mardi 20 août - et après la feria de dax... gotan project
La feria de Dax a donc pris fin avec le feu d'artifice traditionnel dimanche vers minuit. Une foule considérable. L'agglomération dacquoise, toutes cités limitrophes comprises, ce doit être au plus 30000 habitants. La police estime à 800000 personnes le nombre des festayres et associés. Dimanche soir donc, après quelques derniers tours de manèges pour les filles, retour dans la nuit à Hossegor. Un dernier pot vers 2 heures et... au lit. Lundi matin, je laisse la troupe profiter des derniers jours de plage et je rentre à Pau, brève étape avant de rendre visite à ma mère, à Nay. Au physique, elle tourne comme une horloge ou une mécanique de précision bien réglée - votre mère, me dit-on, ne prend aucun médicament - mais au plan psychologique et intellectuel sa pensée n'est plus que confusions. Elle oublie par exemple souvent ma présence pour discuter avec son double, qui est rarement de son avis. Ce double, je ne peux le voir et quand je veux argumenter pour lui montrer que ce double n'existe pas, elle me rétorque que je ne peux le voir puisqu'elle même est morte... et donc son double avec elle.
Après cette visite un peu éprouvante, je suis resté à Pau, histoire de mettre le jardin un peu propre pour le retour de Françoise. Mais je me suis aussi donné le temps d'écouter à nouveau Gotan Project. Je me rappelle, ça devait être en 2001, j'avais découvert cette formation au détour d'un zapping entre des émissions de télévision. Un choc ! Le sentiment de quelque chose de radicalement nouveau. J'étais illico allé acheter le premier album au Parvis, qui n'en avait commandé qu'un petit nombre. Pas assuré de les vendre.
Je me rappelle donc "La Revancha del Tango". Et je serais incapable de dire combien de fois nous l'avons écouté. Eh bien, aujourd'hui, plus de dix ans après, je suis encore et toujours sensible à la force créatrice de cette formation, à la vitalité de cette musique et à sa rigueur que je qualifierais d'architecturale. Et je suis toujours, de même, touché par la pochette, minimaliste et quasi janséniste.
Après ce premier album, j'ai acheté les suivants... avec de moins en moins d'enthousiasme. J'ai fini par renoncer à me procurer les derniers. J'ai essayé d'écouter des disques de Müller et Makaroff ou "Tango" d'une certaine collection "Latina". Mais le cœur n'y étais pas. L'impression que la force créatrice, l'inspiration, s'est épuisée dans le premier album. Après, il ne s'agit que de déclinaisons plus ou moins techniques ou conceptuelles, comme un filon qui n'a plus de trésors à donner.
Et puis aussi, on est allé voir et écouter Gotan Project, d'abord à Montpellier, ensuite au Zénith, à Pau. Etapes d'une tournée mondiale. Comment dire ? Nous avons été déçu par la musique, trop répétitive à notre goût, et par la machinerie mise en œuvre. Disons que ça manquait d'âme.
Mais, finalement, peu importe, car il reste le premier album et son incandescence intacte.
Après cette visite un peu éprouvante, je suis resté à Pau, histoire de mettre le jardin un peu propre pour le retour de Françoise. Mais je me suis aussi donné le temps d'écouter à nouveau Gotan Project. Je me rappelle, ça devait être en 2001, j'avais découvert cette formation au détour d'un zapping entre des émissions de télévision. Un choc ! Le sentiment de quelque chose de radicalement nouveau. J'étais illico allé acheter le premier album au Parvis, qui n'en avait commandé qu'un petit nombre. Pas assuré de les vendre.
Je me rappelle donc "La Revancha del Tango". Et je serais incapable de dire combien de fois nous l'avons écouté. Eh bien, aujourd'hui, plus de dix ans après, je suis encore et toujours sensible à la force créatrice de cette formation, à la vitalité de cette musique et à sa rigueur que je qualifierais d'architecturale. Et je suis toujours, de même, touché par la pochette, minimaliste et quasi janséniste.
Après ce premier album, j'ai acheté les suivants... avec de moins en moins d'enthousiasme. J'ai fini par renoncer à me procurer les derniers. J'ai essayé d'écouter des disques de Müller et Makaroff ou "Tango" d'une certaine collection "Latina". Mais le cœur n'y étais pas. L'impression que la force créatrice, l'inspiration, s'est épuisée dans le premier album. Après, il ne s'agit que de déclinaisons plus ou moins techniques ou conceptuelles, comme un filon qui n'a plus de trésors à donner.
Et puis aussi, on est allé voir et écouter Gotan Project, d'abord à Montpellier, ensuite au Zénith, à Pau. Etapes d'une tournée mondiale. Comment dire ? Nous avons été déçu par la musique, trop répétitive à notre goût, et par la machinerie mise en œuvre. Disons que ça manquait d'âme.
Mais, finalement, peu importe, car il reste le premier album et son incandescence intacte.
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