jeudi 19 janvier - sébastien bertrand : "traversées"
Je suis en train de découvrir le disque de Sébastien Bertrand intitulé "Traversées", production Daqui, 2016. Un disque pour lequel il a reçu le "Grand prix musiques du monde" de l'académie Charles Cros.
Un disque très attachant, i.e. qu'on ne peut s'en détacher. Un album solo. Qui ne pouvait être que solo tant il est introspectif. Comme une sorte de méditation qui relie tous les morceaux entre eux. Méditation si profonde qu'on la conçoit mal autrement que solo.
Un disque qui me touche car tout de suite, en l'écoutant, j'ai pensé à un accordéoniste que j'admirais et que j'admire toujours par l'intermédiaire de ses disques : Stéphane Delicq.
Forcément ce parcours introspectif se manifeste immédiatement par le son très particulier et surtout le phrasé de Sébastien Bertrand.
Mais il faut ajouter à l'écoute la lecture d'un livret de quelques pages. Ce texte en effet n'est pas du type explicatif ; il est tout au contraire de type allusif et même énigmatique. Enigmatique, c'est cela, c'est bien ce qui donne toute sa couleur poétique à cet album. Enigmatique en ce sens qu'on comprend bien qu'il s'agit de traversées, d'un parcours vital, mais dont on ne saisit que des fragments. A charge pour nous d'en reconstituer l'ensemble et la direction. J'ajoute que la couverture - entre mer et terre - et un certain nombre de photos - noir et blanc - en regard des pages de texte ajoutent encore de la mélancolie à notre perception de cet album.
Un album finalement très intime et très pudique, deux qualités plutôt antinomiques qui tenues ensemble lui donnent toute la spécificité, son originalité.
Bref ! Un disque qui mérite toute notre attention.
Un disque très attachant, i.e. qu'on ne peut s'en détacher. Un album solo. Qui ne pouvait être que solo tant il est introspectif. Comme une sorte de méditation qui relie tous les morceaux entre eux. Méditation si profonde qu'on la conçoit mal autrement que solo.
Un disque qui me touche car tout de suite, en l'écoutant, j'ai pensé à un accordéoniste que j'admirais et que j'admire toujours par l'intermédiaire de ses disques : Stéphane Delicq.
Forcément ce parcours introspectif se manifeste immédiatement par le son très particulier et surtout le phrasé de Sébastien Bertrand.
Mais il faut ajouter à l'écoute la lecture d'un livret de quelques pages. Ce texte en effet n'est pas du type explicatif ; il est tout au contraire de type allusif et même énigmatique. Enigmatique, c'est cela, c'est bien ce qui donne toute sa couleur poétique à cet album. Enigmatique en ce sens qu'on comprend bien qu'il s'agit de traversées, d'un parcours vital, mais dont on ne saisit que des fragments. A charge pour nous d'en reconstituer l'ensemble et la direction. J'ajoute que la couverture - entre mer et terre - et un certain nombre de photos - noir et blanc - en regard des pages de texte ajoutent encore de la mélancolie à notre perception de cet album.
Un album finalement très intime et très pudique, deux qualités plutôt antinomiques qui tenues ensemble lui donnent toute la spécificité, son originalité.
Bref ! Un disque qui mérite toute notre attention.
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