mercredi 11 novembre - à propos de malandro club...
J'ai réussi, dimanche après-midi, à me donner un peu de temps pour écouter attentivement "Malandro Club". Une première évidence, une première impression antérieure à toute réflexion sur la manière dont l'album est construit : c'est un album à marquer d'une pierre blanche. Pourquoi ? Parce que, dés les premières mesures, le son-signature du trio est là, bien présent, immédiatement identifiable. Un trio : trompette, accordéon, contrebasse, qui d'ailleurs n'hésite pas à se compléter avec quatre invités : flûte, voix, piano et batterie, de manière particulièrement heureuse.
Beaucoup de morceaux m'ont frappé par leur caractère dansant, clair, festif ; ce qui pourrait être assimilé à un esprit fandango. Evidemment, la trompette d'Alberto Vaquero est pour beaucoup dans cette caractéristique. Mais, il y a une autre face parmi les onze titres, une face manifeste dès le titre 2, "Saudade artica", qui est celle de la nostalgie. Pour donner cette couleur à la musique du trio, une trompette crépusculaire, et même nocturne.
Autre chose ! La flûte... Une vraie réussite. Je pense en particulier à "Hielo". Sans compter la présence forte, quoique sans éclats faciles de l'accordéon et de la contrebasse.
Mais encore, en titre 4, "Anantango". C'est par ce titre qu'a commencé notre admiration pour Gorka Hermosa. Avec cette version, ce titre n'a pris aucune rides. Bien plus, ici s'ajoutent de manière heureuse voix et texte. Au fil du morceau, on entre dans un monde étrange et mystérieux. Avec disparition et ré-apparition de l'accordéon. Un morceau à marquer d'une pierre blanche. Toujours fascinant et obsédant.
En 5, "Peso Muerto". Après la pluie vient le soleil et alors tout à coup la nature s'éveille et tout aussitôt explose en une multitude de couleurs.
En 6, un hommage du trio à Paco de Lucia. Avec des dialogues qui méritent toute notre attention entre flûte et trompette ou flûte et batterie. Un bel hommage à deux créations de ce magnifique guitariste. Il faut signaler aussi combien Gorka Hermosa sait mettre en valeur ses collègues. Cette attention aux autres est l'une des caractéristiques de cet album, selon moi. A quoi s'ajoute, dans un registre semblable, un vrai talent pour brosser des introductions comme autant de rampes de lancements.
Quelques mots encore, juste pour relever des impressions fortes : en 8, un "Tango pour Ludwig" très dansant, en tout cas joyeux et festif, et une belle présence de la contrebasse. Mais il me faut mentionner aussi, sous le titre "Penumbra", une véritable méditation, un morceau très intimiste avec un piano très jazzy qui lui donne toute sa singularité.
Bref, on l'a compris, j'ai beaucoup aimé cet album, particulièrement, dans la mesure où il clôt cet opus, le dernier titre pour son rythme clair et obsédant, auquel la trompette contribue fortement.
Enfin, un dernier mot, que j'ai peut-être seulement suggéré ci-dessus : ce trio a un son spécifique. On le reconnait immédiatement. C'est sa signature.
ps.- Sauf erreur de ma part, le trio a publié dix des titres de "Malandro Club" sur YouTube. Je me contente ici de donner une adresse d'"Anantango" :
https://www.youtube.com/watch?v=ddsphoPEMdQ
Beaucoup de morceaux m'ont frappé par leur caractère dansant, clair, festif ; ce qui pourrait être assimilé à un esprit fandango. Evidemment, la trompette d'Alberto Vaquero est pour beaucoup dans cette caractéristique. Mais, il y a une autre face parmi les onze titres, une face manifeste dès le titre 2, "Saudade artica", qui est celle de la nostalgie. Pour donner cette couleur à la musique du trio, une trompette crépusculaire, et même nocturne.
Autre chose ! La flûte... Une vraie réussite. Je pense en particulier à "Hielo". Sans compter la présence forte, quoique sans éclats faciles de l'accordéon et de la contrebasse.
Mais encore, en titre 4, "Anantango". C'est par ce titre qu'a commencé notre admiration pour Gorka Hermosa. Avec cette version, ce titre n'a pris aucune rides. Bien plus, ici s'ajoutent de manière heureuse voix et texte. Au fil du morceau, on entre dans un monde étrange et mystérieux. Avec disparition et ré-apparition de l'accordéon. Un morceau à marquer d'une pierre blanche. Toujours fascinant et obsédant.
En 5, "Peso Muerto". Après la pluie vient le soleil et alors tout à coup la nature s'éveille et tout aussitôt explose en une multitude de couleurs.
En 6, un hommage du trio à Paco de Lucia. Avec des dialogues qui méritent toute notre attention entre flûte et trompette ou flûte et batterie. Un bel hommage à deux créations de ce magnifique guitariste. Il faut signaler aussi combien Gorka Hermosa sait mettre en valeur ses collègues. Cette attention aux autres est l'une des caractéristiques de cet album, selon moi. A quoi s'ajoute, dans un registre semblable, un vrai talent pour brosser des introductions comme autant de rampes de lancements.
Quelques mots encore, juste pour relever des impressions fortes : en 8, un "Tango pour Ludwig" très dansant, en tout cas joyeux et festif, et une belle présence de la contrebasse. Mais il me faut mentionner aussi, sous le titre "Penumbra", une véritable méditation, un morceau très intimiste avec un piano très jazzy qui lui donne toute sa singularité.
Bref, on l'a compris, j'ai beaucoup aimé cet album, particulièrement, dans la mesure où il clôt cet opus, le dernier titre pour son rythme clair et obsédant, auquel la trompette contribue fortement.
Enfin, un dernier mot, que j'ai peut-être seulement suggéré ci-dessus : ce trio a un son spécifique. On le reconnait immédiatement. C'est sa signature.
ps.- Sauf erreur de ma part, le trio a publié dix des titres de "Malandro Club" sur YouTube. Je me contente ici de donner une adresse d'"Anantango" :
https://www.youtube.com/watch?v=ddsphoPEMdQ
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