mercredi 12 août - quelques mots encore à propos de marciac : carte blanche à émile parisien
Alors que la feria de Dax va s'ouvrir ce soir et se dérouler jusqu'à dimanche soir avec un feu d'artifice monumental comme clôture, alors que plusieurs jours de rituels bien réglés vont transformer la ville en un lieu hors de ce monde, tout en rouge et blanc, alors que la vie de la cité sera rythmée par la succession de cinq corridas de toros limpios, je me rends compte que mon esprit est encore plein des émotions de Marciac, de la carte blanche donnée à Emile Parisien pour notre plus grand plaisir.
Avant de me plonger dans la feria au point forcément de ne pouvoir penser à autre chose jusqu'à dimanche, quelques mots encore à propos de ce moment mémorable.
D'abord, un article fort intéressant tiré de Culturebox. Avec en prime "Song of Median [Casbah], troisième titre de "Belle Epoque". Et, en complément, un excellent article informatif de Pierre-Henri Ardonceau pour Jazz Magazine.
http://culturebox.francetvinfo.fr/live/musique/jazz-blues/un-jour-a-paris-vincent-peirani-et-emile-parisien-207983
http://www.jazzmagazine.com/index.php/le-jazz-live/1-le-jazz-live/1104-nouveau-quintet-pour-emile-parisien-astradamarciac-30-mai
Ensuite, ce souvenir d'une complicité, d'un accord parfait entre Emile et Vincent, chacun explorant son registre et, ce faisant, permettant à l'autre de manifester tout son talent. Une complicité qui d'ailleurs s'approfondit de concert en concert. Approfondissement d'autant plus net que le duo a pris les titres de "Belle Epoque" comme amers, je veux dire comme repères, à partir desquels toute navigation devient possible. Structure et improvisations. En les écoutant, ce dimanche, je jubilais d'être en même temps en pays de connaissance et de découvertes. Cette musique, ici, maintenant, sous ce chapiteau, c'est bien eux : on retrouve l'architecture des morceaux et on est surpris d'en découvrir, chemin faisant, maints aspects nouveaux.
Enfin, pour terminer cette évocation, une image visuelle : il s'agit de ce que j'appellerais leur chorégraphie. Chez Vincent, une posture distanciée, une chorégraphie minimaliste. Chez Emile, une posture flexible comme les mouvements d'un serpent. Une danse apparentée à celle de quelque divinité hindoue. Mais de plus en plus sobre : juste quelques touches flexueuses, sinueuses, ici ou là. De moins en moins au fil des concerts du duo.
Bon, il est temps de se tourner vers Dax où d'autres sensations sont à venir.
Avant de me plonger dans la feria au point forcément de ne pouvoir penser à autre chose jusqu'à dimanche, quelques mots encore à propos de ce moment mémorable.
D'abord, un article fort intéressant tiré de Culturebox. Avec en prime "Song of Median [Casbah], troisième titre de "Belle Epoque". Et, en complément, un excellent article informatif de Pierre-Henri Ardonceau pour Jazz Magazine.
http://culturebox.francetvinfo.fr/live/musique/jazz-blues/un-jour-a-paris-vincent-peirani-et-emile-parisien-207983
http://www.jazzmagazine.com/index.php/le-jazz-live/1-le-jazz-live/1104-nouveau-quintet-pour-emile-parisien-astradamarciac-30-mai
Ensuite, ce souvenir d'une complicité, d'un accord parfait entre Emile et Vincent, chacun explorant son registre et, ce faisant, permettant à l'autre de manifester tout son talent. Une complicité qui d'ailleurs s'approfondit de concert en concert. Approfondissement d'autant plus net que le duo a pris les titres de "Belle Epoque" comme amers, je veux dire comme repères, à partir desquels toute navigation devient possible. Structure et improvisations. En les écoutant, ce dimanche, je jubilais d'être en même temps en pays de connaissance et de découvertes. Cette musique, ici, maintenant, sous ce chapiteau, c'est bien eux : on retrouve l'architecture des morceaux et on est surpris d'en découvrir, chemin faisant, maints aspects nouveaux.
Enfin, pour terminer cette évocation, une image visuelle : il s'agit de ce que j'appellerais leur chorégraphie. Chez Vincent, une posture distanciée, une chorégraphie minimaliste. Chez Emile, une posture flexible comme les mouvements d'un serpent. Une danse apparentée à celle de quelque divinité hindoue. Mais de plus en plus sobre : juste quelques touches flexueuses, sinueuses, ici ou là. De moins en moins au fil des concerts du duo.
Bon, il est temps de se tourner vers Dax où d'autres sensations sont à venir.
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