dimanche 26 juillet - alerte agenda ! les nuits de nacre
Le programme officiel des "Nuits de nacre" a été publié il y a quelques jours. Depuis le 22 de ce mois, il est possible de réserver des concerts par internet. On peut aussi réserver par correspondance des pass pour la totalité des concerts du théâtre des sept collines à la Cité de l'accordéon, 8 rue du 9 juin 1944, 19000 Tulle. Téléphone : 0555202854.
http://www.accordeon.org/
Cette année est sous le signe d'un hommage au musette. Particulièrement à Gus Viseur. Centenaire de sa naissance oblige. Marcel Loeffler en sera le fil rouge et, le samedi, à 21 heures, Richard Galliano donnera un solo. Par ailleurs, on se convaincra de la richesse de ce festival en parcourant le programme jour après jour. A ce sujet, un regret peut-être : l'abondance de talents est telle qu'à plusieurs reprises il y a comme des courts-circuits, je veux dire des concerts entre lesquels on ne saurait choisir, qui ont lieu en même temps. Frustrant !
En attendant, tous les soirs depuis une semaine j'écoute "Richard Galliano Quartet / New Musette", un disque Label bleu, enregistré en direct à Sceaux les 12 et 13 avril 1991. Un disque dédié à Astor Piazzolla, "mon Ami et mon Maître", dit Richard Galliano, qu'il remercie de lui avoir conseillé "de réaliser cette chose [le New Musette] avec le Musette comme lui l'avait fait avec le Tango". J'aime aussi ce passage où Richard Galliano définit le Musette, le Tango et le Blues comme des métissages humains et culturels, respectivement d'Italiens et de Français, d'Italiens et d'Argentins, d'Africains et d'Américains... Différents et en même temps semblables.
J'ai évidemment retrouvé l'énergie de Richard Galliano au service d'un jeu plein de finesse et de nuances. Une intelligence au bout des doigts qui n'a fait que s'affiner au fil des années et des expériences, je veux dire d'innombrables rencontres. Mais j'ai aussi retrouvé, en introduction, "Beritwalz" ou "La valse à Margaux". J'ai redécouvert "Le clown perdu" et une version rare des "Voiliers". Mais aussi les deux derniers titres : "Laura et Astor" et in fine "Oblivion". Un titre, en 10, qui pourrait paraitre inattendu dans un album dédié au New Musette, mais que je comprends comme un autre remerciement à Piazzolla initiateur du Nuevo Tango et inspirateur du New Musette après l'hommage explicite du titre 9 :"Laura et Astor".
Derniers mots enfin : il faut absolument citer les collègues de Richard Galliano, à savoir Pierre Michelot, contrebasse, Aldo Romano, drums, à la fois discrets et présents, et Philip Catherine, dont je doit dire que la guitare est prodigieuse. Un mot que j'ai essayé de bien peser et qui me parait juste.
On comprend pourquoi je suis tellement impatient de retrouver Richard Galliano solo à Tulle dans ce cadre d'un hommage au Musette. J'attends en effet de savoir ce qu'est aujourd'hui son New Musette vingt-cinq ans après son geste révolutionnaire créant, suivant ses propres termes, "cette chose" désignée comme "New Musette" : rupture et continuité, tradition et innovation...
Enfin, un lien bien utile pour se faire sa propre opinion : http://www.deezer.com/album/6782831
http://www.accordeon.org/
Cette année est sous le signe d'un hommage au musette. Particulièrement à Gus Viseur. Centenaire de sa naissance oblige. Marcel Loeffler en sera le fil rouge et, le samedi, à 21 heures, Richard Galliano donnera un solo. Par ailleurs, on se convaincra de la richesse de ce festival en parcourant le programme jour après jour. A ce sujet, un regret peut-être : l'abondance de talents est telle qu'à plusieurs reprises il y a comme des courts-circuits, je veux dire des concerts entre lesquels on ne saurait choisir, qui ont lieu en même temps. Frustrant !
En attendant, tous les soirs depuis une semaine j'écoute "Richard Galliano Quartet / New Musette", un disque Label bleu, enregistré en direct à Sceaux les 12 et 13 avril 1991. Un disque dédié à Astor Piazzolla, "mon Ami et mon Maître", dit Richard Galliano, qu'il remercie de lui avoir conseillé "de réaliser cette chose [le New Musette] avec le Musette comme lui l'avait fait avec le Tango". J'aime aussi ce passage où Richard Galliano définit le Musette, le Tango et le Blues comme des métissages humains et culturels, respectivement d'Italiens et de Français, d'Italiens et d'Argentins, d'Africains et d'Américains... Différents et en même temps semblables.
J'ai évidemment retrouvé l'énergie de Richard Galliano au service d'un jeu plein de finesse et de nuances. Une intelligence au bout des doigts qui n'a fait que s'affiner au fil des années et des expériences, je veux dire d'innombrables rencontres. Mais j'ai aussi retrouvé, en introduction, "Beritwalz" ou "La valse à Margaux". J'ai redécouvert "Le clown perdu" et une version rare des "Voiliers". Mais aussi les deux derniers titres : "Laura et Astor" et in fine "Oblivion". Un titre, en 10, qui pourrait paraitre inattendu dans un album dédié au New Musette, mais que je comprends comme un autre remerciement à Piazzolla initiateur du Nuevo Tango et inspirateur du New Musette après l'hommage explicite du titre 9 :"Laura et Astor".
Derniers mots enfin : il faut absolument citer les collègues de Richard Galliano, à savoir Pierre Michelot, contrebasse, Aldo Romano, drums, à la fois discrets et présents, et Philip Catherine, dont je doit dire que la guitare est prodigieuse. Un mot que j'ai essayé de bien peser et qui me parait juste.
On comprend pourquoi je suis tellement impatient de retrouver Richard Galliano solo à Tulle dans ce cadre d'un hommage au Musette. J'attends en effet de savoir ce qu'est aujourd'hui son New Musette vingt-cinq ans après son geste révolutionnaire créant, suivant ses propres termes, "cette chose" désignée comme "New Musette" : rupture et continuité, tradition et innovation...
Enfin, un lien bien utile pour se faire sa propre opinion : http://www.deezer.com/album/6782831
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