jeudi 6 novembre - accordéon & accordéonistes
« Accordéon & accordéonistes », n° 80, novembre 2008, est arrivé ! Lecture ou plus exactement parcours page à page, en survol, superficiel, avec une pause ici ou là parce que mon intérêt aura été alerté par un je-ne-sais quoi…
C’est ainsi que je lis dès les premières lignes de l’éditorial l’information suivante : «lors d’une soirée dans le cadre du 3e concours international d’accordéon à Tianjin – organisé par le plus grand conservatoire de musique de Chine, le premier à avoir ouvert une classe d’accordéon à basses libres – les principaux professeurs et musiciens (russes, italiens, allemands, français et bien sûr chinois) ont été catégoriques : Accordéon & accordéonistes est le plus beau magazine consacré à l’accordéon au monde ! ». Je relis pour être certain d'avoir bien compris.
Dès que l’on tourne la page, on tombe sur des photographies prises à l’occasion du « Salon de la musique et du son ». Photographies de stands où les russes, chinois, italiens et autres peuvent reconnaître et admirer les artistes-démonstrateurs bien français, qui occupent habituellement les pages de la revue. Et puis, des pages d’échos, plein de pages d’échos où les mêmes russes, chinois, italiens et autres peuvent découvrir plein d’accordéonistes français qui se sont produits à TV8 Mont-Blanc, à la porte de Versailles, à Baraqueville, en Chine, etc… ou s’informer sur les stages proposés par le CNIMA. Bref, tous ces amateurs ou professionnels étrangers de l’accordéon trouvent là matière à comprendre un peu mieux ce qu’est le peuple français et le monde de l’accordéon en ce pays. Par exemple, en découvrant, page 52, l'existence de l'hôtel Bastide-Bowling du Rouergue, à Onet-le-Château (12) ou celle du Tivoli, ouvert chaque week-end, à Sainte-Livrade-sur-Lot (47).
Après, cinq pages sur les « Nuits de Nacre » de Tulle (17-21 septembre). Des photographies et des articles synthétiques. Intéressantes. Signées F. Jallot.
Plus loin, deux pages sur Jean-Michel Legros, dont la société Tito Vidéo produit des DVDs d’accordéonistes. Un catalogue d’une trentaine de titres. Un phénomène sociologique qu’il faudra que j’essaie de mieux connaître un jour prochain. Un phénomène artistique ? Je ne sais pas ; il faudra que je visionne quelques uns de ces titres, mais, je l’avoue, pour l’instant je n’ai guère envie d’investir dans ce domaine. Pourquoi ? La force de mes préjugés sans doute. J’ai l’impression que ce n’est pas exactement ce qui correspondrait à mes goûts.
Ensuite, le second volet de l’histoire du tango en France par William Sabatier. Toujours sérieux et bien documenté. A lire avec attention.
Dans le cadre du dossier « Pédagogie », un article sur Thierry Capdeville, professeur à l’école Eoléon de Buzet-sur-Tarn, et concertiste. Je suis content de retrouver ici cet artiste et pédagogue qui avait organisé le 23 août un festival à Buzet où nous avions pu écouter Jbanov, Sergei Voitenko, le Quatuor Toulouse Accordéon et le Nicolas Massoulié Jazz Quartet… et Thierry Capdeville lui-même. Un très bon souvenir !
Des portraits : Mériadec Gouriou découvert à Trentels en mai (merci Anne-Marie), Lionel Suarez, dont on attend un disque avec impatience, l’orchestre national de Salilhes.
Des chroniques, en particulier « Another World » de Mériadec Gouriou, « Beltuner 2 », « Radiotree » du Radio String Quartet Vienna, chroniques de Françoise Jallot, donc excellentes et de plus en plus lyriques. Par exemple, à propos de Gouriou, « le navire gonflé par le souffle de l’accordéon plonge dans les profondeurs de l’océan » ou encore, à propos de l’orchestre national de Salilhes, « De retour des lointaines contrées du bout du monde par des partances en jazz très élaborées, la cabrette et l’accordéon ramènent au bercail ceux qui semblaient perdre pied pour un retour particulièrement bien amené dans la Puisaye natale ». Pensant à l’éditorial que j’évoquais au début, je me demande comment sera traduit ce paragraphe pour les lecteurs russes, chinois et des antipodes de la revue. Nul doute qu’ils seront emportés à leur tour par le souffle enthousiaste de la chroniqueuse…
En tout cas, de ce survol, je retiens :
- que je viens de prendre contact par courriel avec l’un des membres de l’orchestre national de Salilhes pour savoir comment lui passer commande de leur disque. La rencontre de la bourrée et du jazz funk, les improvisations de la cabrette, cela suffit à exciter ma curiosité.
- que je viens de passer commande à Bruno G., responsable de la boutique Harmonia Mundi de Tarbes, du disque « Radiotree », tant la chronique m’a donné envie d’en savoir plus.
- enfin, qu’ayant rencontré à trois reprises le nom, qui m’était inconnu, d’Y.-F. Perroches, je suis allé faire un tour à l’espace culturel de l’hypermarché – à tout hasard – et que – surprise !- j’y ai trouvé son dernier disque, simplement titré de son nom : « Yann-Fanch Perroches », Cinq Planètes, l’Autre Distribution, 2008.
Eh bien, en première écoute, ce disque nous a enchantés. Le diatonique sonne comme un orchestre et les mélodies sont toutes attachantes. Simples comme une évidence, parce qu’elles procèdent d’un long travail de rumination et de maturation. Je note en effet que les enregistrements ont eu lieu entre août 2006 et février 2008. Un disque très personnel, qui manifeste une personnalité originale. Le livret, en quelques informations biographiques et par le commentaire de chaque titre, donne une épaisseur et une profondeur tout à fait intéressantes à notre écoute. Ce disque relève de cette catégorie que je qualifie de méditative, produit d’une méditation et catalyseur de méditation. Comment dire ? Une impression d’intelligence et de finesse.
C’est ainsi que je lis dès les premières lignes de l’éditorial l’information suivante : «lors d’une soirée dans le cadre du 3e concours international d’accordéon à Tianjin – organisé par le plus grand conservatoire de musique de Chine, le premier à avoir ouvert une classe d’accordéon à basses libres – les principaux professeurs et musiciens (russes, italiens, allemands, français et bien sûr chinois) ont été catégoriques : Accordéon & accordéonistes est le plus beau magazine consacré à l’accordéon au monde ! ». Je relis pour être certain d'avoir bien compris.
Dès que l’on tourne la page, on tombe sur des photographies prises à l’occasion du « Salon de la musique et du son ». Photographies de stands où les russes, chinois, italiens et autres peuvent reconnaître et admirer les artistes-démonstrateurs bien français, qui occupent habituellement les pages de la revue. Et puis, des pages d’échos, plein de pages d’échos où les mêmes russes, chinois, italiens et autres peuvent découvrir plein d’accordéonistes français qui se sont produits à TV8 Mont-Blanc, à la porte de Versailles, à Baraqueville, en Chine, etc… ou s’informer sur les stages proposés par le CNIMA. Bref, tous ces amateurs ou professionnels étrangers de l’accordéon trouvent là matière à comprendre un peu mieux ce qu’est le peuple français et le monde de l’accordéon en ce pays. Par exemple, en découvrant, page 52, l'existence de l'hôtel Bastide-Bowling du Rouergue, à Onet-le-Château (12) ou celle du Tivoli, ouvert chaque week-end, à Sainte-Livrade-sur-Lot (47).
Après, cinq pages sur les « Nuits de Nacre » de Tulle (17-21 septembre). Des photographies et des articles synthétiques. Intéressantes. Signées F. Jallot.
Plus loin, deux pages sur Jean-Michel Legros, dont la société Tito Vidéo produit des DVDs d’accordéonistes. Un catalogue d’une trentaine de titres. Un phénomène sociologique qu’il faudra que j’essaie de mieux connaître un jour prochain. Un phénomène artistique ? Je ne sais pas ; il faudra que je visionne quelques uns de ces titres, mais, je l’avoue, pour l’instant je n’ai guère envie d’investir dans ce domaine. Pourquoi ? La force de mes préjugés sans doute. J’ai l’impression que ce n’est pas exactement ce qui correspondrait à mes goûts.
Ensuite, le second volet de l’histoire du tango en France par William Sabatier. Toujours sérieux et bien documenté. A lire avec attention.
Dans le cadre du dossier « Pédagogie », un article sur Thierry Capdeville, professeur à l’école Eoléon de Buzet-sur-Tarn, et concertiste. Je suis content de retrouver ici cet artiste et pédagogue qui avait organisé le 23 août un festival à Buzet où nous avions pu écouter Jbanov, Sergei Voitenko, le Quatuor Toulouse Accordéon et le Nicolas Massoulié Jazz Quartet… et Thierry Capdeville lui-même. Un très bon souvenir !
Des portraits : Mériadec Gouriou découvert à Trentels en mai (merci Anne-Marie), Lionel Suarez, dont on attend un disque avec impatience, l’orchestre national de Salilhes.
Des chroniques, en particulier « Another World » de Mériadec Gouriou, « Beltuner 2 », « Radiotree » du Radio String Quartet Vienna, chroniques de Françoise Jallot, donc excellentes et de plus en plus lyriques. Par exemple, à propos de Gouriou, « le navire gonflé par le souffle de l’accordéon plonge dans les profondeurs de l’océan » ou encore, à propos de l’orchestre national de Salilhes, « De retour des lointaines contrées du bout du monde par des partances en jazz très élaborées, la cabrette et l’accordéon ramènent au bercail ceux qui semblaient perdre pied pour un retour particulièrement bien amené dans la Puisaye natale ». Pensant à l’éditorial que j’évoquais au début, je me demande comment sera traduit ce paragraphe pour les lecteurs russes, chinois et des antipodes de la revue. Nul doute qu’ils seront emportés à leur tour par le souffle enthousiaste de la chroniqueuse…
En tout cas, de ce survol, je retiens :
- que je viens de prendre contact par courriel avec l’un des membres de l’orchestre national de Salilhes pour savoir comment lui passer commande de leur disque. La rencontre de la bourrée et du jazz funk, les improvisations de la cabrette, cela suffit à exciter ma curiosité.
- que je viens de passer commande à Bruno G., responsable de la boutique Harmonia Mundi de Tarbes, du disque « Radiotree », tant la chronique m’a donné envie d’en savoir plus.
- enfin, qu’ayant rencontré à trois reprises le nom, qui m’était inconnu, d’Y.-F. Perroches, je suis allé faire un tour à l’espace culturel de l’hypermarché – à tout hasard – et que – surprise !- j’y ai trouvé son dernier disque, simplement titré de son nom : « Yann-Fanch Perroches », Cinq Planètes, l’Autre Distribution, 2008.
Eh bien, en première écoute, ce disque nous a enchantés. Le diatonique sonne comme un orchestre et les mélodies sont toutes attachantes. Simples comme une évidence, parce qu’elles procèdent d’un long travail de rumination et de maturation. Je note en effet que les enregistrements ont eu lieu entre août 2006 et février 2008. Un disque très personnel, qui manifeste une personnalité originale. Le livret, en quelques informations biographiques et par le commentaire de chaque titre, donne une épaisseur et une profondeur tout à fait intéressantes à notre écoute. Ce disque relève de cette catégorie que je qualifie de méditative, produit d’une méditation et catalyseur de méditation. Comment dire ? Une impression d’intelligence et de finesse.
1 commentaires:
Pas vraiment un commentaire...
Juste vous demander votre adresse email perso pour pouvoir vous remercier du commentaire de votre blog sur mon CD !
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