vendredi 16 décembre - nouvelle réflexion à propos d'un certain nouveau chantier...
Cet article vient compléter mes ceux articles précédents du mercredi 7 et du vendredi 9. Comme j'écoutais en effet les "Pièces de clavecin" de J.-Ph. Rameau interprétées en solo par V. Chassot, une impression m'est venue spontanément à l'esprit, à savoir que parfois Rameau me fait penser à Mozart, comme c'est le cas pour "Les Sauvages", pour une certaine allégresse et une certaine légèreté, alors que d'autres fois, je pense à Bach, comme en ce qui concerne "Les Cyclopes" pour l'écriture que je qualifierais volontiers de structuraliste.
Mais tout aussitôt, une autre observation vient nuancer mon propos. Je note en effet pour "Les Sauvages", version V. Chassot, une durée de 1:44, alors que pour la version V. Lhermet cette durée est de 1:52. Soit un écart de 8 secondes, moins de 10% de différence. Or, autant la version V. Chassot m'évoque Mozart, autant il n'en est rien pour la version V. Lhermet. Quelques secondes de différence et il s'agit d'une autre œuvre. Preuve s'il en était besoin que le compositeur et l'interprète sont bien co-auteurs d'une œuvre, mais à des titres différents, avec d'autres fonctions et, si l'on veut, une autre position dans le processus de création. Dans les deux cas, composition et interprétation, il y a bien travail de conception, de mise en forme et de mise en œuvre, mais ces opérations restent spécifiques. Elles se combinent, mais sans jamais se réduire les unes aux autres.
Bon ! Et maintenant, je me donne un nouveau chantier. Comparer les interprétations de V. Chassot et V. Lhermet pour les pièces suivantes (en gras, la version la plus longue) :
- "L'égyptienne", 7/16, version Lhermet, 2:58 / version Chassot, 9/18, 2:27
- "Enharmonique", 8/16, version Lhermet, 6:48 / version Chassot, 8/18, 5:49
- "Le rappel des oiseaux", 1/16, version Lhermet, 2:51 / version Chassot, 10/18, 3:16
Mais tout aussitôt, une autre observation vient nuancer mon propos. Je note en effet pour "Les Sauvages", version V. Chassot, une durée de 1:44, alors que pour la version V. Lhermet cette durée est de 1:52. Soit un écart de 8 secondes, moins de 10% de différence. Or, autant la version V. Chassot m'évoque Mozart, autant il n'en est rien pour la version V. Lhermet. Quelques secondes de différence et il s'agit d'une autre œuvre. Preuve s'il en était besoin que le compositeur et l'interprète sont bien co-auteurs d'une œuvre, mais à des titres différents, avec d'autres fonctions et, si l'on veut, une autre position dans le processus de création. Dans les deux cas, composition et interprétation, il y a bien travail de conception, de mise en forme et de mise en œuvre, mais ces opérations restent spécifiques. Elles se combinent, mais sans jamais se réduire les unes aux autres.
Bon ! Et maintenant, je me donne un nouveau chantier. Comparer les interprétations de V. Chassot et V. Lhermet pour les pièces suivantes (en gras, la version la plus longue) :
- "L'égyptienne", 7/16, version Lhermet, 2:58 / version Chassot, 9/18, 2:27
- "Enharmonique", 8/16, version Lhermet, 6:48 / version Chassot, 8/18, 5:49
- "Le rappel des oiseaux", 1/16, version Lhermet, 2:51 / version Chassot, 10/18, 3:16
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