lundi 19 juillet 2010

mercredi 21 juillet - regis gizavo : cinq photonotes

Je dois le dire, autant les images des "Troublamours" me donnent un plaisir sans mélange, autant celles de Gizavo me donnent une émotion étrange. C'est en triant et en travaillant mes photographies que j'ai éprouvé cette émotion que je n'avais pas soupçonnée. C'est une surprise. Et d'abord cette première image, à 22h33. Le duo dans la nuit noire. Fragile et en même temps d'une formidable présence.

22h34. J'ai dû me déplacer car Régis Gizavo chante collé au micro et je cherche l'angle où son visage ne sera pas balafré par ce "machin". L'image me parait bien caractéristique de sa posture et, en la regardant, je suis sensible, plus que sur le moment, à son extrême tension.

22h34. Dans la même minute, un plan plus serré. Son attitude variera très peu au cours de l'enchainement des morceaux.

23h40. Pendant un solo du batteur, Gizavo semble se recueillir. Il me semble fatigué, peut-être épuisé par sa prestation et par l'intensité de son implication. Cette photographie, plus que les autres, me touche. Je comprends mieux son attitude en fin de concert où nous l'avions perçu très tendu. L'accordéon n'est pas chose futile ni loisir sans conséquences.



23h56. Il s'est levé. Ce sont les dernières notes dans la nuit de Nogaro.







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