jeudi 24 septembre - les cinq concerts des nuits de nacre [4/5]
Le quatrième concert avait pour titre :"Les anches rebelles"... œuvres de Gus Viseur revisitées, voyage dans le temps... par Pascal Contet et le quatuor Debussy. Il s'agissait bien en effet d'une création pour le festival, d'un moment musical à l'intersection de la musique populaire, de la musique classique et de la musique contemporaine. Il s'agissait aussi d'une invitation adressée par Pascal au quatuor. Le titre est un peu énigmatique, mais il me plait par les connotations qu'il m'évoque immédiatement : dissident, insoumis, insurgé, indocile, etc... autant de notions qui signifient le refus de marcher droit dans des chemins déjà balisés. Faire de la musique, c'est prendre des risques.
A ce sujet, une idée me traverse l'esprit alors que je suis en train d'écrire ces mots ; une idée qui m'amuse. Je pense à ce titre immortalisé par Georgette Plana : "Le dénicheur" et je me dis qu'il pourrait assez bien s'appliquer à Pascal. On peut lire en effet dans le Petit Robert comme second sens de ce mot : "Personne qui sait découvrir des objets rares". Il suffit de connaitre un peu la discographie de Pascal et les titres de ses concerts pour se convaincre qu'effectivement il a un certain génie pour trouver, découvrir ou produire des œuvres singulières et rares. En tout cas qui, à chaque coup, nous étonnent.
A l'entrée du concert est distribuée une double page A4 recto-verso : le titre du concert, le programme, la biographie de Pascal Contet, une fiche sur le Quatuor Debussy. Je vois dans la distribution de ce petit fascicule informatif la marque d'une authentique considération pour le public, pour les compositeurs et pour la musique. Je trouve que c'est une manière pleine de respect de préparer notre attention. Au programme donc, des pièces de Gus Viseur et Jos Baselli, de Schubert, d'Oscar Strasnoy, de Bernard Cavanna, d'Astor Piazzola, de Pascal lui-même, dont une création.
Ci-dessous, sept photographies qui, me semble-t-il, rendent assez bien compte du concert. d'abord, la disposition du... quintet avec Pascal en position centrale et en même temps complétement intégré au quatuor. L'homogénéité du son de l'ensemble m'étonne et me ravit. On croirait qu'ils se connaissent de toute éternité.
Les quatre photographies ci-dessous me paraissent significatives de l'attitude et de la posture de Pascal. Quasi immobile, en tout cas tout entier tendu vers l'attention au texte, si je puis dire. Le monde extérieur n'existe plus. Il n'est question que d'interprétation, c'est-à-dire de donner vie à une écriture, à un projet.
Les deux photographies ci-dessous montrent Pascal en train d'improviser. Il s'est installé, seul, au bord de la scène : il s'inspire, je crois, de ses improvisations publiées sous le titre "Utopian Wind". Pour moi, c'est un moment d'extrême tension. Je suis fasciné d'assister ainsi, sur le vif, à un véritable processus de création. En direct live.
A ce sujet, une idée me traverse l'esprit alors que je suis en train d'écrire ces mots ; une idée qui m'amuse. Je pense à ce titre immortalisé par Georgette Plana : "Le dénicheur" et je me dis qu'il pourrait assez bien s'appliquer à Pascal. On peut lire en effet dans le Petit Robert comme second sens de ce mot : "Personne qui sait découvrir des objets rares". Il suffit de connaitre un peu la discographie de Pascal et les titres de ses concerts pour se convaincre qu'effectivement il a un certain génie pour trouver, découvrir ou produire des œuvres singulières et rares. En tout cas qui, à chaque coup, nous étonnent.
A l'entrée du concert est distribuée une double page A4 recto-verso : le titre du concert, le programme, la biographie de Pascal Contet, une fiche sur le Quatuor Debussy. Je vois dans la distribution de ce petit fascicule informatif la marque d'une authentique considération pour le public, pour les compositeurs et pour la musique. Je trouve que c'est une manière pleine de respect de préparer notre attention. Au programme donc, des pièces de Gus Viseur et Jos Baselli, de Schubert, d'Oscar Strasnoy, de Bernard Cavanna, d'Astor Piazzola, de Pascal lui-même, dont une création.
Ci-dessous, sept photographies qui, me semble-t-il, rendent assez bien compte du concert. d'abord, la disposition du... quintet avec Pascal en position centrale et en même temps complétement intégré au quatuor. L'homogénéité du son de l'ensemble m'étonne et me ravit. On croirait qu'ils se connaissent de toute éternité.
Les quatre photographies ci-dessous me paraissent significatives de l'attitude et de la posture de Pascal. Quasi immobile, en tout cas tout entier tendu vers l'attention au texte, si je puis dire. Le monde extérieur n'existe plus. Il n'est question que d'interprétation, c'est-à-dire de donner vie à une écriture, à un projet.
Les deux photographies ci-dessous montrent Pascal en train d'improviser. Il s'est installé, seul, au bord de la scène : il s'inspire, je crois, de ses improvisations publiées sous le titre "Utopian Wind". Pour moi, c'est un moment d'extrême tension. Je suis fasciné d'assister ainsi, sur le vif, à un véritable processus de création. En direct live.
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