vendredi 31 janvier - y a pas que l'accordéon... y a aussi l'urbotanique
J'ai dit dans plusieurs articles mon intérêt pour un bouquin que j'ai découvert en août 2012, intitulé "Carnet d'une urbotaniste" par Lullie, édition Plume de carotte. Comme le titre le suggère, il s'agit du carnet d'observation d'une botaniste en milieu urbain. C'est intelligent, rigoureux, plein d'humour D'une certaine manière, je dirais que ce carnet a changé mon regard sur mon environnement. En tout cas, sa lecture assidue m'a donné un sens et un cadre d'observation qui ont formé mon attention au monde urbain où je me déplace et du coup mon environnement, qui pourrait n'être que banal, m'émerveille.
Ci-dessous, une adresse où l'on peut s'informer sur ce qu'est l'urbotanique...
http://lavillebotanique.free.fr/
... D'autre part, on peut retrouver quelques articles que j'ai consacrés à ce sujet en cherchant les occurrences du terme "urbotanique" ou encore le 30 août 2012, le 5 septembre 2012, le 9 septembre 2012 et le 22 janvier 2013. J'essaie d'y rendre compte de mes propres observations, à Toulouse et à Pau, et, modestement, d'apporter ma contribution à cette science nouvelle mais déjà florissante.
Bref ! J'ai profité d'un séjour à Toulouse pour faire le tour du quartier des "petits", entre le faubourg Bonnefoy et La Roseraie, et ramener quelques photos dans mon épuisette. ou dans mon filet à papillons, comme l'on voudra.
Ce qui d'emblée m'a frappé, c'est la quantité de "choses" identiques les unes aux autres, visibles entre les pavés des caniveaux. On croirait voir les restes d'une invasion de bestioles venues d'on ne sait où...
A y regarder de plus près, on peut distinguer trois parties.
Une partie jaunâtre, une partie, blanche et plus courte, une mince bague noirâtre au bout extérieur de la partie blanche.
Ci-dessous, on voit nettement une sorte de chenille sortant de la partie blanche. J'ai alors compris qu'il s'agissait de chrysalides, de cocons abritant ou ayant abrité des chenilles destinées à se transformer en papillon. On voit bien en effet que ce que j'appelais une bague noire, c'est la tête ou la capuche de la chrysalide. Ce que l'on voit ici, c'est ce qui reste après l'envol du papillon, léger comme de la fumée de cigarette. De cigarette ? Mais, oui, c'est bien sûr... Il ne s'agit pas de papillons, il ne s'agit que de mégots négligemment jetés dans les caniveaux par des fumeurs invétérés. De simples mégots : un filtre en ouate, du papier à cigarette et un boudin de tabac noir comme du goudron.
Bon, continuons notre enquête. Le nez au vent.. Une grue immense domine le carrefour du métro de la Roseraie. Forme pure qui lacère le ciel comme un coup de scalpel. Mais, en bas, à droite, une étrange forme pend à un fil.
Un zoom avant permet de mieux discerner qu'il s'agit de deux choses qui pendouillent entre l'épicerie Casino, d'un côté de la rue, et le salon de coiffure de l'autre.
Encore un peu plus de zoom. J'hésite : une paire de tongs ou deux chauve-souris qui s'aiment d'amour tendre ? Il ne peut s'agir de tongs. Comment en effet ces chaussures seraient-elles venues s'accrocher ainsi entre ciel et terre ? Mais... Deux chauve-souris, en ce lieu, en plein après-midi, est-ce plausible ?
A suivre... Mais, en attendant, n'est-ce pas que l'urbotanique nous donne à observer et à rêver ?
Ci-dessous, une adresse où l'on peut s'informer sur ce qu'est l'urbotanique...
http://lavillebotanique.free.fr/
... D'autre part, on peut retrouver quelques articles que j'ai consacrés à ce sujet en cherchant les occurrences du terme "urbotanique" ou encore le 30 août 2012, le 5 septembre 2012, le 9 septembre 2012 et le 22 janvier 2013. J'essaie d'y rendre compte de mes propres observations, à Toulouse et à Pau, et, modestement, d'apporter ma contribution à cette science nouvelle mais déjà florissante.
Bref ! J'ai profité d'un séjour à Toulouse pour faire le tour du quartier des "petits", entre le faubourg Bonnefoy et La Roseraie, et ramener quelques photos dans mon épuisette. ou dans mon filet à papillons, comme l'on voudra.
Ce qui d'emblée m'a frappé, c'est la quantité de "choses" identiques les unes aux autres, visibles entre les pavés des caniveaux. On croirait voir les restes d'une invasion de bestioles venues d'on ne sait où...
A y regarder de plus près, on peut distinguer trois parties.
Une partie jaunâtre, une partie, blanche et plus courte, une mince bague noirâtre au bout extérieur de la partie blanche.
Ci-dessous, on voit nettement une sorte de chenille sortant de la partie blanche. J'ai alors compris qu'il s'agissait de chrysalides, de cocons abritant ou ayant abrité des chenilles destinées à se transformer en papillon. On voit bien en effet que ce que j'appelais une bague noire, c'est la tête ou la capuche de la chrysalide. Ce que l'on voit ici, c'est ce qui reste après l'envol du papillon, léger comme de la fumée de cigarette. De cigarette ? Mais, oui, c'est bien sûr... Il ne s'agit pas de papillons, il ne s'agit que de mégots négligemment jetés dans les caniveaux par des fumeurs invétérés. De simples mégots : un filtre en ouate, du papier à cigarette et un boudin de tabac noir comme du goudron.
Bon, continuons notre enquête. Le nez au vent.. Une grue immense domine le carrefour du métro de la Roseraie. Forme pure qui lacère le ciel comme un coup de scalpel. Mais, en bas, à droite, une étrange forme pend à un fil.
Un zoom avant permet de mieux discerner qu'il s'agit de deux choses qui pendouillent entre l'épicerie Casino, d'un côté de la rue, et le salon de coiffure de l'autre.
Encore un peu plus de zoom. J'hésite : une paire de tongs ou deux chauve-souris qui s'aiment d'amour tendre ? Il ne peut s'agir de tongs. Comment en effet ces chaussures seraient-elles venues s'accrocher ainsi entre ciel et terre ? Mais... Deux chauve-souris, en ce lieu, en plein après-midi, est-ce plausible ?
A suivre... Mais, en attendant, n'est-ce pas que l'urbotanique nous donne à observer et à rêver ?
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