mardi 13 août 2013

mardi 13 août - où il est question de musique arabe et de deux quatuors d'accordéon... et de places de corrida

Ce rapprochement entre la musique arabe et deux quatuors d'accordéon n'a rien de nécessaire. Il est fortuit et doit tout au hasard. Dimanche et lundi, en effet, nous étions, Françoise et moi, revenus à Pau. Nous en avons profité, lundi matin, pour aller faire un tour au Parvis, histoire de voir s'il n'y aurait pas quelque nouveauté dans le monde de l'accordéon. Et justement il y avait :



- "Trio Safar", avec Christian Maes, accordéon quart de ton ; Halim Alkhatib, quanun, oud ; Etienne Gruel, zarb, darbouka, etc... Un disque enregistré entre septembre 2010 et septembre 2011. Un disque non point surprenant, mais très typé. IL ne s'agit pas ici de musique vaguement orientale, mais bien de compositions qui s'inscrivent dans la tradition de musique arabe classique ou, si l'on veut savante. L'accordéon trouve sa place comme naturellement. Bien sûr, on est en train de découvrir ce disque et j'aurai l'occasion d'y revenir. Notons, en titre 5, une improvisation clarinette/accordéon avec, heureuse rencontre, Jacques Di Donato à la clarinette.

Et puis, d'autre part, au moment où lundi nous étions sur le point de partir pour Hossegor, Françoise, qui avait fait une sélection d'albums pour ces jours-ci, me rappelle que Richard Galliano joue dans deux quatuors, dont nous avons les disques, et qu'elle voudrait bien les emporter aussi. Facile ! Il s'agit en effet de deux enregistrements des années 80 : "Joë Rossi et le quatuor de Paris", un disque de la collection "Les monstres sacrés de l'accordéon - vol. 5". Et, plus improbable, un disque intitulé "Cocktail diatonique" avec, comme invité sur plusieurs titres, Richard Galliano.  Là encore, il s'agit quasiment de redécouvrir ces albums et j'aurai l'occasion d'y revenir. Je me souviens simplement d'une version remarquable de la "Valse à Margaux" par le quatuor d'accordéons de Paris et, d'autre part, de quelques morceaux étonnants avec Richard Galliano parmi les pièces du cocktail diatonique.



Le lien entre les trois albums est certes l'effet du hasard, mais la rencontre est bien plaisante, surprenante et, pour tout dire, gouleyante.

Et puis, demain, commence la feria de Dax. Un microcosme jusqu'à dimanche et le feu d'artifice terminal. D'ici là beaucoup de choses se passeront. L'ouverture des fêtes à la mairie, un défilé, des défilés, une course landaise, des déjeuners en plein air, des orchestres aux carrefours, des apéros colorés, des bandas qui traversent la ville rouge et blanche en tous sens, etc... etc... etc... Et les corridas. Cinq ! Sans compter les novilladas... Un monde ritualisé. Entre autres rituels, celui qui consiste pour moi à déplier toutes nos cartes pour les corridas : Nadja, Sébastien, Françoise et moi. Quatre places d'abonnement depuis plus de dix ans. Toujours les mêmes. Toujours le même environnement d'aficionados. Quatre places, cinq corridas... Vingt billets !





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