dimanche 8 janvier 2012

lundi 9 janvier - ... en zappant...

J'avais décidé, dimanche soir, de regarder sur Canal+ le match de rugby opposant Clermont à Toulon. Un match intense avec, comme disent les commentateurs, du jeu et de l'envie de part et d'autre. Deux grosses écuries avec de gros budgets, des buteurs talentueux pour "enquiller" des points et des mercenaires étrangers venus d'Angleterre, d'Afrique du sud, d'Australie, des îles du Pacifique et peut-être même d'Argentine. A moins que ce ne soit à Montpellier ou à Biarritz ou ailleurs. Bref ! Un beau match avec un score serré et du suspense. Mais bon, y a pas que le rugby. C'est ainsi qu'en zappant, je suis tombé sur un concert de Gilberto Gil diffusé par France O, une chaîne que j'aime bien parce que la musique y est bonne. Ce soir donc, diffusion d'un concert donné à Vienne le 13 juillet 2011. Une scène immense. Devant, seul, Gilberto Gil avec sa guitare. Derrière, ses musiciens, dont un accordéoniste à la fois très brésilien, très présent et très discret.


J'ignore son nom, mais il est plutôt costaud.

Il est environ 23h30. Gilberto Gil, accompagné par son accordéoniste "nordestin", interprète une chanson dont il a écrit les paroles et Dominguinhos la musique. Du bel accordéon ! L'accordéoniste est lui-même sous son propre charme.

Mais, assez rêvé ! Le match est sur le point de se déterminer. Il est temps de revenir au rugby. Toulon pousse . Clermont a mis les barbelés. Un dernier en-avant d'un troisième ligne toulonnais met fin aux espoirs des joueurs de la rade, comme disent les commentateurs sportifs. Encore heureux s'ils nous épargnent une image du style :"Les joueurs de la rade prennent l'eau au pied des volcans" ou encore "L'armada toulonnaise sombre dans la fournaise des Michelin".  


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