dimanche 19 juin - quelques autres réflexions à propos de "blues sur seine"
Quelques mots pour prolonger la réflexion plus ou moins informelle que j'avais entreprise dans mon article du jeudi 16 juin à l'occasion d'une énième écoute de "Blues sur Seine" du duo Galliano-Capon. Ecoute déclenchée par le choix de Françoise qui avait mis la galette sur le lecteur du bureau et qui, à l'occasion, n'avait pas mis son casque sur ses oreilles, me faisant ainsi partager son plaisir.
D'abord, la notion d'évidence. Cette notion signifie que ma perception n'est affectée par aucun doute. Elle ne résulte d'aucun raisonnement. Elle est immédiate ou elle n'est pas. En l'occurrence, ce ne sont pas des raisons, des arguments rationnels, des analyses qui forment le jugement esthétique. Celui-ci s'impose à moi d'emblée, même si, après coup, il m'est toujours possible d'en comprendre le processus d'élaboration, notamment en fonction de ma culture.
La notion de présence signifie pour moi que le sentiment d'avoir affaire à un authentique chef-d'œuvre est indissociable d'un sentiment d'admiration, i.e. d'étonnement devant l'apparition de quelque chose qui aurait pu ne pas être là, ne pas exister, mais qui, étant là, apparait comme nécessaire au sens que l'on ne peut s'en passer. C'est ainsi que les morceaux, les albums ou les concerts que l'on a admirés sont tout aussitôt indispensables. Et l'on court les concerts et l'on écoute les albums en boucle...
Quant à la notion d'adéquation entre telle œuvre et moi, à un moment donné, en un lieu donné, elle signifie la perception d'un accord qui se construit au fil de l'écoute et qui l'alimente. J'ai parlé à ce sujet d'harmonie préétablie. En fait, maintenant, je parlerais plutôt d'harmonie en acte, i.e. qui se réalise dans le temps même de l'écoute. Mais qui ne lui préexiste pas. C'est en cela que cette adéquation est une expérience et non seulement la vérification par déduction d'un savoir préexistant. Déjà là.
Evidence, présence, adéquation... A partir de ce premier lot de notions, en voilà trois autres pour approfondir l'analyse : certitude, admiration, accord (au sens de s'accorder)... A suivre.
D'abord, la notion d'évidence. Cette notion signifie que ma perception n'est affectée par aucun doute. Elle ne résulte d'aucun raisonnement. Elle est immédiate ou elle n'est pas. En l'occurrence, ce ne sont pas des raisons, des arguments rationnels, des analyses qui forment le jugement esthétique. Celui-ci s'impose à moi d'emblée, même si, après coup, il m'est toujours possible d'en comprendre le processus d'élaboration, notamment en fonction de ma culture.
La notion de présence signifie pour moi que le sentiment d'avoir affaire à un authentique chef-d'œuvre est indissociable d'un sentiment d'admiration, i.e. d'étonnement devant l'apparition de quelque chose qui aurait pu ne pas être là, ne pas exister, mais qui, étant là, apparait comme nécessaire au sens que l'on ne peut s'en passer. C'est ainsi que les morceaux, les albums ou les concerts que l'on a admirés sont tout aussitôt indispensables. Et l'on court les concerts et l'on écoute les albums en boucle...
Quant à la notion d'adéquation entre telle œuvre et moi, à un moment donné, en un lieu donné, elle signifie la perception d'un accord qui se construit au fil de l'écoute et qui l'alimente. J'ai parlé à ce sujet d'harmonie préétablie. En fait, maintenant, je parlerais plutôt d'harmonie en acte, i.e. qui se réalise dans le temps même de l'écoute. Mais qui ne lui préexiste pas. C'est en cela que cette adéquation est une expérience et non seulement la vérification par déduction d'un savoir préexistant. Déjà là.
Evidence, présence, adéquation... A partir de ce premier lot de notions, en voilà trois autres pour approfondir l'analyse : certitude, admiration, accord (au sens de s'accorder)... A suivre.
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