dimanche 22 novembre - à propos du dernier opus de nano "concert en espagne"
C'est en 2007 que nous avons connu Arnaud Méthivier, dit Nano". C'était à l'occasion du festival de Trentels. On s'en souvient : pieds nus, seul sur scène, assis sur un cajon, avec un énorme Piermaria. On se souvient en effet d'un flot musical d'environ une heure et demie, sans interruption, une déambulation au fil du courant d'un long fleuve qui n'avait rien de tranquille. Il s'était présenté je crois en trois mots comme créateur de musique. C'est tout. La création sans commentaires. Avec une large place faite à l'improvisation. une inspiration que je qualifierais volontiers de rigoriste ou en tout cas de rigoureuse et sans concession à des effets faciles.
ce concert nous avait surpris, intrigué, étonné. Depuis, au fil des sorties de ses cds, on a essayé de suivre son parcours. Je n'ai pas dit trajectoire. Sans souci d'exhaustivité, mais avec assez de curiosité pour s'attacher à mieux le connaitre. C'est ainsi qu'on a écouté :
- "L'autre côté du vent", 2005
- "L'écorce", 2008
- "Arnottodrom", 2008
- "Arnotto The Cyclop and I", 2011
- "Accordéologie", 2014
- "Concert en Espagne", 2015
Son œuvre m'intéresse et je suis curieux d'en suivre le développement, mais, et sans doute est-ce un paradoxe, alors que Nano, je crois, se définit comme créateur d'émotions, son écoute reste pour moi justement sans émotion. Mon intérêt est grand et sa musique m'intéresse d'un intérêt essentiellement intellectuel, presque exclusivement conceptuel. En fait, en parcourant les six albums ci-dessus j'ai l'impression d'écouter quasiment le même morceau, en tout cas mes sensations sont chaque fois les mêmes, comme si je me laissais emporter par le mouvement d'un courant fluvial ou marin, qui pourrait durer des heures et qui de fait pour chaque morceau est en général long.
Le fait de percevoir les albums que je connais comme des ensembles de morceaux fort semblables, voire identiques, est pour moi une qualité. C'est pour moi en effet la marque de l'artiste inspiré qui de création en création "tourne autour" d'une idée, d'une forme, d'une expression, qui s'en approche chaque fois plus ou moins mais qui in fine n'est pas satisfait. Et qui du coup tout aussitôt se remet à la tâche. C'est pourquoi j'attends déjà son prochain album, disons sa prochaine performance.
ce concert nous avait surpris, intrigué, étonné. Depuis, au fil des sorties de ses cds, on a essayé de suivre son parcours. Je n'ai pas dit trajectoire. Sans souci d'exhaustivité, mais avec assez de curiosité pour s'attacher à mieux le connaitre. C'est ainsi qu'on a écouté :
- "L'autre côté du vent", 2005
- "L'écorce", 2008
- "Arnottodrom", 2008
- "Arnotto The Cyclop and I", 2011
- "Accordéologie", 2014
- "Concert en Espagne", 2015
Son œuvre m'intéresse et je suis curieux d'en suivre le développement, mais, et sans doute est-ce un paradoxe, alors que Nano, je crois, se définit comme créateur d'émotions, son écoute reste pour moi justement sans émotion. Mon intérêt est grand et sa musique m'intéresse d'un intérêt essentiellement intellectuel, presque exclusivement conceptuel. En fait, en parcourant les six albums ci-dessus j'ai l'impression d'écouter quasiment le même morceau, en tout cas mes sensations sont chaque fois les mêmes, comme si je me laissais emporter par le mouvement d'un courant fluvial ou marin, qui pourrait durer des heures et qui de fait pour chaque morceau est en général long.
Le fait de percevoir les albums que je connais comme des ensembles de morceaux fort semblables, voire identiques, est pour moi une qualité. C'est pour moi en effet la marque de l'artiste inspiré qui de création en création "tourne autour" d'une idée, d'une forme, d'une expression, qui s'en approche chaque fois plus ou moins mais qui in fine n'est pas satisfait. Et qui du coup tout aussitôt se remet à la tâche. C'est pourquoi j'attends déjà son prochain album, disons sa prochaine performance.
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