dimanche 21 juillet 2013

vendredi 19 juillet - le duo lionel suarez andré minvielle en tandem

On avait noté depuis plusieurs semaines la présence de Lionel Suarez et André Minvielle, un soir, le vendredi 19, dans le cadre du festival de création en pays basque : Errobiko Festibala. Et donc on avait depuis aussi longtemps réservé quatre places, pour Françoise et moi, pour Nadja et Charlotte qui, comme nous, apprécient cette manifestation, son site, sa convivialité et ses acteurs.

Plutôt et mieux qu'un discours descriptif, ci-dessous le site du festival qui suffit à en suggérer la qualité.

http://www.errobikofestibala.fr/wp-content/uploads/2013/05/ef2013pre.pdf

Lionel  Suarez et André Minvielle en duo, c'est pour ainsi dire leur configuration "Tandem". Un album que l'on connait par cœur, un programme que l'on a déjà écouté à plusieurs reprises, toujours avec le même plaisir renouvelé. Après ce concert justement, comme nous discutions quelques minutes avec Lionel, il me demanda si l'on n'était pas lassé de les retrouver encore une fois, ce qui me donna l'occasion de lui dire que justement leur prestation de ce soir était plutôt de nature à nous redonner envie de ne pas manquer leur prochaine prestation.

Ce que j'aime dans le "travail" de ce duo, c'est d'abord une complicité évidente, de longue date : ils se connaissent par cœur, mais ils continuent de nous étonner et de se surprendre. D'où parfois le sourire de Lionel aux trouvailles d'André. J'aime aussi la fête verbale d'André, ses délires contrôlés, son verbe coloré et explosif, ses improvisations construites comme un puzzle avec des morceaux polis comme des galets. J'aime encore la présence de Lionel, qu'il s'agisse d'accompagner son collègue ou de se lancer dans une improvisation magistrale. C'est alors que je suis fasciné par le jeu de ses doigts sur ses claviers et aussi par la beauté même de son accordéon, un objet d'art en lui-même.

Bon ! Quelques photonotes pour essayer de donner une idée de cette soirée du vendredi 19.

20h40. Le début du concert est prévu pour 21h30. En attendant, sur l'herbe devant la salle Atharri, des groupes se sont formés pour déguster les galettes bien chaudes garnies de ventrêche et de fromage et pour boire le cidre du pays. Certains ont choisi un repas complet. Le temps est délicieux, sans un souffle de vent ni risque d'orage.  Par chance, Françoise repère une table avec ses quatre chaises. On s'installe. On laisse le temps passer.


21h55. La salle Atharri est un vaste espace, sans scène surélevée, bordé par trois gradins plutôt inconfortables, mais finalement, au fil du concert, on oubliera cet inconfort. C'est un signe qui ne trompe pas. Les trois premiers rangs du public sont investis par des gens assis, au plus près des deux artistes.

21h57. Ces deux photos ont été prises dans la même minute. Je les ai choisies car elles sont caractéristiques pour moi de deux postures de Lionel : la première, c'est l'improvisateur, tout entier faisant corps avec son instrument  ; la seconde, c'est l'accompagnateur tout entier attentif à son collègue.



21h58. A nouveau, la posture de l'improvisation.



22h05. Outre la posture de Lionel, je suis fasciné par la beauté de l'accordéon, par sa couleur et par cette vie propre qui semble l'animer. La qualité visuelle ou encore plastique de tels moments est inséparable pour moi de la qualité musicale. C'est un tout complexe dont les deux dimensions sont inséparables.


22h20. Les premiers rangs sont toujours là, à deux mètres des deux artistes. L'absence de scène donne à ceux-ci une présence extraordinaire qui ira en augmentant au fil du concert et des feux d'artifice langagiers d'André Minvielle. Sans oublier un bel hommage à Marc Perrone. L'amitié et l'admiration ne sont pas des vains mots.


22h25. "Tandem", ce sont aussi des chansons pleines de douceur et de poésie.  Je les retrouve dans cette image, pleine de calme, de sérénité et de maîtrise de Lionel. Notez, sur la jambe droite de celui-ci, la tache blanche : une serviette éponge qui finira à tordre...


22h59. Voilà ! C'est fini ! Quelle chaleur !


Il est facile de retrouver le duo "Tandem" sur internet. Pour ma part, je vous suggère d'écouter "Juliette et Lucie", quatre minutes d'un plaisir rare, où les deux collègues montrent ce qu'ils sont capables de faire pour notre plus grand bonheur. Avec cette chanson, on comprend ce que valse et douceur signifient. Modernité et tradition !

http://www.youtube.com/watch?v=8UWbL0BOg0w












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