samedi 2 juillet 2016

jeudi 30 juin - le premier semestre dans le rétro : un autre complément

Samedi 30 juin. Oloron Sainte-Marie, festival des rives et des notes. Espace Jéliote. 21h00. Concert du Paolo Fresu Devil Quartet. Pas d'accordéon, mais un quartet d'exception avec un leader non moins exceptionnel. En tout cas, toute notre admiration pour ce trompettiste hors du commun que nous avons connu d'abord par sa participation à "Mare Nostrum", admiration confortée par sa présence, récemment, sur "Mare Nostrum II" avec Richard Galliano et Jan Lundgren.

Françoise apprécie au plus haut point la musique du Devil Quartet. Moi, un peu moins, même si je reconnais que ça vole haut.

En tout cas, on se félicite d'avoir assisté au concert de Paolo Fresu et de ce quartet dans le cadre du festival de jazz d'Oloron. La composition de la formation est la suivante ; Paolo Fresu, trompette, bugle ; Bebbo Ferra, guitare électrique et acoustique. : Paolino Dalla Porta, contrebasse ; Stefano Bagnoli, batterie. Ce qui frappe d'emblée et tout au long du concert, c'est la complicité des quatre musiciens. On sent qu'un destin musical commun les unit. Entre eux, on se comprend à demi-note et souvent par un simple signe à peine perceptible. Le répertoire associe des compositions originales, notamment des berceuses, et des reprises de standards, par exemple de Miles Davis ou de Chet Baker.

Au départ, je n'ai pas adhéré aux dialogues entre la guitare et la trompette. Trop de sons saturés pour mes oreilles, trop de stridences, trop de transes... J'étais submergé et comme asphyxié. Mais l'ensemble du concert est allé a mas, suivant l'expression des aficionados : de mieux en mieux... De plus en plus de mélodies, de moins en moins de cris. Pour finir, des rappels magnifiques. J'en aurais volontiers écouté encore d'autres morceaux.

Un concert dont on gardera longtemps ce souvenir : la contrebasse et la batterie qui brossent le décor et assurent la solidité de l'ensemble, la trompette ou le bugle et la guitare, au premier plan, qui prennent tous les risques et qui nous envoûtent. Après, heureusement qu'il faut parcourir quarante kilomètres pour retrouver notre domicile, à Pau ; ça laisse le temps de revenir à la vie "normale"...

Et déjà d'évoquer ce tout dernier concert auquel nous espérons pouvoir assister avec Charlotte et Camille, samedi 2 juillet, à 21h00. Un concert charnière, si je puis dire : le dernier du premier semestre, le premier du second semestre. Sans solution de continuité...

Pour finir... ce document YouTube qui donne une image fidèle de la musique de quartet (*) :

https://www.youtube.com/watch?v=u7n_5PnN2ss


(*) Je me rends compte à l'écoute de ce morceau que je suis moins sensible aux stridences de la guitare électrique que je ne l'étais au moment du concert. Je pense que, peut-être, nous nous étions assis trop près de la scène et que nous en avons été comme agressés, en tout cas nos oreilles. Pour vérifier cette hypothèse, je vais de ce pas écouter à nouveau "Desertico"...

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