lundi 10 novembre - photonotes : pulcinella et florian demonsant
Après quelques hésitations, j'ai retenu ces dix photonotes parce qu'elles traduisent assez fidèlement les impressions que j'ai éprouvées au cours du concert de "Pulcinella" à la Halle aux grains de Bagnères de Bigorre, un soir de novembre. Impressions que j'ai éprouvées et que par l'intermédiaire de ces quelques images je voudrais conserver en mémoire. Comme des traces rassemblées dans une boite virtuelle à souvenirs.
21:22. Le quartet commence à "monter" son monde comme des maçons montent les murs d'une habitation rêvée par un architecte-poète. Ils ont un plan, mais ils le respectent à leur guise, sans s'interdire d'improviser un peu.
21:25. Tout est en place. La flûte traversière a remplacé le saxophone, je devrais dire l'un des saxophones. Ce n'est que l'un des premiers changements à vue...
21:34. Le métallophone a remplacé saxos et flûte. Frdinand Doumerc se déplace ici ou là comme un ludion faussement imprévisible. Les autres sont comme les piliers sur lesquels il peut s'appuyer en toute confiance. On a affaire à un univers qui oscille entre le vacarme des rues de New-York, les grands espaces du Far-West et les cris d'animaux dans une forêt tropicale. Un cheval fou dans Manhattan !
21:37. Ces deux images traduisent assez bien la posture de Florian, l'accordéoniste. Grand, attentif à ses collègues.
21:22. Le quartet commence à "monter" son monde comme des maçons montent les murs d'une habitation rêvée par un architecte-poète. Ils ont un plan, mais ils le respectent à leur guise, sans s'interdire d'improviser un peu.
21:25. Tout est en place. La flûte traversière a remplacé le saxophone, je devrais dire l'un des saxophones. Ce n'est que l'un des premiers changements à vue...
21:34. Le métallophone a remplacé saxos et flûte. Frdinand Doumerc se déplace ici ou là comme un ludion faussement imprévisible. Les autres sont comme les piliers sur lesquels il peut s'appuyer en toute confiance. On a affaire à un univers qui oscille entre le vacarme des rues de New-York, les grands espaces du Far-West et les cris d'animaux dans une forêt tropicale. Un cheval fou dans Manhattan !
21:37. Ces deux images traduisent assez bien la posture de Florian, l'accordéoniste. Grand, attentif à ses collègues.
21:38.
21:50. Cette photographie traduit bien cette impression de vide entre la scène et le premier rang : comme une étendue d'eau calme et profonde. Intervalle que le quartet a su peupler de ses fantasmes, de ses histoires et de ses rêveries. Intervalle, espace transitionnel, où l'auditeur a tout loisir de projeter ses propres images mentales, ses rêves éveillés.
22:10. Le saxophoniste-flûtiste-métallophoniste se mue en chef d'orchestre. Dialogue avec les trois autres membres du quartet ; dialogue qui prend la salle à témoin. Dialogue avec la salle.
22:16. Chorégraphie du quarte : deux duos. Avant-scène et arrière-plan. L'espace transitionnel est investi par la musique.
22:17. Un monde, celui de "Pulcinella", est là, avec évidence. On a traversé, de l'autre côté de cette sorte de miroir d'abord dressé entre le quartet et le public. De l'autre côté, c'est du jazz. Un jazz, ce qui n'est pas toujours le cas, que j'aime : une ligne claire et lisible, des variations et des improvisations qui ne s'égarent jamais, mais qui explorent les alentours au risque d'en extraire des trouvailles surprenantes.
21:50. Cette photographie traduit bien cette impression de vide entre la scène et le premier rang : comme une étendue d'eau calme et profonde. Intervalle que le quartet a su peupler de ses fantasmes, de ses histoires et de ses rêveries. Intervalle, espace transitionnel, où l'auditeur a tout loisir de projeter ses propres images mentales, ses rêves éveillés.
22:10. Le saxophoniste-flûtiste-métallophoniste se mue en chef d'orchestre. Dialogue avec les trois autres membres du quartet ; dialogue qui prend la salle à témoin. Dialogue avec la salle.
22:16. Chorégraphie du quarte : deux duos. Avant-scène et arrière-plan. L'espace transitionnel est investi par la musique.
22:17. Un monde, celui de "Pulcinella", est là, avec évidence. On a traversé, de l'autre côté de cette sorte de miroir d'abord dressé entre le quartet et le public. De l'autre côté, c'est du jazz. Un jazz, ce qui n'est pas toujours le cas, que j'aime : une ligne claire et lisible, des variations et des improvisations qui ne s'égarent jamais, mais qui explorent les alentours au risque d'en extraire des trouvailles surprenantes.
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