mercredi 28 janvier 2009

vendredi 30 janvier - photonotes musée des beaux arts : henri martin

16h30. Musée des Beaux Arts. Jardin de la mairie de Bordeaux. Il y a environ une heure que le concert "Tango Piazzolla" s'est achevé. Un gardien vient de nous ouvrir le portail pour nous permettre d'entrer dans le musée. L'atmosphère est étrange : le ciel est dégagé, parsemé de quelques rares nuages ; pas un souffle de vent. Un panneau affiché sur le portail annonce que la traversée du jardin est interdite à cause d'une alerte de tempête. Nous demandons confirmation de cet avis au gardien qui semble aussi perplexe que nous, mais qui applique les ordres.

L'exposition temporaire est consacrée à Henri Martin, un peintre que nous ne connaissons pas. une peinture surprenante au croisement du pointillisme, du néo-impressionnisme, au plan technique, et du néo-classicisme, au plan de l'inspiration. Une technique très élaborée et une imagination qui me laisse rêveur. Je me demande quel pouvait être l'inconscient d'Henri Martin, que j'imagine se promenant, méditatif, dans la forêt ci-dessous et fabriquant dans sa tête ces images de nymphes vêtues de probité candide et de lin blanc, comme dirait le poète.
Curieusement, ces images me font penser à quelque harmonie pythagoricienne. Je leur trouve une structure musicale. Etonnant, non ?



Henri Martin a peint beaucoup de paysages. Beaucoup en restituent l'atmosphère avec justesse. On y sent la chaleur, les vibrations de l'air, le grain des pierres, l'humidité des champs... Ce tableau, en particulier, m'intéresse, c'est pourquoi j'essaie, en quatre photographies, d'entrer dans sa technique. Intéressant, non ?
























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