samedi 25 janvier - connaissez-vous avi avital ?
J'ai dit hier comment Françoise avait repéré de longue date la présence de Richard Galliano dans un album d'Avi Avital dédié à la mandoline et intitulé "Between Worlds". J'ai dit aussi quelle est la participation de Richard Galliano à cet opus, à savoir qu'il intervient sur quatre titres : "Aria" de Villa-Lobos, 5:17 ; "Fuga y Misterio" d'Astor Piazzolla, 7:41 ; "Csardas" de V. Monti, 4:32 ; "Freilach Ron", improvisation klezmer, 4:01.
Jusqu'ici, par l'intermédiaire de l'accordéon, nous avons fait quelques découvertes magnifiques. Par exemple, le trompettiste Paolo Fresu par "Mare Nostrum", le pianiste Jan Lundgren par le même album, le contrebassiste Renaud Garcia-Fons par J.-L. Matinier et D. Venitucci ou encore le pianiste D. Goyone par R. Galliano et l'album "Lueurs bleues". Sans compter M. Portal par ses duos avec R. Galliano sur "Blow Up" ou "Concerts". Comme je ne cherche pas à dresser une liste exhaustive, il se peut que j'en oublie, mais en tout cas je sais maintenant qu'à celle-ci s'ajoute un nouveau nom, celui d'Avi Avital. Je connaissais en effet la mandoline comme instrument privilégié de la musique de Vivaldi, je la connaissais aussi par Hamilton de Hollanda invité à Marciac par R. Galliano dans le cadre d'une carte blanche lors de la sortie de "Tangaria Quartet". Ce dernier, je l'ai toujours trouvé un peu speedé, si j'ose dire, peut-être trop virtuose à mon goût ; quant à la mandoline instrument de prédilection des œuvres de Vivaldi, elle ne m'a jamais vraiment touché, même si j'en trouvais le son agréable et, disons le, très vénitien, fêtes dans un palais vénitien.
Mais voilà que je viens de découvrir Avi Avital. Et c'est une révélation. Un son à la fois clair, lisible, lumineux jusqu'à la transparence et paradoxalement complexe. Sans compter l'intelligence et la fluidité des arrangements. Comme une évidence. Je pense, par exemple, aux danses de B. Bartók ou aux chansons de De Falla, mais je pourrais citer aussi les trois pièces de Sulkhan Tsintsadze, dont j'ignorais le nom jusqu'à hier.
En ce qui concerne les titres auxquels participe R. Galliano, j'ai beaucoup admiré la manière dont il se met au service de leur interprétation. Discrétion et efficacité. Mais, plus encore, j'ai apprécié les diverses textures des instruments, qu'il s'agisse de l' "Aria" de Villa-Lobos : mandoline, accordéon, contrebasse, ou du duo de la mandoline et de l'accordéon pour "Csardas" de V. Monti. Mais ce qui littéralement me fascine, c'est l'interprétation de "Fuga y Misterio", dont je connais plusieurs versions, souvent fort belles. Cette-ci est à nulle autre pareille : mandoline, clarinette, accordéon, contrebasse et percussions. La mandoline d'Avi Avital donne à cette pièce une sorte de fragilité, qui en fait toute l'originalité. Piazzolla, même et autre. Rien que pour ces 7:41, il vaut la peine de se procurer cet album. Surtout qu'on a alors tous les autres morceaux en prime.
Jusqu'ici, par l'intermédiaire de l'accordéon, nous avons fait quelques découvertes magnifiques. Par exemple, le trompettiste Paolo Fresu par "Mare Nostrum", le pianiste Jan Lundgren par le même album, le contrebassiste Renaud Garcia-Fons par J.-L. Matinier et D. Venitucci ou encore le pianiste D. Goyone par R. Galliano et l'album "Lueurs bleues". Sans compter M. Portal par ses duos avec R. Galliano sur "Blow Up" ou "Concerts". Comme je ne cherche pas à dresser une liste exhaustive, il se peut que j'en oublie, mais en tout cas je sais maintenant qu'à celle-ci s'ajoute un nouveau nom, celui d'Avi Avital. Je connaissais en effet la mandoline comme instrument privilégié de la musique de Vivaldi, je la connaissais aussi par Hamilton de Hollanda invité à Marciac par R. Galliano dans le cadre d'une carte blanche lors de la sortie de "Tangaria Quartet". Ce dernier, je l'ai toujours trouvé un peu speedé, si j'ose dire, peut-être trop virtuose à mon goût ; quant à la mandoline instrument de prédilection des œuvres de Vivaldi, elle ne m'a jamais vraiment touché, même si j'en trouvais le son agréable et, disons le, très vénitien, fêtes dans un palais vénitien.
Mais voilà que je viens de découvrir Avi Avital. Et c'est une révélation. Un son à la fois clair, lisible, lumineux jusqu'à la transparence et paradoxalement complexe. Sans compter l'intelligence et la fluidité des arrangements. Comme une évidence. Je pense, par exemple, aux danses de B. Bartók ou aux chansons de De Falla, mais je pourrais citer aussi les trois pièces de Sulkhan Tsintsadze, dont j'ignorais le nom jusqu'à hier.
En ce qui concerne les titres auxquels participe R. Galliano, j'ai beaucoup admiré la manière dont il se met au service de leur interprétation. Discrétion et efficacité. Mais, plus encore, j'ai apprécié les diverses textures des instruments, qu'il s'agisse de l' "Aria" de Villa-Lobos : mandoline, accordéon, contrebasse, ou du duo de la mandoline et de l'accordéon pour "Csardas" de V. Monti. Mais ce qui littéralement me fascine, c'est l'interprétation de "Fuga y Misterio", dont je connais plusieurs versions, souvent fort belles. Cette-ci est à nulle autre pareille : mandoline, clarinette, accordéon, contrebasse et percussions. La mandoline d'Avi Avital donne à cette pièce une sorte de fragilité, qui en fait toute l'originalité. Piazzolla, même et autre. Rien que pour ces 7:41, il vaut la peine de se procurer cet album. Surtout qu'on a alors tous les autres morceaux en prime.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil