mardi 5 juillet 2011

mercredi 6 juillet - paris jazz corner et amazon

Lundi, 12 heures. Nous sommes sur le point de nous mettre en route vers Toulouse. Françoise, Nadja et Charlotte ont décidé d'aller passer trois jours à Barcelone. Sébastien coordonne des jurys de BTC jusqu'à vendredi soir. Nous avons fait le projet avec Camille de tester quelques restaurants du marché Victor Hugo. Le premier étage de ce marché-parking en centre ville est en effet occupé par cinq ou six restaurants réputés par la fraicheur de leurs produits et la qualité de leur cuisine. Il n'est jamais trop tôt - Camille a huit ans - pour faire l'expérience de la bonne cuisine. Camille et Charlotte font l'expérience de Mac Do avec leurs copains et celle de la cuisine plutôt bourgeoise avec Papou et Mamou. Avec leurs parents, elles font l'expérience de la nouvelle cuisine et des repas sur le pouce. Avec un approfondissement de la cuisine barbecue et plancha à Hossegor. Plus tard, elles se feront leur propre religion.

Bref, ce lundi, on est sur le point de partir. La dame de la Poste gare son vélo au bord du trottoir. "Vous avez un disque ! Ah ! Et une facture...". "Merci, bonnne journée !", "Bonne journée !". Elle reprend son vélo, puis se ravise :"Ah ! Il y en avait un autre !". "Merci... je l'espérais. C'est parfait !"


- Le premier cd a été envoyé par Amazon. Je crois qu'il m'avait été indiqué par Florian Demonsant ; je crois que l'accordéoniste est toulousain et que c'est l'un de ses copains. Il s'agit de "T for Teresa" par Artichaut Orchestra, publié par Tzadik en 2011. Une référence ! Camille Artichaut, clarinette, Pierre-Emmanuel Roubet, accordéon, voix, Sébastien Rideau, guitare électrique, effets, Frédéric Petitprez, batterie, percussion. Je n'ai pas épuisé du premier coup les subtilités de ce disque et je compte bien l'écouter plus attentivement dès que possible, mais déjà j'y reconnais une inspiration kletzmer sous la forme d'un travail de déconstruction/reconstruction de la tradition. Moins free que beaucoup d'opus du label Tzadik, plus clair, moins proliférant. Le quartet participe à la vitalité de cette tradition, toujours la même, toujours autre.

- L'autre cd est un envoi de Paris Jazz Corner, qui avait lancé une opération "- 15%" jusqu'au 4 juillet. Chaque fois, je ne résiste pas, comme le chien de Pavlov, quand il y a une opération réduction, je n'ai de cesse d'avoir passé une commande, pour le plaisir de voir s'afficher le rabais. Et pour le plaisir d'écouter un disque forcément digne d'intérêt. Signalons à l'occasion que PJC a aussitôt lancé une nouvelle opération "-20%" jusqu'au 20 juillet. Déjà, ça me démange. Le cd qui m'a été envoyé a pour leader Ivan Paduart, au piano, avec R. Galliano, bandonéon, accordéon, Ph. Aerts, contrebasse, B. Castellucci, batterie, C. Joris, percussions et, invité, P. Deltenre, guitare. Il s'agit de "Folies douces", un disque Sowarex de 1995. Je me rappelle que Patrick E... m'avait signalé cet album à l'occasion d'un post que j'avais consacré à "Douces illusions". J'ai gardé en mémoire son analyse et ses impressions, car ses jugements et, disons-le, son goût sont plus que sûrs et pertinents. Bref, en commandant "Folies douces", je savais que je ne prenais pas grands risques.  Et, en effet, c'est un bel album, plein de retenue, tout en demi-teinte, qu'il s'agisse du piano, de l'accordéon ou de la batterie. Les titres sont très significatifs du style de cet opus : "Horlogerie", "Joaillerie", "Peau de pêche", "Intemporelle", "20000 lieues sous les mers", "Le Nautilus", "Les fruits de ma passion"... Précisions, nuances, évocation d'un univers improbable et peut-être contradictoire : folie, oui, mais douce... Un plaisir très subtil !

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