mercredi 29 mars - daniel mille "cierra tus ojos" à foix, à l'estive, le 25 mars
Samedi 25 mars. Nous attendions ce jour avec impatience depuis longtemps et avec confiance. Concert de Daniel Mille à l'Estive, scène nationale à Foix. Le programme :" Cierra Tus Ojos". Les musiciens : Daniel Mille, accordéon, Grégoire Korniluk, violoncelle, Paul Colomb, violoncelle, Frédéric Deville, violoncelle, Diego Imbert, contrebasse... Sans oublier Samuel Strouk pour les arrangements. Un concert que nous avions vu et écouté déjà au Rocher de Palmer, près de Bordeaux, le 23 janvier 2016. Un moment exceptionnel. Un de ces concerts que l'on garde à jamais en sa mémoire.
Ce samedi 25 mars, le concert ne fut pas moins exceptionnel. Autre moment inoubliable. Pour l'heure, je manque de mots pour exprimer ce que fut cet événement : l'organisation sans failles du quintet, la précision des violoncelle, la présence de Diego Imbert, les échanges de regard entre les cinq musiciens, leur complicité, l'émotion pleine de retenue, une lecture de Piazzolla magnifique (on comprend l'estime admirative de Daniel Mille pour Samuel Strouk), les attitudes et la gestuelle de Daniel Mille lui-même, son autorité bienveillante, etc... etc... Un public de plus en plus conquis au fil des titres. Pour finir, un vrai triomphe de la salle entière. Pour dire l'émotion de ce concert, un mot me vient à l'esprit : justesse !
Pour s'en donner une idée assez "juste", il suffit d'un click sur "Cierra Tus Ojos"...
https://www.youtube.com/watch?v=hkkPsgfTRac
...
Mais encore... Quelques réflexions personnelles...
Suivant notre habitude pour ne pas dire notre stratégie, nous étions arrivés une heure en avance. C'est le prix à payer pour avoir une chance de prendre place au premier rang, si possible au milieu. Satisfaction de réussir à s'installer ainsi, à notre convenance. Plaisir aussi, arrivant très en avance, de croiser Daniel Mille et d'échanger quelques mots avec lui. Plaisir encore, après le concert et le moment des signatures de cds de discuter quelques minutes, d'échanger quelques impressions et de lui dire notre admiration avant de se quitter en formulant le souhait de le retrouver bientôt. Quelques mots à propos d'un disque avec Jean-Louis Trintignant, quelques mots à propos d'un cd de Daniel Goyone, etc... etc...
Chemin faisant, Daniel, diplomate, nous dit qu'il nous a vus au premier rang et qu'il se demande si nous n'aurions pas été mieux placés du point de vue du son au quatrième ou cinquième rang, qui sont considérés comme la position optimale par les ingénieurs ou techniciens du son. Cette remarque m'amène à expliciter notre comportement, alors même que nous sommes au courant de cette pratique. Essayer de se placer au premier rang relève en fait de notre part de deux considérations : la première, c'est qu'un concert n'est pas seulement de la musique. Ce sont aussi des attitudes, des postures, des signes, des échanges de regard, des mimiques de satisfaction ou d'insatisfaction, toutes choses difficiles à percevoir au-delà de quelques rangs. La seconde considération, c'est notre goût pour les photos. Le problème est simple : ou l'on se donne une chance de voler quelques images et l'on doit impérativement se placer au premier rang ou bien on renonce à cette nécessité et l'on doit renoncer à prendre la moindre photographie. Se placer au premier rang relève donc de la nécessité et d'un compromis.
Ainsi, la perception d'un concert n'est pas seulement affaire sonore et musicale ; la vue aussi est impliquée. A ce sujet, je note que la prise de photos est pour moi une sorte de règle de méthode pour mieux apprécier le jeu des musiciens. Le souci de la bonne image, l'attention portée à l'instant décisif, suivant les termes d'Henri Cartier-Bresson, impliquent d'anticiper la musique, de faire des hypothèses et de les vérifier sur le vif. Oui, mais voilà, souvent la prise de vues est explicitement interdite !
...
Ci-dessous, onze photographies de ce concert d'exception...
Ce samedi 25 mars, le concert ne fut pas moins exceptionnel. Autre moment inoubliable. Pour l'heure, je manque de mots pour exprimer ce que fut cet événement : l'organisation sans failles du quintet, la précision des violoncelle, la présence de Diego Imbert, les échanges de regard entre les cinq musiciens, leur complicité, l'émotion pleine de retenue, une lecture de Piazzolla magnifique (on comprend l'estime admirative de Daniel Mille pour Samuel Strouk), les attitudes et la gestuelle de Daniel Mille lui-même, son autorité bienveillante, etc... etc... Un public de plus en plus conquis au fil des titres. Pour finir, un vrai triomphe de la salle entière. Pour dire l'émotion de ce concert, un mot me vient à l'esprit : justesse !
Pour s'en donner une idée assez "juste", il suffit d'un click sur "Cierra Tus Ojos"...
https://www.youtube.com/watch?v=hkkPsgfTRac
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Mais encore... Quelques réflexions personnelles...
Suivant notre habitude pour ne pas dire notre stratégie, nous étions arrivés une heure en avance. C'est le prix à payer pour avoir une chance de prendre place au premier rang, si possible au milieu. Satisfaction de réussir à s'installer ainsi, à notre convenance. Plaisir aussi, arrivant très en avance, de croiser Daniel Mille et d'échanger quelques mots avec lui. Plaisir encore, après le concert et le moment des signatures de cds de discuter quelques minutes, d'échanger quelques impressions et de lui dire notre admiration avant de se quitter en formulant le souhait de le retrouver bientôt. Quelques mots à propos d'un disque avec Jean-Louis Trintignant, quelques mots à propos d'un cd de Daniel Goyone, etc... etc...
Chemin faisant, Daniel, diplomate, nous dit qu'il nous a vus au premier rang et qu'il se demande si nous n'aurions pas été mieux placés du point de vue du son au quatrième ou cinquième rang, qui sont considérés comme la position optimale par les ingénieurs ou techniciens du son. Cette remarque m'amène à expliciter notre comportement, alors même que nous sommes au courant de cette pratique. Essayer de se placer au premier rang relève en fait de notre part de deux considérations : la première, c'est qu'un concert n'est pas seulement de la musique. Ce sont aussi des attitudes, des postures, des signes, des échanges de regard, des mimiques de satisfaction ou d'insatisfaction, toutes choses difficiles à percevoir au-delà de quelques rangs. La seconde considération, c'est notre goût pour les photos. Le problème est simple : ou l'on se donne une chance de voler quelques images et l'on doit impérativement se placer au premier rang ou bien on renonce à cette nécessité et l'on doit renoncer à prendre la moindre photographie. Se placer au premier rang relève donc de la nécessité et d'un compromis.
Ainsi, la perception d'un concert n'est pas seulement affaire sonore et musicale ; la vue aussi est impliquée. A ce sujet, je note que la prise de photos est pour moi une sorte de règle de méthode pour mieux apprécier le jeu des musiciens. Le souci de la bonne image, l'attention portée à l'instant décisif, suivant les termes d'Henri Cartier-Bresson, impliquent d'anticiper la musique, de faire des hypothèses et de les vérifier sur le vif. Oui, mais voilà, souvent la prise de vues est explicitement interdite !
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Ci-dessous, onze photographies de ce concert d'exception...
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