vendredi 2 octobre - didier ithursarry quartet : "kantuz"
Ce matin, sur le coup de onze heures, le facteur fait nettement claquer le volet de la boite à lettres. C'est un signal ! Je me précipite et, en effet, il est là, le dernier opus de Didier Ithursarry : "Kantuz", LagunArte productions / L'Autre distribution.
D'abord, en page-titre, "Kantuz / Didier Ithursarry Quartet". Une couverture qui fait immédiatement penser par le graphisme et la tonalité des couleurs à cet autre titre :"Bilika / Kristof Hiriart - Didier Ithursarry".
L'album est composé de douze titres, huit compositions de Didier, deux "traditionnels", un titre de François Béranger et un de Matyas Szandai. Le quartet lui-même est formé par Didier, accordéon, Jean-Charles Richard, saxophone, Joe Quitzke, batterie, Matyas Szandai, contrebasse.
Une phrase nous éclaire sur le titre : "En langue basque, le mot Kantuz exprime l'instant présent où l'on chante". Un mot que j'interprète comme signifiant ce moment, plus ou moins long, où le chant met entre parenthèses le monde environnant, un moment hors du temps, comme une certaine expérience de l'éternité.
Forcément, sans plus attendre, on a hâte de découvrir le son de ce nouvel album.
En premières impressions - à préciser certes, mais ne dit-on pas que la première impression est toujours finalement la bonne ? - je note en vrac...
- que l'ensemble des titres se rattache pour moi à deux axes qui paraissent a priori peu compatibles, mais qui en l'occurrence fonctionnent fort bien, à savoir un axe free jazz et un axe que j'appellerais volontiers méditatif,
- que les places et les rôles des quatre musiciens sont parfaitement équilibrés, disons lisibles,
- que cet album dont Didier est le maître d'œuvre m'apparait comme la pièce d'un puzzle qui en comporte déjà un grand nombre qui me viennent spontanément à l'esprit : "Danzas / Fiesta Nocturna" avec J.-M. Machado ; "Brass Danse Orchestra / La danse du souffle" ; "L'Orphicube" ; "Megapolis" avec le Guillaume Saint-James Sextet ou encore, avec la même formation, "Jazzarium". Sans compter "Oboreades" avec Jean-Luc Oboman Fillon, un duo découvert à Bourg Saint Andéol, il y a trois ans, je crois. Sans oublier un disque fort étrange et envoûtant : "Sereine" de Claude Barthélémy. Un disque Label Bleu, 2000. Ou encore "Rebond" avec Serge Luc, batterie, J.-Ph Bordier, guitare, L. Pezière, tuba.
- que l'écoute de ces titres ravive en moi le souvenir d'une certaine rencontre avec le quartet en Pays Basque, à Labastide-Clairence et que cette évocation me fait plaisir. Au point que j'associe spontanément l'écoute de ce disque et la découverte du quartet dans ce village construit en forme de bastide comme son nom l'indique.
Bon ! Voilà ! Quelques occupations domestiques m'interdisent de remettre tout de suite "Kantuz" sur le lecteur. Mais, ça ne saurait tarder, il va vite retrouver sa place naturelle... Et alors on en reparlera !
D'abord, en page-titre, "Kantuz / Didier Ithursarry Quartet". Une couverture qui fait immédiatement penser par le graphisme et la tonalité des couleurs à cet autre titre :"Bilika / Kristof Hiriart - Didier Ithursarry".
L'album est composé de douze titres, huit compositions de Didier, deux "traditionnels", un titre de François Béranger et un de Matyas Szandai. Le quartet lui-même est formé par Didier, accordéon, Jean-Charles Richard, saxophone, Joe Quitzke, batterie, Matyas Szandai, contrebasse.
Une phrase nous éclaire sur le titre : "En langue basque, le mot Kantuz exprime l'instant présent où l'on chante". Un mot que j'interprète comme signifiant ce moment, plus ou moins long, où le chant met entre parenthèses le monde environnant, un moment hors du temps, comme une certaine expérience de l'éternité.
Forcément, sans plus attendre, on a hâte de découvrir le son de ce nouvel album.
En premières impressions - à préciser certes, mais ne dit-on pas que la première impression est toujours finalement la bonne ? - je note en vrac...
- que l'ensemble des titres se rattache pour moi à deux axes qui paraissent a priori peu compatibles, mais qui en l'occurrence fonctionnent fort bien, à savoir un axe free jazz et un axe que j'appellerais volontiers méditatif,
- que les places et les rôles des quatre musiciens sont parfaitement équilibrés, disons lisibles,
- que cet album dont Didier est le maître d'œuvre m'apparait comme la pièce d'un puzzle qui en comporte déjà un grand nombre qui me viennent spontanément à l'esprit : "Danzas / Fiesta Nocturna" avec J.-M. Machado ; "Brass Danse Orchestra / La danse du souffle" ; "L'Orphicube" ; "Megapolis" avec le Guillaume Saint-James Sextet ou encore, avec la même formation, "Jazzarium". Sans compter "Oboreades" avec Jean-Luc Oboman Fillon, un duo découvert à Bourg Saint Andéol, il y a trois ans, je crois. Sans oublier un disque fort étrange et envoûtant : "Sereine" de Claude Barthélémy. Un disque Label Bleu, 2000. Ou encore "Rebond" avec Serge Luc, batterie, J.-Ph Bordier, guitare, L. Pezière, tuba.
- que l'écoute de ces titres ravive en moi le souvenir d'une certaine rencontre avec le quartet en Pays Basque, à Labastide-Clairence et que cette évocation me fait plaisir. Au point que j'associe spontanément l'écoute de ce disque et la découverte du quartet dans ce village construit en forme de bastide comme son nom l'indique.
Bon ! Voilà ! Quelques occupations domestiques m'interdisent de remettre tout de suite "Kantuz" sur le lecteur. Mais, ça ne saurait tarder, il va vite retrouver sa place naturelle... Et alors on en reparlera !
1 commentaires:
je découvre le disque, je cherchais davantage d'info à son sujet d'où ma présence ici : palois d'origine (et parisien d'adoption nécessité faisant loi) je suis amusé de trouver une autre référence familiale, la Bastide Clairence. J'y vois de bons augures à poursuivre cette belle écoute de Kantuz. Merci !
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