je n'ai pas été troublé par le sens des chansons et j'ai pu porter toute mon attention sur la voix, comme s'il s'agissait d'un instrument parmi d'autres. Un grand plaisir.

Comme je suis resté seul à Pau, car j'ai quelques obligations à régler en ce début de semaine, je fais tourner le disque avec un volume plutôt élévé - et c'est bien ! - en alternance avec un autre disque, dont je compte dire quelques mots dans mon post suivant.

Un lien vers Khaled jouant de l'accordéon ?



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