samedi 7 août - à propos de my foolish harp
Dans le livret de présentation de son album, Isabelle Olivier, après avoir explicité son projet : réaliser son rêve, son envie, son désir de duos avec des musiciens dont le son et la personnalité l'ont profondément marquée, écrit ce paragraphe qui m'a bien intéressé, car il éclairait d'une certaine façon mon écoute :
"Chaque plage de ce disque éclaire une facette parfois insoupçonnée des instruments et de l'alchimie ainsi provoquée. Au-delà des stéréotypes du jazz (le thème / chorus / chorus / le thème), la harpe raconte ici des histoires. Le sens commun l'a réduite assez commodément à une pluis d'arpèges et de glissandi romantiques, accompagnés de blagues du style : la moitié du temps, elle s'accorde, l'autre moitié elle joue faux".
De ce paragraphe, qui n'est pas dépourvu d'humour, je retiens deux idées :
- l'une, qui croise une idée qui m'est chère, à savoir que la rencontre des instruments dans les duos produit un résultat qui est plus que leur somme ou que leur juxtaposition. L'ensemble est plus que la somme des éléments ; plus et surtout autre. En ce sens, on peut dire que le dispositif des duos crée une relation dialectique entre les instruments et les instrumentistes. On éprouve très nettement cette qualité à l'écoute de chaque morceau. C'est ainsi que j'ai bien reconnu le style de David Venitucci et que j'ai de surcroît découvert deux ou trois autres facettes de son jeu.
- l'autre qui tient dans la blague relative à la harpe. Je pense qu'il faut la prendre très au sérieux et j'imagine qu'Isabelle Olivier a dû donner à ses collègues maintes preuves de son talent pour qu'ils acceptent d'entreprendre le voyage avec elle.
Bon ! Il est temps maintenant que j'écoute attentivement "Island #41", un projet qui me parait très moderne et assez expérimental, en tout cas bien de nature à m'ouvrir à des possibilités de la harpe dont je n'avais il y a peu encore aucune idée. En route pour un nouveau monde...
"Chaque plage de ce disque éclaire une facette parfois insoupçonnée des instruments et de l'alchimie ainsi provoquée. Au-delà des stéréotypes du jazz (le thème / chorus / chorus / le thème), la harpe raconte ici des histoires. Le sens commun l'a réduite assez commodément à une pluis d'arpèges et de glissandi romantiques, accompagnés de blagues du style : la moitié du temps, elle s'accorde, l'autre moitié elle joue faux".
De ce paragraphe, qui n'est pas dépourvu d'humour, je retiens deux idées :
- l'une, qui croise une idée qui m'est chère, à savoir que la rencontre des instruments dans les duos produit un résultat qui est plus que leur somme ou que leur juxtaposition. L'ensemble est plus que la somme des éléments ; plus et surtout autre. En ce sens, on peut dire que le dispositif des duos crée une relation dialectique entre les instruments et les instrumentistes. On éprouve très nettement cette qualité à l'écoute de chaque morceau. C'est ainsi que j'ai bien reconnu le style de David Venitucci et que j'ai de surcroît découvert deux ou trois autres facettes de son jeu.
- l'autre qui tient dans la blague relative à la harpe. Je pense qu'il faut la prendre très au sérieux et j'imagine qu'Isabelle Olivier a dû donner à ses collègues maintes preuves de son talent pour qu'ils acceptent d'entreprendre le voyage avec elle.
Bon ! Il est temps maintenant que j'écoute attentivement "Island #41", un projet qui me parait très moderne et assez expérimental, en tout cas bien de nature à m'ouvrir à des possibilités de la harpe dont je n'avais il y a peu encore aucune idée. En route pour un nouveau monde...
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