mardi 10 mars - week-end à perpignan
Je ne sais si j'ai des tendances fétichistes, mais j'aime bien conserver des "traces" matérielles, à forte charge symbolique, des concerts auxquels nous avons assisté ou des disques que j'ai commandés. Billets, programmes, affiches, notes d'hôtels ou de restaurants, tickets d'entrée de musées visités avant ou après les concerts. Enveloppes, mots manuscrits accompagnant tel ou tel cd, factures, etc... Et forcément ces "traces" si particulières et si personnelles que sont les photonotes.
J'avais donc décidé de collecter les "traces" dont je disposais de notre week-end de fin février à Perpignan [cf. mercredi 4 et jeudi 5 mars] quand - surprise ! - samedi, j'ai trouvé dans ma boite à lettres un document inattendu, dont j'ai vite mesuré l'intérêt. Ce document, c'était un avis de contravention au code de la route. Nul doute qu'à côté de la note d'hôtel et des billets du concert, à côté de l'affiche et du programme, que j'ai fixés sous forme de photonotes, cet avis ne soit un support plein de charme pour nos remémorations futures de cet événement. Dire que j'ai envoyé mon chèque de 45 euros avec plaisir serait excessif, mais que je l'ai fait avec amusement est tout à fait juste. Perpignan, le concert de Galliano, la trompette de Soustrot, la jeunesse de l'orchestre et la furia de son chef, le théâtre à l'italienne, l'avis de contravention... Tout cela concourt à construire un souvenir unique.
Mais comme je remarquai la vignette aux couleurs nationales et la mention officielle "République Française" et surtout le nom de l'enquêteur, l'idée me vint que ce document avait une portée bien plus importante que celle d'une simple "trace" mémorielle. Il ne s'agit plus en effet de souvenir personnel. Il s'agit d'une attestation par un service assermenté de l'Etat, en l'occurrence un gendarme, de ma présence en un endroit précis, à une heure précise, à une vitesse précise : 97 km/h ramenés à 92 km/h pour une vitesse autorisée de 90. Un détective privé ou un notaire m'aurait coûté beaucoup plus cher.
J'avais donc décidé de collecter les "traces" dont je disposais de notre week-end de fin février à Perpignan [cf. mercredi 4 et jeudi 5 mars] quand - surprise ! - samedi, j'ai trouvé dans ma boite à lettres un document inattendu, dont j'ai vite mesuré l'intérêt. Ce document, c'était un avis de contravention au code de la route. Nul doute qu'à côté de la note d'hôtel et des billets du concert, à côté de l'affiche et du programme, que j'ai fixés sous forme de photonotes, cet avis ne soit un support plein de charme pour nos remémorations futures de cet événement. Dire que j'ai envoyé mon chèque de 45 euros avec plaisir serait excessif, mais que je l'ai fait avec amusement est tout à fait juste. Perpignan, le concert de Galliano, la trompette de Soustrot, la jeunesse de l'orchestre et la furia de son chef, le théâtre à l'italienne, l'avis de contravention... Tout cela concourt à construire un souvenir unique.
Mais comme je remarquai la vignette aux couleurs nationales et la mention officielle "République Française" et surtout le nom de l'enquêteur, l'idée me vint que ce document avait une portée bien plus importante que celle d'une simple "trace" mémorielle. Il ne s'agit plus en effet de souvenir personnel. Il s'agit d'une attestation par un service assermenté de l'Etat, en l'occurrence un gendarme, de ma présence en un endroit précis, à une heure précise, à une vitesse précise : 97 km/h ramenés à 92 km/h pour une vitesse autorisée de 90. Un détective privé ou un notaire m'aurait coûté beaucoup plus cher.
Bref ! Pour la modique somme de 45 euros, je pourrai prouver, pour toutes les années à venir, qu'un certain 28 février, à tel endroit, à telle heure, j'étais présent. Et que je me déplaçais à telle vitesse instantanée. Vraiment, ce n'est pas cher payé pour avoir l'attestation de son existence par un service de l'Etat.
Une faille cependant dans cette attestation : à l'heure dite, c'était Françoise qui conduisait !
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