jeudi 24 septembre 2015

jeudi 24 septembre - les cinq concerts des nuits de nacre [1/5]

Le premier concert avait pour titre :"Marcel Loeffler invite Marcel Azzola". Rappelons ici que Marcel Loeffler était l'artiste fil rouge du festival et que son prénom, suivant ses propres paroles, ne doit rien au hasard mais tout à l'admiration de ses parents pour Marcel Azzola. Présenté comme un hommage à Gus Viseur, ce concert ne s'y limite pas. A vrai dire, ce serait plutôt un hommage au jazz ou au swing manouche et aussi à Marcel Azzola lui-même. Une sorte de moment d'admiration où dans un même élan  on associe les deux Marcel, Gus Viseur et l'inspiration du jazz manouche.

Cette image donne une idée fidèle de la posture de Marcel Loeffler. Il y a dans son comportement quelque chose de paradoxal, une sorte d'antinomie ou même de contradiction entre son impassibilité quasi constante et le feu de son jeu authentiquement manouche. Comme si son immobilité produisait une musique de feu.


En ce qui concerne l'immobilité ou en tout cas l'absence de mouvements inutiles, on peut dire que les deux Marcel font la paire. Deux sortes de sphinx liés par une vraie attention réciproque. Marcel Azzola semble un peu ailleurs, dans son monde, mais à sa manière différente de celle de l'autre Marcel.


J'aime bien cette image : Marcel Azzola, les yeux clos ; sa musique : pure fluidité. Aucune impression d'effort ni de tension. Une référence.


Je rapproche les deux images ci-dessous parce qu'elles donnent une idée juste de la dynamique du concert : au point de départ, Marcel Loeffler, en formation quartet, auquel s'associe très vite Marcel Azzola, puis au fil du concert d'autres accordéonistes se joignent à ce noyau initial. A gauche, on reconnait Gérard Luc ; à droite, Sébastien Farge. C'est une famille qui est ainsi rassemblée.
 





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