mardi 27 juillet - errobiko festibala à itxassou
Vendredi 23, Errobiko Festibala à Itxassou, village basque situé à quelques kilomètres de Bayonne et à moins d'une heure de route d'Hossegor. Le festival se tient du 22 au 25 juillet. Sa richesse culturelle et sa haute tenue ne sont plus à prouver. Nous avons décidé, Françoise et moi, d'assister à la soirée du 23 qui se décompose en deux parties, à partir de 21h30 en principe ; en fait, 21h45, le temps de laisser entrer et se placer tous les spectateurs avertis attirés par les concerts annoncés :
- "Tango" : Philippe de Ezcurra, bandonéon, et le quatuor Kairos. Grosso modo, 21h45 - 23h00
- "Flamenco" : Pedro Soler et sa formation. 23h20 - 00h30.
Pour être complet, ajoutons qu'à la suite de ces deux concerts, donc vers 01h00, étaient prévues "les nuits de Zabaloa", théâtre intime sous les chênes. Nous avons déclaré forfait. Il faut dire que Nadja, Charlotte et Camille, attirées par la publicité que nous avions faite à ce festival, avaient décidé de nous accompagner et que si Nadja tenait mieux la distance que nous, les deux "filles", 10 ans et 7 ans, commençaient après le flamenco à tomber de fatigue et à ressentir un peu vivement la fraicheur de la nuit humide.
Nous sommes donc arrivés vers 19h30, car nous avions prévu de dîner sur place. Un grand champ, des chapiteaux, des expositions et des chaises et des tables où déguster des crêpes de maïs fourrées avec de la ventrêche et du fromage. Et puis du Coca ou du jus de pomme pour les filles et du vin basque pour les grands. La fête ! D'autant plus que Philippe passant près de nous, nous le saluons et que j'en profite pour lui présenter Charlotte et Camille. Elles en garderont un souvenir vif et tenace, d'autant plus qu'à l'issue de son concert nous aurons l'occasion encore de bavarder avec lui dans les coulisses. J'imagine et j'espère que ces rencontres avec un tel musicien comme avec Bruno Maurice ou Florian Demonsant sont de nature à leur donner une représentation de l'activité artistique et du comportement des artistes qui leur donne le goût de pratiquer à leur tour. On est déjà en bonne voie ; il faut maintenant creuser le sillon. En tout cas, elles ont été émerveillées et c'est déjà un vrai bonheur. En tout cas, un point d'appui.
Philippe donc a interprété des oeuvres de Piazzolla avec le quatuor Kairos. Un beau nom, quand on sait qu'en grec classique la notion de kairos signifie le sens de la juste mesure, du moment opportun et de ce qui convient. Un beau nom et un beau projet ! Le quatuor est composé de Marina Beheretche, premier violon, Maïtane Sébastian, violoncelle, Lucile Duran, second violon et Aude Fade, alto. L'image ci-dessous rend bien compte de la disposition des cinq musiciens, de leurs attitudes et de le leur unité.
Au programme, que je note ici de mémoire : "Michelangelo", "Five Tangos Sensations", que j'ai trouvés magnifiques de profondeur et d'intériorité, "Primavera portena", "Verano porteno", "Milonga del Angel", "Adios Nonino", magnifique, "Libertango", d'une maîtrise et d'une retenue impressionnantes, enfin "Oblivion" en rappel. Philippe a fait des arrangements de toute beauté.
- "Tango" : Philippe de Ezcurra, bandonéon, et le quatuor Kairos. Grosso modo, 21h45 - 23h00
- "Flamenco" : Pedro Soler et sa formation. 23h20 - 00h30.
Pour être complet, ajoutons qu'à la suite de ces deux concerts, donc vers 01h00, étaient prévues "les nuits de Zabaloa", théâtre intime sous les chênes. Nous avons déclaré forfait. Il faut dire que Nadja, Charlotte et Camille, attirées par la publicité que nous avions faite à ce festival, avaient décidé de nous accompagner et que si Nadja tenait mieux la distance que nous, les deux "filles", 10 ans et 7 ans, commençaient après le flamenco à tomber de fatigue et à ressentir un peu vivement la fraicheur de la nuit humide.
Nous sommes donc arrivés vers 19h30, car nous avions prévu de dîner sur place. Un grand champ, des chapiteaux, des expositions et des chaises et des tables où déguster des crêpes de maïs fourrées avec de la ventrêche et du fromage. Et puis du Coca ou du jus de pomme pour les filles et du vin basque pour les grands. La fête ! D'autant plus que Philippe passant près de nous, nous le saluons et que j'en profite pour lui présenter Charlotte et Camille. Elles en garderont un souvenir vif et tenace, d'autant plus qu'à l'issue de son concert nous aurons l'occasion encore de bavarder avec lui dans les coulisses. J'imagine et j'espère que ces rencontres avec un tel musicien comme avec Bruno Maurice ou Florian Demonsant sont de nature à leur donner une représentation de l'activité artistique et du comportement des artistes qui leur donne le goût de pratiquer à leur tour. On est déjà en bonne voie ; il faut maintenant creuser le sillon. En tout cas, elles ont été émerveillées et c'est déjà un vrai bonheur. En tout cas, un point d'appui.
Philippe donc a interprété des oeuvres de Piazzolla avec le quatuor Kairos. Un beau nom, quand on sait qu'en grec classique la notion de kairos signifie le sens de la juste mesure, du moment opportun et de ce qui convient. Un beau nom et un beau projet ! Le quatuor est composé de Marina Beheretche, premier violon, Maïtane Sébastian, violoncelle, Lucile Duran, second violon et Aude Fade, alto. L'image ci-dessous rend bien compte de la disposition des cinq musiciens, de leurs attitudes et de le leur unité.
Au programme, que je note ici de mémoire : "Michelangelo", "Five Tangos Sensations", que j'ai trouvés magnifiques de profondeur et d'intériorité, "Primavera portena", "Verano porteno", "Milonga del Angel", "Adios Nonino", magnifique, "Libertango", d'une maîtrise et d'une retenue impressionnantes, enfin "Oblivion" en rappel. Philippe a fait des arrangements de toute beauté.
Quant au flamenco, il est représenté par Pedro Soler, guitare, Gaspar Claus, son fils, violoncelle, Mateo Cortes, chant, et Concha Vargas, danse. Un flamenco exigeant, dépouillé, sobre et intense. Charlotte dira que cette musique et la danse de Concha Vargas lui ont fait peur. Et il est vrai que la présence de la danseuse a quelque chose de tragique qui est troublant. Parfois ses mouvements sont en rupture avec le hiératisme du trio.
Parfois, comme pétrifiée et encore plus hiératique que le trio, elle évoque une statue grecque et les forces de la tragédie antique. Je comprends que Charlotte en ait été troublée.
Et puis, c'est le retour vers hossegor dans la nuit noire. TomTom nous guide. Camille est tombée de sommeil après avoir résisté de toutes ses forces ; Charlotte met un point d'honneur à contrôler que je suis bien les injonctions de tomTom... jusqu'à cinq kilomètres de la villa, estimant sans doute sa mission bien remplie.
Je veux croire, "les filles", que vos rêves seront pleins de belles images et que vous vous fabriquez de beaux souvenirs.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil