vendredi 18 décembre - à propos de "tango at night"...
J'ai dit dans un précédent article comment ayant commandé "Tango at Night" à G. Hodeau après réception d'un courriel qui en signalait l'existence, j'avais reçu un album que j'avais déjà écouté en début de l'année 2014. En fait, en commandant cet album j'avais un sentiment vague de déjà connu mais, dans l'incertitude, je n'ai pas vérifié s'il était à sa place dans ma discothèque ou non. Ou, pour être précis, je l'ai cherché à la lettre H, mais parmi les disques d'accordéon. En fait, c'était moins de la négligence de ma part que le désir d'avoir affaire à une œuvre nouvelle. Pour renforcer mon erreur, je voulais croire que le sur-titre "Boite noire et bâton d'argent" était le titre générique d'une série comme, par exemple, "Quatuor Caliente"... Une ruse donc de mon désir...
Ayant maintenant écouté à trois reprises les treize titres de cet album, j'ai retrouvé mon impression initiale, à savoir que cet album d'un duo bandonéon-saxophones est de toute évidence un bel "objet". Une réussite esthétique. Pour m'en convaincre, j'aurais pu aller voir ce que j'en disais au moment où je le découvrais. J'ai préféré ne pas revenir vers mes premières impressions, au risque de me répéter purement et simplement.
C'est ainsi que j'ai bien reconnu le tango comme une musique nocturne. Crépusculaire jusqu'au cœur de la nuit. Loin de certains éclats expressionnistes, c'est ici du tango intimiste et méditatif qu'il s'agit. Un parti pris qui me ravit. Une invitation à la déambulation nostalgique. "Volver" ou "Chiquilin de Bachin" en sont deux expressions emblématiques. Pas de cris, juste un chuchotement.
En ce qui concerne le jeu même du duo, j'ai beaucoup apprécié son style qui relève de ce que je nommerais une esthétique de la ligne claire. Pur ne pas dire lumineuse. Simple parce qu'aucun effet inutile, encore moins facile, ne vient perturber le plaisir de se laisser guider par le discours d'A. Piazzolla, de Beytelmann ou de Gardel, entre autres.
J'ai beaucoup aimé, parmi les treize titres, la présence en 4, 7 et 11, respectivement de trois études autour du tango de G. Beytelmann, la 5, la 3 et la 1. Trois cailloux blancs sur un parcours qui va de Gardel à Piazzolla, de Piazzolla à Juan Jose Mosalini, de celui-ci à A. Villoldo, etc... Autant de facettes du tango sous de multiples facettes.
Bref ! Une heureuse redécouverte.
Peut-être un regret : si la durée du disque est mentionnée, soit 49:26, nulle indication sur la durée de chaque morceau. Mais, c'est un détail...
Ayant maintenant écouté à trois reprises les treize titres de cet album, j'ai retrouvé mon impression initiale, à savoir que cet album d'un duo bandonéon-saxophones est de toute évidence un bel "objet". Une réussite esthétique. Pour m'en convaincre, j'aurais pu aller voir ce que j'en disais au moment où je le découvrais. J'ai préféré ne pas revenir vers mes premières impressions, au risque de me répéter purement et simplement.
C'est ainsi que j'ai bien reconnu le tango comme une musique nocturne. Crépusculaire jusqu'au cœur de la nuit. Loin de certains éclats expressionnistes, c'est ici du tango intimiste et méditatif qu'il s'agit. Un parti pris qui me ravit. Une invitation à la déambulation nostalgique. "Volver" ou "Chiquilin de Bachin" en sont deux expressions emblématiques. Pas de cris, juste un chuchotement.
En ce qui concerne le jeu même du duo, j'ai beaucoup apprécié son style qui relève de ce que je nommerais une esthétique de la ligne claire. Pur ne pas dire lumineuse. Simple parce qu'aucun effet inutile, encore moins facile, ne vient perturber le plaisir de se laisser guider par le discours d'A. Piazzolla, de Beytelmann ou de Gardel, entre autres.
J'ai beaucoup aimé, parmi les treize titres, la présence en 4, 7 et 11, respectivement de trois études autour du tango de G. Beytelmann, la 5, la 3 et la 1. Trois cailloux blancs sur un parcours qui va de Gardel à Piazzolla, de Piazzolla à Juan Jose Mosalini, de celui-ci à A. Villoldo, etc... Autant de facettes du tango sous de multiples facettes.
Bref ! Une heureuse redécouverte.
Peut-être un regret : si la durée du disque est mentionnée, soit 49:26, nulle indication sur la durée de chaque morceau. Mais, c'est un détail...
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