dimanche 17 juillet 2011

dimanche 17 juillet - klezmer kaos

Il y a deux semaines, c'était, je crois, une chronique d'Eliane Azoulay dans le numéro du 2 au 8 juillet de Télérama, qui m'avait donné envie d'en savoir plus sur un disque du Klezmer Kaos intitulé "Froggy". Une autoproduction distribuée par Musicast et disponible sur Amazon. La chronique était élogieuse ; elle m'avait aussi intrigué : un groupe de musiciens Français, basés à Paris, une chanteuse islandaise, des morceaux traditionnels klezmer, islandais, yiddish et des morceaux originaux de la chanteuse venue du Nord ou de l'accordéoniste.

Le groupe forme une sorte de quintet : violon et voix ; accordéon et voix ; clarinette et voix - la chanteuse, dont je donne ici le nom pour le plaisir du déchiffrage : Heida Björg Johannadottir - ; contrebasse, basse électrique et voix ; batterie, percussions et voix.

J'avais hâte d'écouter cette musique etn en particulier de découvrir la place de l'accordéon dans cet ensemble. L'album est arrivé samedi à midi.



Comme on peut le voir par la couverture le groupe n'engendre pas la mélancolie. L'image rend assez bien compte du style de musique que ce quintet plutôt original propose. L'ancrage dans l'univers klezmer est indéniable, avec l'humour inhérent à ce style, mais on sent bien que les cinq musiciens n'hésitent pas à prendre des libertés, vocales par exemple. Le violon est en quelque sorte le pivot ou le fil rouge qui relie les différents morceaux. On passe de l'Islande à des poèmes de Morris Winchevsky, mis en musique par l'accordéoniste, Pierre Polveche, de la Moldavie à la Roumanie - une hora -, de la Bulgarie à des elfes à nouveau islandais. On finit, titre 12, par une  "Furious Sirba".  On la compris, une musique qui mélange les folklores et qui entrelace ses racines, comme l'illustre parfaitement la photographie ci-dessus qui montre l'enchevêtrement des titres. En tout cas, quelque chose de joyeux.

Cette musique, klezmer décalé, me donne envie de l'écouter en alternance avec "T for Teresa" d'Artichaut Orchestra, qui a sa source aussi dans l'inspiration klezmer, mais qui, me semble-t-il, s'aventure plus loin dans le travail de déconstruction/reconstruction auquel le quartet ils se livre dans son album.

Notons - cocorico - que les deux formations sont formées de musiciens français... et d'une islandaise. Froggy d'un côté, artichaut de l'autre, la nationalité est affichée !
 

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