mardi 4 février - y a pas que l'accordéon... y a aussi les victoires de la musique classique et the voice, la plus belle voix
Lundi, minuit. J'ai passé la soirée à zapper entre la diffusion des Victoires de la musique classique sur FR3 et la retransmission de Manchester City / Chelsea sur Canal+ Sport. J'avais vu que Richard Galliano était dans la liste des nominés comme compositeur pour "Fables of Tuba", une œuvre que je ne connaissais pas et dont je n'ai à ce jour rien entendu. J'attendais d'en découvrir des morceaux ou un extrait. Mais il a fallu attendre la toute fin de soirée pour apprendre qu'il remportait ce trophée et qu'il était absent. De son œuvre, pas une miette...
En fait, je dois dire que cette célébration m'a déçu et ennuyé même si le déroulement en était prévisible. Ennuyé parce que la musique classique y est présentée comme un fonds de morceaux de bravoure, comme une machinerie à produire de la performance. La succession des performances n'est pas sans rapport avec l'art du découpage du saucisson en tranches fines et régulières. Aucune émotion. Rien que de la compétition. Et puis en manière de présentation des œuvres et des artistes, un discours d'admiration convenue qui finit par sonner creux.
Mais voilà que samedi, comme chaque semaine entre 21 heures et 23h30, j'ai suivi, tout en zig-zappant, "The Voice, la plus belle voix" et qu'ainsi j'ai pu entendre Florent Pagny dire à une concurrente à quel point il avait été touché par sa voix et son interprétation mais qu'en dépit de son admiration il ne lui avait pas donné son suffrage parce qu'il cherchait d'abord la performance vocale. L'émotion, oui, mais après les vocalises avec des hauts et des bas impressionnants comme des montagnes russes.
C'est cette anecdote qui m'a suggéré le rapprochement entre cette émission à visée populaire et les Victoires de la musique à visée plutôt élitiste, en tout cas en ce qui concerne le public de la salle. Dans les deux cas, il n'est question que de performance. Du coup, je suis plutôt content de l'absence de Richard Galliano à cette cérémonie. Il avait mieux à faire. Par exemple, de la musique.
En fait, je dois dire que cette célébration m'a déçu et ennuyé même si le déroulement en était prévisible. Ennuyé parce que la musique classique y est présentée comme un fonds de morceaux de bravoure, comme une machinerie à produire de la performance. La succession des performances n'est pas sans rapport avec l'art du découpage du saucisson en tranches fines et régulières. Aucune émotion. Rien que de la compétition. Et puis en manière de présentation des œuvres et des artistes, un discours d'admiration convenue qui finit par sonner creux.
Mais voilà que samedi, comme chaque semaine entre 21 heures et 23h30, j'ai suivi, tout en zig-zappant, "The Voice, la plus belle voix" et qu'ainsi j'ai pu entendre Florent Pagny dire à une concurrente à quel point il avait été touché par sa voix et son interprétation mais qu'en dépit de son admiration il ne lui avait pas donné son suffrage parce qu'il cherchait d'abord la performance vocale. L'émotion, oui, mais après les vocalises avec des hauts et des bas impressionnants comme des montagnes russes.
C'est cette anecdote qui m'a suggéré le rapprochement entre cette émission à visée populaire et les Victoires de la musique à visée plutôt élitiste, en tout cas en ce qui concerne le public de la salle. Dans les deux cas, il n'est question que de performance. Du coup, je suis plutôt content de l'absence de Richard Galliano à cette cérémonie. Il avait mieux à faire. Par exemple, de la musique.
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